On apprend qu’il ya déjà une liste de plusieurs candidats qui se font annoncer : Mohamed ould Abdellaziz, Ely ould Mohamed Vall, Moawiya ould Sid Ahmed TAya, Ahmed Ould Daddah, Ahmedou ould Abdalla, Messoud Ould Boulkheir, Mohamed ould Maouloud, Sghair Ould Mbarek, Kane Hamidou Baba, Ba Mamadou Ibra, Naha Mint Mouknass et la liste serait longue.
LTV fait le pronostic suivant au premier tour : Mohamed ould Abdel aziz(24%), Moawiya (24 %) , Ely ould Mohamed VALL (15%), Ahmed ould Daddah (11%), Messoud ould Boulkheir (10 %) , Sarr Ibrhima (6%) , Ahmedou Ould Abdalla ( 5%), Sghair olud Mbrek (1%) , Ahmed Ould Maouloud ( 4%) , Kane Hamidou Baba( 0%), Naha Mint Mouknass (0%) .
Il va sans dire que si le premier tour est tel, il y aura un deuxième tour entre Moawiya et Ould Abdel Aziz ! Eh oui, c’est la vie, démocratie transparente oblige ! Maintenant où vont basculer les autres voix, surtout celles de Ely Ould Mohamed Vall, qui va se trouver devant un dilemme cornélien : choisir entre son cousin germain et Moawiya, son ancien patron retrouvé ?
Messoud et Sarr quant à eux, feront alliance avec le diable contre Moawiya. Mais personne ne peut prédire le deuxième tour, étant donnée l’instabilité de l’électeur mauritanien.
Comment peut-on expliquer alors les 24% de Moawiya ?
Depuis le coup d’Etat du 3 Aout 2005, le mauritanien lambda regrette profondément l’époque de Ould Taya caractérisée par l’abondance et la sécurité. Puis vint l’intervalle de Ould Abdel Aziz, qui devient indéniablement populaire avec les mesures à caractère social, le règlement du passif humanitaire et l’amélioration des conditions générales de vie des populations.
Ould Mohamrd Vall, quant à lui, a assuré une transition exemplaire aux yeux des observateurs internationaux, entre 2005 et 2007. En plus, Ely ne compte pas beaucoup d’ennemis.
Messaoud retrouve ici son électorat haratine et celui des nationalistes arabes grâce à sa position anti putsch des le départ.
Ahmed Ould Daddah quant à lui régresse, à cause de ses positions instables qui ont provoqué la saignée de son parti, le RFD.
Ahmedou Ould Abdella ou le Pérez de Cuellar de Mauritanie, aura peut être moins de 5% et risque de perdre son poste de représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, pour la Somalie, avec 10 mille dollars de salaire net par mois, loin des réalités mauritaniennes.
Depuis plus de 40 ans, l’homme cultive an American way of live. Pendant qu’il sillonnait les capitales du monde, l’électorat du Hodh a beaucoup changé et de composition et de positions.
Le paysage politique n’est plus le même, ni à Timbedra ni à Hssey Abdalla (son fief de jadis).
Il a intérêt donc à réfléchir plus d’une fois, avant de perdre son poste lucratif onusien.
Il faut qu’il évite l’expérience de Ahmed Ould Daddah en Centre Afrique, quand il était représentant de la Banque Mondiale dans ce pays.
Naha Mint Mouknass, l’ingrate dame fabriquée de toutes pièces par Moawiya (avec une flotte de pêche industrielle et une usine de traitement de poisson d’une valeur de 1million d’euro), qu’on appelle aujourd’hui Benazir Bhutto de Mauritanie, doit remercier le tout puissant, d’ avoir obtenu les signatures des conseillers municipaux, dont l’ UDP (turbans et voiles confondus) , ne compte plus aucun .Son score s’expliquerait par la présence parmi ses électeurs, de femmes illettrées, qui ne cherchent pas à promouvoir le genre. Taqadoumy enti vem !
Sghair Ould M’bareck quant à lui, a juste obtenu la voix de son ancien directeur de cabinet, plus celle du phénomène Mataa, qui roule actuellement HADEMINE de l’ATTM, en se faisant recommander par le général Aziz, dit-il.
Monsieur Sghair a eu aussi les voix de ses enfants, surtout la bachelière malgré elle…
Quant à Kane Hamidou Baba, son score reflète la vérité que lui a crachée, un jour, Boidiel le téméraire, sur les antennes de RFI : « Monsieur Kane, je suis d’accord de débattre avec vous, mais je voudrais faire savoir au monde entier et à tous les auditeurs de RFI, que vous êtes né sur la rive Sud du fleuve Sénégal et que, c’est en 1985, que vous avez fait vos faux papiers d’Etat Civil, mauritaniens. Maintenant, parlons de ce que vous voulez (dixit Boidiel Ould Houmeid)».
Au delà de cette analyse, le problème qui se pose à tous les candidats, ce n’est pas la campagne, mais surtout, de cueillir les signatures des conseillers municipaux, exigées.
Il semble que depuis qu’on paraphé l’accord de Dakar, la bourse des signatures est montée en flèche. Aujourd’hui, le conseiller municipal exigerait 10 millions d’ouguiyas pour une simple signature.
Ça, c’est l’impact négatif des accords de Dakar sur les candidats… Qu’importe, faites vos jeux, rien ne va plus !