Cheikh Errada : un saint au service des générations futures .

Cheikh Erradha est un jeune saint mauritanien , fils de chérif Saayidi ,donc descendant de la noblesse égyptienne ( Beni Hachim ) .
Il s’est illustré dés l’âge de 18 ans par le savoir, la pieuté et la béatitude. C’est donc, un jeune qui a grandi dans l’amour d’Allah !
L’homme a une préoccupation permanente : venir généreusement en aide aux autres à travers une série d’actions en faveur des démunis et des jeunes en déperdition scolaire et orphelins.
Son action est une sorte de véritable commissariat de lutte contre la pauvreté, avec des programmes plus concrets et bien ciblés, d’insertion des jeunes à travers une éducation coranique comme tronc commun et socle de base pour affronter les difficultés de la vie.
Le programme d’insertion va plus loin, parce qu’il englobe un volet "encouragement et financement" des mariages des lauréats et appui à leur insertion dans la vie active et professionnelle.
Au- delà de cette œuvre de développement prodigieux qui devrait inspirer les consultants du MAED, de la banque mondiale et du CDHLCPI confondus, l’homme possède un capital de relations internationales dignes des contextes diplomatiques modernes.
Au moment où nos savants et religieux occupent les écrans et micros des chaines de télévisions nationales et étrangères pour voler la vedette et manipuler les masses, Cheikh Errada travaille discrètement et efficacement au service de la Nation toute entière.

Socièté : une "Ghazraa close" à Arafatt .

La prostitution reste invariablement le plus vieux métier du monde, ayant débuté au sixième siècle avant Jésus Christ dans la Grèce de Solon, quand on a introduit pour la première fois , le mot argent dans la relation sexuelle .
Sous d’autres cieux, en 2012 après Jésus Christ elle se pratique encore , dans une Ghazraa close dans la Moughataa de Arafatt , l’ un des recoins les plus pauvres sur terre , avec des populations vivant certes en dessous du seuil de la pauvreté , avec un revenu inférieur à celui d’ un habitant de Sierra Leone ou de Tanzanie .
Mais la différence ici , c’est que dans la Grèce préhistorique, on avait légitimé ce rapport entre homme et femme pour justifier, soit disant , un besoin matériel impérieux. Tandis qu’en Mauritanie, cette pratique est passible de la plus lourde peine, république islamique oblige !
C’est contre nos valeurs, c’est contre nos pratiques, c’est contre notre société, c’est contre notre religion, c’est contre notre vie tout court !
Au lieu de lutter contre ce fléau et de le décourager à la source par des programmes d’insertion , de lutte contre la pauvreté et d’ aides sociales , certains hauts responsables politiques et militaires du pays en profitent au contraire , pour changer d’air dans les Ghazraa et les Tarhils éloignés .
Ils utilisent souvent des intermédiaires qui louent leurs services pour organiser des rencontres de plaisance entre ces responsables pervers et certaines jeunes femmes de mœurs légères venant de l’intérieur du pays.
La maison close la plus fréquentée actuellement, se trouve à Arafatt , au sud du marché Lekbeid , à la fin du prolongement de la Ghazraa de Arafatt , sur l’ axe reliant Dayaa 11 et route de Toujounine .
Le bordel commença vers 23 heures, quand une rabatteuse ouvre une boutique de voiles, inaugurant le bal d’un véritable va et vient de jeunes femmes voilés, accrochant des sacs de produits cosmétiques destinés au renouvellement systématique des maquillages pervers de la soirée .. L’incroyable business s’accélère à partir de zéro heure , et la Ghazraa close ne ferme ses portes aux allures de boutiques de voiles teintées au rouge à lèvres , qu’aux derniers appels du muezzin , pour la prière du Vejr . Pendant que le proxénète du jour se prépare cyniquement à la prière du Soubh , les femmes éteignent les lumières pour compter les recettes de la honte . Dans quel pays nous sommes ? Dites – nous ! Où est le ministre des affaires islamiques ? Où est notre police ? Où est le programme national de lutte contre le SIDA ? Où est la république islamique de Mauritanie ? Où est Ould Sidiyahya , Où est Ould Dedew ? Au secours , l'islam , ciment de notre unité nationale est menacé...

