Imaginez la délégation mauritanienne dans un long couloir
des nations unies où seuls les drapeaux sont les repères pour trouver son pays !
Ils viennent comme des chamelons s’approcher
du drapeau et font le tour de l’assemblée nationale des Nations unies pour
trouver leur place … Ils seront passés par là dix fois , mais les nouvelles
couleurs de Bilad Chinguitt se confondent avec celles des pays asiatiques et autres …
La délégation mauritanienne est fatiguée et fait appel à
Nouakchott pour savoir où se trouve le rouge, mais la voix de Nouakchott pense plutôt
au cycle menstruel de son épouse ! Il répète à la délégation perdue :
« Regardez bien, le rouge est en bas … »
Cette situation inconvenable se répétera à plusieurs
reprises à travers le monde et il faut s’attendre à d’autres conséquences !
Donc, faiseurs des drapeaux, pensez aussi aux dégâts que fera le changement de l’hymne !
Des pays nouvellement indépendants qui sont visités par
notre président en visite d´État ne manqueront pas de faire jouer un hymne qui
est ni ancien ni nouveau … Pauvre Mauritanie ! De toutes les façons, les
hommes du désert que nous sommes, sont habitués à se perdre et à se retrouver !
D’autres inconvénients
apparaitront au fur et à mesure qu’on utilise ces nouveaux symboles de la souveraineté !
La vraie question qui se pose est de savoir que quand une constitution subit
une plaie, il est difficile de la cicatriser parce que d’autres petits malins auront
l’idée de faire des nouvelles blessures !
Le Myanmar (ex Birmanie), a changé de nom et de drapeau mais
il reste toujours une dictature honteuse et féroce !