lundi 22 décembre 2008

Le plein air de Sidioca : une libération encombrante


La libération de l’ex président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi ce 21 décembre 2008, est bien passée inaperçue.
Seul Sidi lui-même en a fait la publicité, dans les chaînes de télévisions étrangères, parce qu’il ne pouvait pas supporter le silence assourdissant qui a accompagné cet événement… Lol
Les FNDD quant à lui, aurait bien préféré que Sidioca reste en résidence surveillée à Lemden, pour continuer son fonds de commerce.
Maintenant que Sidioca est libre de tous ces mouvements, le Front n’a plus rien à vendre.
Parmi les réactions étrangères, il y en a une qui a été bien mortelle pour la cause de Sidi : c’est celle de la France, par la bouche de son ambassadeur à Nouakchott, qui demanda au président déchu de participer aux journées de concertation sur la démocratie.
Puisque personne n’était au rendez-vous à Nouakchott, Sidioca a préféré prendre la fuite vers Lemden.
Son interview dans le journal Le Monde a été provocatrice pour la junte, surtout quand il promet d’aller assister au sommet de l’OUA, fin janvier prochain à Addis-abeba. Va-t-il le faire ? Il essayera sûrement, et comme les choses évoluent si rapidement en Mauritanie, Sidi pourrait bien se réconcilier avec son tombeur-ex protecteur : vous avez bien compris, il s’agit du Général Mohamed Ould Abdel Aziz, Chef de l’Etat.
En contrepartie, ce dernier classe l’affaire de la fondation KB et les autres dossiers de Sidioca, (surtout son élection frauduleuse à la Magistrature Suprême et le théâtre de son investiture, au palais des congrès).
N’a-t-on pas vu récemment en Centrafrique, une scène similaire : David Dacko, ancien président centrafricain élu, embrassant ce vendredi 19 décembre 2008 son tombeur, l’actuel président, le Général Bozizé ! Mais tout dépendra de l’attitude de Amal et de Khattou.
Dans cette dernière approche, la collectivité EWLAD BISBAA, aura un rôle vital de rapprochement à jouer, pour éviter au pauvre peuple mauritanien les sanctions et le désastre économique qui les accompagnera. WAIT AND SEE.

Mohameden Kar : un consul en cache un autre.


On a appris récemment la nomination de Cheikhna Ould Nenni comme consul général de la Mauritanie à Dakar.
Mais on apprend aujourd’hui encore qu’il est désormais secondé par un certain Mohameden Kar qui serait lui, le vrai consul.
Comme d’habitude, Cheikhna Ould Nenni continuera donc à jouer le rôle de paravent, qui lui est habituel.
Mohameden Kar, précisions-le ici, a fait un passage peu enviable à la BAMIS : bonjour donc les dégâts pour la trésorerie du consulat, qui sera à la merci de ces deux individus aux appétits lancinants pour l’argent des autres.
Si les sénégalais ne connaissent pas Mohameden Kar, la société des eaux minérales Ech-chiva, connaît bien l’homme à "la main légère". Bedene ente vem ?

A l’occasion des vacances de fin d’année, LTV cesse de paraître pendant une semaine. Le temps que Sidioca peaufine sa stratégie à Lemden, pour affamer le peuple mauritanien, nous changerons nous aussi, de fusil d’épaule. N’est-ce pas ? Ley.
Meilleurs vœux et à l’année prochaine, INCHA ALLAH.

dimanche 21 décembre 2008

L’homme de l’année 2008 : Mountazer Al-Zaïdi


Le journaliste irakien qui jeta ses chaussures sur la figure de George Bush, le président de la première puissance du monde, restera non seulement l’homme de cette année 2008 qui s’achève, mais aussi le héro de tous les temps.
Personne ne pouvait imaginer un jour que George W. Bush, finira en chien en plein Bagdad, sous les insultes accompagnées de jets de chaussures, d’un jeune journaliste irakien, qui cria tout haut, ce que tout le monde pense tout bas : « espèce de chien, tu as tué tant de milliers d’irakiens ».
Les chaussures, certes de couleur noire, sont devenues en or et au prix inestimable.
Bush s’est transformé ce jour là en petit comédien, jouant un rôle de figurant dans une pièce de théâtre, affichant un sourire de Moul Essikine (sourire de celui sur lequel, plane la menace d’un couteau aiguisé sur la gorge).
Quelle fin peu glorieuse pour le maître du monde, dans ses derniers jours, à la fin de son dernier mandat ! Lol.
Bush a dit tout simplement, que le jeune homme irakien cherchait à passer à la télévision, et il a réussi.
Mais nous pouvons dire aussi au sujet de Bush, qu’il cherchait à savoir le sentiment des irakiens sur lui et il a réussi…