Douanes : un homme , une équipe , un dynamisme .

Le colonel Dah Ould El Mamy peut aujourd’hui se frotter les mains , du fait des réelles performances enregistrées, depuis qu’il est aux commandes des douanes, faisant de ce corps jadis perverti, un levier économique incontournable au service de la nation.
Avant son arrivée, on pouvait nommer n’ importe qui au poste de chef de visite, parce que la fonction n’avait pas de signification réelle et les vrais chefs des bureaux des douanes étaient les transitaires eux-mêmes, qui dictaient leurs conditions aux différents DGD qui se sont succédé !
Aujourd’hui, du simple préposé de la brigade "Enlèvements et Surveillance" du PANPA, à l’officier principal titulaire de bureau de Zouératt, passant par l’inspecteur de visite bureau-pêche de NDB jusqu’à l’agent du GIR, chacun est bien choisi sur des bases saines de compétence et de loyauté..
Au-delà des recettes toujours améliorées, la recette prodigieuse de Dah Ould Mamy est en ce qui la concerne, très simple pourtant, parce qu’elle tient à un seul maitre mot : tolérance zéro pour la fraude ! L’on comprend donc aisément aujourd’hui, pourquoi monsieur Dah Ould Mamy , avait été cité en plein conseil des ministres par le président de la république, comme un exemple d’ honnêteté et de rigueur !
Cette rigueur en l' occurrence , fait des émules au sein des différents bureaux des douanes, qui rivalisent désormais d’ardeur, parce qu’il n’y a plus de place pour les canards boiteux d’antan : le simple douanier étant devenu cultivé et connecté aux nouvelles technologies , rien ne passe plus entre les mailles des limiers de Dah , même pas les colis postaux ou des frais de voyage en euros , sur la frontière poreuse . Ces prouesses douanières savamment marquées, sont en train de faire école au sein de toute l’administration fiscale du pays, en quête de modèle d’organisation ...
L’autre originalité de cet officier supérieur exemplaire qui force l’estime par son humilité, son patriotisme et sa capacité de chef d’équipe , toujours à l’écoute de ses collaborateurs, est qu’il n’a pas de courtisans en dépit de la convoitise que suscite le fauteuil de DGD depuis toujours.
Au moment où ce corps s’apprête à célébrer sa fête demain 26 janvier, une distinction spéciale mérite bien d’être décernée à l’homme et à son équipe, pour leur dynamisme et leur rentabilité toujours croissante , au grand bonheur des finances publiques. En tout cas, ce jour là, le ministre Thiam Diombar notera forcément à juste titre, que sans la douane, il n’ y a pas de ministère des finances , ni d’ économie , ni de dépenses communes …

Echiquier politique : Naha tire son épingle du jeu .

Depuis qu’elle a été débarquée du gouvernement pour les raisons que l’on sait, Naha Mint Moknass , fait un profil très bas .
Au début, la première femme mauritanienne MAEC, s’est retirée au moyen orient en fréquentant les rois du Khalij arabique, question de se faire oublier un peu dans les salons singuliers de Nouakchott et de promouvoir, soit disant, l’image de la femme arabe dans le monde. Certains se réjouissaient bien du destin qui lui a été justement réservé, à cause de sa versatilité politique et sa démarche opportuniste fabuleuse.
Dans les milieux de l’UPR, on ne parle plus de la dame de l’ UDP, préférant traiter directement en cas de besoin , avec Sangott , son premier vice président et Sy Adama , le SG / PR indéracinable , malgré une lettre de retraite qui lui a été remise depuis plus de huit mois , avec accusé de réception !
Finis aussi les turbans de mise en scène et voiles UDP aux couleurs de l’ex PRDS, qui envahissaient les rues et places de meeting à l’ occasion des multiples déplacements de l’ex président Moawiya . Naha s’est donnée aussi à SIDIOCA, puis à Kadhafi, puis à l’UPR, puis …
Aujourd’hui, elle peut se la couler douce entre le Maroc et la France , parce qu’elle est assise sur la deuxième plus grande flotte de pêche, après Meyloud Ould Lekhal et Maurice Benza , après avoir roulé successivement tous les régimes . Naha est devenue d’ abord armatrice sous Moawiya qui lui a offert à une usine moderne de stockage et de congélation des produits de pêche d’ une valeur d’ un million d’ euros , qui a attiré les chalutiers étrangers, puis l’ argent libyen . Mais, plus que toute autre chose, Naha a aujourd’hui besoin d’un équilibre, qu’elle n’ arrive pas à retrouver , depuis que les Thouaar ont pris Tripoli et Saif El Islam !

