Si les différentes manifestations de soutien qui se sont déroulées en faveur du HCE, sont sincères dans leur élan actuel, nous seront au rendez-vous. Eh bien, les jeux sont faits et le général Mohamed Ould Abdel Aziz passera au premier tour, avec 70% des voix et un taux de participation maximal de 65%.
Les grandes lignes de son programme, telles qu’exposées dans les différentes étapes de son périple à l’intérieur du pays, sont connues : développement intégré focalisé sur les infrastructures (électrification totale du pays, approvisionnement en eau, axes routiers, renforcement de la couverture sanitaire, refonte du système éducatif, amélioration des conditions de vie des citoyens, justice pour tous, lutte sans merci contre la gabegie, renforcement de l’unité nationale, promotion des jeunes et des , programmes en faveur des souches les plus défavorisées à travers des approches pour mettre définitivement fin aux séquelles de l’esclavage) ; voilà en résumé, ce que sera le programme du général, candidat à la magistrature suprême.
Grâce à ce qu’il a fait en moins de huit mois, et que ses prédécesseurs n’ont pas fait en quarante ans, Ould Abdel Aziz sera plébiscité. Et c’est cette perspective de plébiscite inéluctable qui donne déjà, une "diarrhée électronique " 1000 baguettes à Taqadoumy. Entre temps, Messaoud le Hapnol peut faire les va-et-vient entre Nouakchott et Lemden, sans occuper les rues. Bedrechine, iInte vem,?
Deux décisions courageuses qui ont rassemblé tout le peuple mauritanien, toutes tendances confondues, resteront historiques, à savoir l’expulsion sine die du représentant diplomatique de l’entité sioniste sur notre territoire, et le règlement définitif du passif humanitaire, accepté par toutes les parties concernées. Qui peut faire mieux ? Personne. Quoi qu’on en dise, Ould Abdel Aziz a déjà conquis tous les cœurs de toutes les communautés mauritaniennes.
Les prochains candidats à la magistrature suprême du pays, auront beaucoup à faire pour imaginer un programme acceptable pour le pays, parce que tout est déjà fait, par le général chef de l’Etat.
En plus, même sans avoir été élu pendant la transition, son bilan est déjà hautement positif, en ce qui concerne la stabilité des prix et la sécurité intérieure.
La question qui reste posée est de savoir est-ce qu’il y’aura un deuxième tour. Tout dépendra du nombre des candidats et de leur crédibilité…
Un autre point demeure aussi en suspens : celui de la conduite de notre administration pendant le scrutin, étant données sa versatilité et ses magouilles légendaires. Sera-t-elle à ce rendez-vous si important pour l’avenir et la stabilité de notre pays ?
Et le gouvernement de Moulaye, que deviendra-t-il ? Comment seront-nous gouvernés pendant les 45 jours ?
En tout cas, le poste d’ambassadeur à Bruxelles est toujours vacant. Moulaye, le mauritano-belge ne chômera pas peut être. Mais, bon débarras pour la Mauritanie.