Les députés et maires sortants, majorité et opposition confondues,
ont largement profité du trésor public en touchant des salaires faramineux
alors que leurs mandats ont expiré depuis trois ans et ils le savent bien !
Pourquoi des parlementaires qui légifèrent sont-ils ceux là mêmes
qui acceptent des salaires immérités ?
Les prochaines élections doivent être l’occasion pour le
peuple mauritanien de moderniser son parlement, en choisissant des candidats alphabètes
éduqués, formés, familiers du citoyen …Cela exige des partis politiques de bien
réfléchir sur la présélection des candidats aux prochaines élections législatives
et municipales du 23 novembre !
Il est temps de finir avec les députés ‘’haut-parleurs’’
qui ne savent qu’applaudir les propositions du gouvernement, et les opposants
qui ne voient que du mal dans tout ce qu’on fait !
Est-ce que les état majors des différents partis sont
capables d’imposer des candidatures à la mesure des défis auxquels le pays fait
face par les temps qui courent ?
L’opposition nous a habitués au chantage à la veille de
chaque échéance, en menaçant de boycotter, mais après quelques coulisses, ils
reviennent à la raison ! Qui sera majoritaire dans la prochaine assemblée
et conseils municipaux ? Seul Dieu sait que décideront les urnes !
Le moment est venu cependant de dire adieu à ceux qu’on appelle
les députés BASEP ( O.Maham , Ould Babana , et autres ) qui ont assez bien joué
leurs rôles et profité de l’ État en plaçant les leurs dans des postes
convoités ! Il faut privilégier le principe de l’alternance démocratique et,
de toute façon, l’électeur de 2013 est loin d’être celui de 2007,
et ceci pour les deux raisons suivantes entre autres :
-
Un grand pourcentage de la
nouvelle liste électorale n’avait pas 18 ans en 2007, parce que ce sont des jeunes
pour la plupart éduqués, sachant déjà ce qu’ils veulent et capables de discerner
entre le bon et le mauvais candidat !
-
L’électeur classique, en a
ras le bol de voter toujours sur commande …
Le succès de chaque parti
politique dépendra donc en grande partie, de son choix des candidats, dans les
prochaines échéances ! Est- ce sera le vrai changement ? Peut-être bien …