EMEL 2012 : le commissaire CSA peut-il conduire le programme ?

Au moment où le pays se prépare à consacrer 45 milliards de son maigre budget pour venir en aide d’ urgence aux populations touchées par la sécheresse sur l’ ensemble du territoire national , force est de constater que le CSA qui va superviser cette opération vitale en partenariat avec la SONIMEX , reste toujours aux mains des prédateurs notoires , véritables Roumouz El Vessad encore oubliés , dans le très sombre immeuble de l’ ex SMAR .
Les observateurs notent que l’actuel commissaire monsieur Mohamedou Ould Leilé , est une genèse vivante de l’ ancien régime , qui été parachuté au CSA par Lemrabott Sidi Mahmoud vers les années 90 , pour s’ occuper de la direction de l’ action humanitaire , l’ aile la plus juteuse du département .
Ould Leilé est donc une momie du CSA, nourrie à la sève des démolisseurs gros calibres des biens publics , encore entouré de voraces de la même génération des rongeurs de blé comme Abdellahi Ould Sbai et Ould Mohamd Eradhi , entre autres termites devenues dangereuses , parce que connaissant parfaitement la mentalité des bailleurs de fonds et autres donateurs traditionnels faciles à berner , comme le gouvernement mauritanien .
Le vrai plan d’ urgence et l’ EMEL 2012 , commence nécessairement par le limogeage sans appel , puis l’ emprisonnement de Ould Leile et ses collaborateurs complices .
Quand on aura installé à leur place des hommes propres , intègres et compétents , on pourra alors mettre un œuvre , Emel 2012 , avec cette fois-ci un vrai Emel ( espoir) qu’il profitera aux récipiendaires .
De toute façon, avec cette équipe là, il ne faut pas s’attendre à des résultats convenables parce que l’actuel CSA est un petit cadre au niveau très moyen, venu à la faveur d’un marchandage tribalo-politique vulgaire, avec Bomba Ould Sidi Badi comme meneur de jeu.
Ould Leilé ferait mieux d’ ailleurs de revenir en Egypte pour poursuivre ses cours du soir qu’il avait commencé au centre de la ligue arabe , du temps de la médiocrité. Il n’est jamais trop tard d’apprendre, surtout qu’il ya du nouveau au pays des pharaons pour authentifier les vagues diplômes, obtenus par indulgence et appartenance idéologique, soit disant….

Changement à l' UPR : indisrétion au sommet ?

Le chamboulement tant attendu par l’opinion publique, pourrait intervenir incessamment au niveau de la direction du parti au pouvoir (UPR) et entrainer un remaniement ministériel profond qui emporterait le premier ministre Moulaye et la quasi-totalité de son équipe.
Selon des sources quasi sures, proches de Abdellahi Ould Ahmed Damou chargé de mission à la présidence, l’actuel directeur de cabinet à la présidence , monsieur Isselkou ould Izidbih serait pressenti pour conduire le futur gouvernement .
Moulaye le foreur inamovible PM , mérite bien d’être en fin déboulonné , à cause de sa dernière piètre prestation devant le parlement qui l’ a ridiculisé en direct sur TVM .
Izid Bih , pourrait céder sa place de Dircab à Ould Ahmed Damou , selon la même source curieuse .
On rappelle que ce dernier est un homme très proche de Ely Ould Mohamed Vall qui l’avait nommé en 2006, à la tête du CSA qu’il a recyclé en boutiques sis Charea Erizgh , aujourd’hui détenues par l’ ex première dame , Oum Ekelthoum mint Nahah .
En attendant ces grands changements, les observateurs spéculent en pensant que Ould Izid Bih a le profil bien mauritanien , d’ un premier ministrable : homme discret , peu connu des milieux politiques et appartenant à une collectivité tribale peu nombreuse , en l’ occurrence les Ideyghoub d’ Amourj ,connus pour être les parents de Messoud Ould Boulkhier . Ce qui est, conviendrez-vous , un autre atout important , par les temps qui courent ? Wait and see .

