mercredi 17 juillet 2024

Le journalisme du vocal ou la presse du bavardage !

Partout, les réseaux sociaux puent d’enregistrements sonores de vocaux d’anciens journalistes peshmergas reconvertis en barbouzes, laudateurs infatigables de tout nouveau régime ! On assiste à un concours d’hypocrisie de vocaux sans images, avec pour héro les hommes du pouvoir qui ont l’argent et les nominations ! Chaque fois qu’un vocal est diffusé au vitriol, on renoue avec le peshmergas et le lendemain il se voit nommé avec un salaire confortable et une situation matérielle appétissante ! Le vocal devient ainsi un fond de commerce et mieux vaut le vocal que le journal dont l’édition coûte très chère, depuis la mort de l’imprimerie nationale entre les mains de Sidi Ould Domane , le prédateur nouvel ambassadeur à Damas ! Les brillants inspirateurs des journalistes du vocal sont pourtant des ignorants voire des illettrés, qui à défaut de pouvoir écrire, ont communiqué par la diffusion de messages sonores enregistrés et cela passe bien parce que les trois quarts de la population mauritanienne ne savent ni lire ni écrire ! Mais le revers de cette presse genre nouveau, c’est que ses auteurs sont facilement identifiables parce qu’ils se présentent eux-mêmes pour qu’on ne vole pas leurs œuvres sonores ! C’est là un excellent moyen de communication qui humanise certes les rapports entre les gens , mais comment peut –on troquer la plume contre un vocal à la portée de n’importe quel vulgaire peshmergas ou laissé-pour-compte ? La plume reste l’outil de communication le plus noble et professionnel qui donne des ailes aux vrais journalistes intellectuels, pour produire des best- Sellers ! La diffusion des messages vocaux à travers les social-médias doit faire l’objet d’une nouvelle législation, parce que c’est une sous culture qui encourage le partage facile des ragots et commérages !

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