Quand la "colère" de la COD suscite l' ire des Imams .

Le vétéran des Imams des mosquées de Nouadhibou , a vivement critiqué le meeting que la coordination de l’ opposition démocratique( COD ) vient d’ organiser samedi dernier dans la capitale économique , sous le thème de la "colère" .
Selon l’Imam, l’islam interdit la colère qui n’engendre que les violences et les misères pour les peuples. Il a ajouté que le prophète Mohamed ( PSL), assimile la colère ( El ghadab ) au péché et qu’un fils de marabout comme Ahmed Ould Daddah , est mieux placé que quiconque pour le savoir . Au lieu d’exhorter les populations à la colère qui mène à la dérive, il devrait organiser un meeting pour leur apprendre l’endurance ( Essabr) , la bonne conduite et le respect du souverain ( weli El Amr) .
Ahmed Ould Daddah a pris le micro en plein meeting , pour répliquer à l’Imam du tic au tac, en précisant que l’immixtion de la religion dans la politique est justement à l’ origine des misères sociales.
Bedre Essine et Mohamed Ould Maouloud ont précisé tour à tour , que la politique n’est pas un système de croyances, mais une idéologie sociale. C’était donc , plus une sorte de conclave franc-maçonnique, qu’un meeting populaire de politiciens Mouslimin sincères , à la recherche de l' intérêt général . La COD a raté le train en marche et se limite aujourd’hui aux théories surannées comme ses députés périmés. Bedre Eddine , ente vem ! Est-ce pour courtiser la France- Afrique qui se dessine à l' horizon , après les prochaines élections d' avance perdues pour Sarkozy ? En tout cas, cette démarche ne lui vaudra jamais une place au soleil ! L'islam est une référence immuable et la malhonnêteté intellectuelle , suscite la colère de Dieu , le tout puissant plus que celle de la COD ! Cependant , ce meeting nous apprend au moins que cette coordination de l' opposition , est une génération ante- islamique (Asr El jahilia ) , dont il faut se méfier désormais.
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Meeting de la COD à Nouadhibou : quand Ould Abed se ridiculise .

En marge du meeting que l’opposition radicale , en l’ occurrence la COD( coordination de l' opposition démocratique) aux abois , vient d’ organiser ce samedi à Nouadhibou , l’ ancien ministre des affaires économiques sous le régime du CMJD , en l’ occurrence monsieur Mohamed Ould Abed , a tenu une conférence-débat sous le thème "économie mauritanienne et problèmes de transparence de 2008 à nos jours" .
Cet ancien ministre vient de découvrir apparemment , les vertus de la liberté d’ expression , parce que depuis qu’ il a quitté le gouvernement de Ely Mohamed Vall ( et il fallait vraiment un coup d’ Etat pour "ministrer" Ould Abeid !) , il tient conférence sur conférence ,pour étaler au grand jour ses âneries d’ économiste , soit disant ...
Le conférencier version nouvelle , semble méconnaitre qu’en démocratie , le mensonge conduit souvent à l’échec politique précoce.
On se rappelle en effet que , quelques mois avant la fin du règne du CMJD , il avait dressé un bilan flatteur de l’ économie mauritanienne qui selon lui , affichait un taux de croissance à deux chiffres ( au-delà de 10%) .
Dés l’ arrivée de Zeine Ould Zeidane à la primature , avec l’ avènement de SIDIOCA en 2007 , il a annoncé que la situation économique du pays était plus que catastrophique et qu’ on ne pouvait pas parler d’ un taux de croissance de plus de 4% .
Mais, comme Ould Abeid est diplômé es mensonges à l’université de Nice Sophia Antipolis au même titre que Zinzin, il continue à propager ses commérages sur notre économie oubliant que la Mauritanie est aussi un pays d’un million d’économistes.
L' homme peut maintenant chercher un autre fond de commerce, pour continuer à impressionner maitre Bettah , son ancien collègue de la justice de la même intervalle CMJdienne , devenu politicien nouveau genre .
En tout cas, les deux hommes doivent savoir que l’ère des commissions occultes est désormais révolue parce que tous les bâtiments publics ont été rénovés, et Mitsubishi a mis la clé sous la porte, après la livraison des 4X4 aux magistrats en 2006. Ente vem , Mahfoudh ?

poste de conseiller PR : duel entre barbouzes

"Pour un âne enlevé deux voleurs se battaient, l’un voulait le garder, l’autre voulait le vendre …" (La Fontaine)
Cette fois, ce sont les ânes qui se battent pour décrocher le poste de conseiller en communication à la présidence de la république .
Vous avez bien compris, il s’agit de CON et Ould Ebbeye alias Ould Oumère , un berbère de Idadfagha , tribu tâcheronne de l’ émirat du Trarza .
Pendant qu’il était en plein réveillon de fin d’année à Dakar, en compagnie galante d’ Ahmed Salem Bouna Moktar l’ex ambassadeur devenu banquier usurier , monsieur CON sauta au plafond , en apprenant que Moudir a en fin dégagé le fauteuil de conseiller au plais ocre , pour diriger la TVM .
Mais c’était sans compter avec Ould Ebbeye , le barbouze de l’avenue Vall Oumer de Rabat , qui lorgne ce poste depuis le temps du CMJD , quand Ahmed Ould Daddah avait accès chez Ely.com .
Les deux larrons se livrent une guerre de clochers par journaux inter- posés, et par l’entremise de certains généraux eux-aussi interposés et Interpolant.
Selon des indiscrétions en provenance des milieux proches du dircabPR , monsieur Izid Bih , le poste de conseiller en communication serait rayé de l’ organigramme , parce que ses différents occupants précédents et ceux qui gravitent autour d’ eux , ont porté préjudice à la politique de communication du pouvoir .
Dans les milieux de l’UPR , on dit que les deux postulants sont disqualifiés d’ office , car Cheikhna est tellement CON en communication qu’ il a publié des mensonges sur le parti au pouvoir , pour confirmer encore de nouveau ses misères éternelles . Quant à Ould Ebbeye alias Oumère , c’ est un peshmerga ancien enseignant de Mederdra que rien ne prédispose à une fonction à la présidence . C’est un nullard qui passe tout son temps à lire et à recopier le journal l’Humanité, époque Georges Marchais.Espérons quand même , que 2012 nous réserve plus intéressent que cette rivalité entre médiocres calamités !

SOMELEC : silence , on disjonte les fournisseurs !

Une affaire de fournitures de groupes électriques couve actuellement entre la SOMELEC et l’un de ses principaux fournisseurs étrangers auprès duquel elle vient d’acquérir récemment, plusieurs groupes pour régler les problèmes de délestages devenus récurrents dans la capitale économique..
Au moment du règlement de la facture, la SOMELEC s’est rétracté prétextant que l’un des groupes ne répond pas aux critères précisés lors de la passation du marché, particulièrement le volet relatif au nombre d’heures de fonctionnement.
Selon les techniciens à Nouadhibou , les dockers de Ould Bihé , la momie de la SAMMA qui s’ occupait de la consignation , auraient endommagé le carter du groupe en question avec une vieille grille de la SNIM , ayant le même âge que Ould Bihé et Ould Heyine confondus .
Mais le fournisseur estime que l’argument de la SOMELEC ne tient pas une seconde, parce que c’est la SAMMA qui est responsable de cet accident de transit.
Les mauvaises langues disent que le directeur général de la Société d’électricité, monsieur Béchir n’est qu’un vulgaire courtier, pratiques dont il a hérité du temps où il était directeur de la centrale thermique de Nouakchott. L’homme est à la solde des entreprises étrangères ,dont Intech Italia et autres …
Il passe tout son temps à faire des shorts listes au lieu de faire jouer librement la concurrence entre postulants !
La dernière affaire en date porte sur l’actuel projet de centrale électrique de 120 MW , financé par le FADES à hauteur de 210 millions de Dollars, dont Béchir avait confié le marché à INtech Italia .
Mais ce délit d’initié retentissant a provoqué un grand tollé dans le milieu des concurrents d’ Italia , et la marché a été annulé par la suite . Son adjudication est fixée au 28 Février prochain , mais rien ne semble arrêter les appétits béchiriens qui va même plus loin , en conditionnant les soumissions à son avis personnel . Tels sont , s'il vous plait , les défis spéciaux qui préoccupent monsieur Béchir , qui cherche à améliorer la production thermique sans s'électrocuter , en se mouillant !

Quand l' UFP et Tawassoul s' intéressent au PANPA .

Il est établi que les islamistes radicaux et les Kadihines sont omniprésents dans toutes les fédérations de Mauritanie et dirigent la CGTM par l’intermédiaire de Nahah des Kadihines et de Mohamed Ahmed , un islamiste de Tawassoul .
Après avoir essayé de paralyser la SNIM et le secteur de l’enseignement en manipulant les cheminots et les profs , les voilà qui se retournent aujourd'hui vers le port de Nouakchott en instrumentalisant l’insignifiante fédération des transitaires , que dirige de facto le neveu de Mohamed Ould Mohamedou , le RFD ex directeur général des douanes, en l’occurrence le sieur Sidi Mahmoud alias Jemal Ould Safline Ould partie sans l’autre partie de TC40, Ould groupage , Ould Mohamedhine Vall Ould Edneiden .
Ces manœuvres funestes de l’UFP tendent à utiliser la nouvelle race des transitaires ignorants , contre la stabilité du pouvoir par provocations des agitations sociales au port de Nouakchott jusqu’ici paisible . Cela intervient à un moment crucial où le pays fait face à des défis quasi ontologiques comme la sécheresse, l’emploi des jeunes, la sécurité, les Moufcidines , les infrastructures de base , la pauvreté , la santé , l’ état civil , l’ éducation et surtout les élections législatives et municipales qui approchent .
Mais l’objectif machiavélique des Kadihines est d’arriver au pouvoir par tous les moyens, en dressant les fédérations contre le pouvoir en place et quand cela est opportun, il les utilise pour l’anéantir.
Depuis quelques temps, l’entrisme des Kadihines atteint les cotes de l’atlantique en trouvant facilement chez les transitaires du port des simples marionnettes et des ficelles faciles à tirer, parce que pour la plupart des cupides inconscients, à la recherche de l’argent !

En tout cas, Mohamed Ould Maouloud , Jemil Ould Mansour et leurs acolytes de la COD feraient mieux de s’inspirer de la démarche de Messoud qui a mis l’ intérêt supérieur de la nation au dessus des complots mesquins et sataniques contre la patrie . Il faut savoir prendre le train en marche , au lieu de chercher à provoquer des crises pour perturber la bonne marche de l’ Etat …

Prime spéciale de 4% : quand les parachutes dorés se retournent contre le ministre .

Il s’agit d’une affaire de bonus annuel au titre de recettes exceptionnelles, pour les douaniers et agents du fisc ayant dépassé leurs prévisions annuelles.
Elle est initiée par Thiam Diambour l’actuel ministre des finances , lors de son passage à la direction générale des impôts , qui lui a permis de reformer le statut du directeur général , faisant donc de lui-même un comptable principal au même titre que le trésorier général de la république qui bénéficie d’ un intéressement annuel sur toutes les traites qu’ il avalise , pour encaisser parfois des dizaines de millions par mois , sans aucun effort spécifique
Une fois promu ministre des finances, le Diambour commença très vite à distribuer des primes exceptionnelles au profit des conseillers et chargés de mission , directeurs et sous-directeurs de son département , entrainant ainsi les frustrations qu’on connait aujourd’hui dans tous les autres cabinets ministériels .
Ce sont justement ces parachutes dorés qui suscitent actuellement la grogne dans les milieux des douanes qui réclament une prime de 4% indexée sur les recettes exceptionnelles déjà enregistrées.
Mais comme les douaniers ont été stimulés par cet encouragement en réussissant des performances exceptionnelles au titre des exercices 2010 et 2011, le bonus réclamé est devenu énorme.
Le ministre s’est alors rétracté en procédant purement et simplement à l’annulation de l’arrêté instituant cette gratification qui est devenue par la force du droit, obligatoire pour les deux dernières années (2010 et 2O11) .
Certains anciens officiers des douanes à la retraite viennent de prendre la décision d’ ester en justice le ministère des finances , justifiant leur démarche par le principe de la non rétroactivité du nouvel arrêté d’ annulation .
Si le ministre, lui-même bénéficiaire de ce bonus, y renonce par hypocrisie et calculs mesquins parce qu’il bénéficie d’autres avantages incalculables dans le cadre du fond en commun, les retraités colonels Attigh , Mangane , Semane et consorts n’ ont plus rien à perdre et tout à gagner dans cette bataille juridique , pourtant perdue d’ avance . Un seul gagnant dans tout ça : il s’agit du DGD colonel Dah Ould El Mamy, l’artisan exceptionnel du rendement douanier, qui reste au dessus de la mêlée pour préserver l'honnêteté et le professionnalisme de ses hommes qui s' apprêtent à commémorer leur fête en beauté et dans la dignité...Telle est la vraie prime qui compte à cent pour cent et qui prime d'ailleurs le grade de Général !

BCM : est-ce la fin de la lune de miel entre Ould Raiss et Nouegued Junior ?

L’année qui s’achève aura été dure en révélations sur la banque nationale de Mauritanie (BNM), sa cuisine interne et les connections particulières entre son patron et le gouverneur de la BCM , le fameux Ould Raiss made by HCE .Ce lien tient-il toujours , surtout quand on s’en tient aux récentes conclusions du rapport de la mission de supervision de la banque centrale ( BCM ), qui a fait récemment un long séjour inexpliqué chez Noueygued junior .
Les conclusions de cette mission ont fait l’objet de correspondance particulièrement intéressantes , entre l’institution émettrice et la BNM , dont le patron très poltron tremble depuis, par crainte de se voir appliquer les pénalités en matière de législation bancaire.
Quelque part , Ould Raiss le gouverneur juriste égaré dans les sombre labyrinthes de la banque centrale, aurait trouvé son compte dans ce jeu par le truchement de l’analyse économique des magouilles dont il a le secret.
Selon le nouveau directeur adjoint de la caisse de la banque centrale, monsieur Ould Raiss se sucrerait actuellement à une vitesse lumière en chuchotant en privé, qu’il sera incessamment appelé à d’autres fonctions dans le cadre des grands changements en perspective !
Pendant ce temps, Ould Bouna Moctar l’ex ambassadeur devenu banquier , passe des nuits blanches à Dakar en réveillonnant avec Cheikhna Ould Nenni , à la recherche des nouvelles de Moustapha Ould Limam Ecavii . On rappelle que la banque de l’habitat ou la boutique d’ Ajouer , est un cancre pour ne pas dire un mauvais élève de la BCM .
De l’avis des collaborateurs les plus avisés du gouverneur, les rapports de Ould Raiss avec Noueygued junior sont incestueux. Mais, 2012 risque bien d’être une année de divorce après des noces bien arrosées, au grand dam de la crédibilité de l’institution émettrice.
Au moment où les grand magnas de la finance mondiale pronostiquent une nouvelle année de tous les dangers financiers , Ould Raiss se contredit indéfiniment en annonçant des mensonges à ses collaborateurs, du reste nullards .
Pendant qu’il martèle des indices de croissance que le FMI esquive volontairement dans ses différents rapports, les hausses quasi hebdomadaires des prix du carburant entre autres , ne laissent plus aucun doute sur une inflation galopante de l’ouguiya …