Taqadoumy cherche refuge politique aux USA


On apprend par Taqadoumy lui-même qu’il serait visé par les services de renseignements mauritaniens, lui reprochant d’avoir publié les PV de Ould Semane et consorts.
Selon le même Taqadoumy, les RG mauritaniens chercheraient à savoir les sources par lesquelles il a obtenu les PV en question.
Beaucoup pense plutôt, qu’il s’agit d’une manœuvre entreprise par le directeur de publication de Taqadoumy, monsieur Hanefi Ould Ndah Ould Fatou Niasse, grâce à laquelle il a obtenu un visa pour les USA.
Selon les informations de LTV, Ould Ndah est déjà d’ailleurs de l’autre coté de l’Atlantique. Bon débarras pour celui qui a critiqué tout le monde, mêmes les imams de mosquées, pour avoir dit la vérité sur la démocratie qu’on veut nous imposer.
Décidemment, tous les moyens sont bons pour avoir un statut de réfugié chez l’oncle SAM qui semble d’ailleurs bien accueillant pour les mauritaniens, type Taqadoumy.
En attendant, Taqadoumy ferme sa gueule, et il y’a actuellement moins de diarrhées chez les visiteurs comme Deyloul, (intelligence-nouvelle) et autres excréments de pseudonymes comme Ould Mauritanie et consorts. Mais Taqadoumy était une véritable prostituée en Mauritanie et peut exporter ce plus vieux métier du monde, vers les fils de l’oncle Sam qui raffolent déjà de la chose, pour continuer à le déshonorer, comme une vilaine "belle de jour" ! N’est-ce pas ? Ley.

Rectificatif chez les Peshmergas.


Ces journalistes qu’on appelle communément les peshmergas, avaient l’habitude de faire la porte à porte, pour vous demander de l’argent contre la publication de vos louanges, dans leurs feuilles de choux.
Du temps de Ould Taya, c’était rentable, Mais depuis le 06 août 2008, les peshmergas ont changé eux aussi, de méthode de quémander.
Ils ratissent aujourd’hui les ministères en vendant des fausses Moubadara de soutien (initiatives de soutien).
Comme ils viennent par nuages séparés, sans coordination, ils ont trompé la vigilance de certains ministres qui se sont fait racler par deux fois.
C’est le cas du ministre des Pêches : un groupe peshmergui vint le voir le matin, pour lui proposer une moubadara que le ministre accepte, en leur donnant un RV l’après midi, pour leur remettre l’enveloppe destinée à soutenir la soi-disant moubadara.
L’heure du RV venue, un autre groupe peshmergui se présenta chez le ministre qui, sans vérification aucune, leur remet une enveloppe de 150.000 UM.
Contents de leur butin, les peshmergui prennent l’argent par deux mains, pour ne pas se faire remarquer.
Mais voilà que juste après, arrivent les vrais auteurs de la fausse moubadara, venus le matin. Le Secrétaire particulier les introduit chez le ministre qui les voyant, dit en sursautant : « je viens de vous donner cent cinquante mille ouguiya, allez-y… libérez le plancher ».
Les peshmergui répondirent en chœur : « ce n’est pas nous, Monsieur le Ministre, nous les connaissons même pas ; vous aviez rendez-vous avec nous ». Voilà des peshmergueries, nouveau genre !
Le HCE doit étendre son opération mains propres, en libérant le pays du phénomène des peshmergas, ces houligans de la plume, qui nous ravagent.

jeudi 18 décembre 2008

Invités des Etats généraux de la démocratie : la liste nous ramène en arrière.


On attendait avec beaucoup d’impatience la date du commencement des états généraux de la démocratie. Ce qui est fait enfin : le 27 décembre 2008.
Mais ce qui déçoit les citoyens, c’est la liste des participants invités.
Il y’a un recours massif à la féodalité, avec l’invitation des personnalités traditionnelles comme les chefs de tribus, les émirs, etc.
Mais que peuvent apporter ces derniers à l’amélioration de la constitution ou à la rédaction des nouveaux textes de droit moderne, devant répondre aux besoins du troisième millénaire ?
Ces personnages qui sont déjà vomis chez eux, ne peuvent plus rien apporter pour l’avenir.
Critiquer c’est facile, nous dira-t-on, mais que peut-on apporter à la place ? Eh bien, la réponse est facile : le meilleur cadre pour la réussite des journées de concertation sur la démocratie, est de les confier aux cadres mauritaniens compétents et honnêtes, qui ne manquent pas du reste, en les joignant aux parlementaires et les conseillers municipaux, en plus des représentants de la société civile.
Confier déjà l’organisation de ces états généraux de la démocratie à un premier ministre, qui ne connaît rien à la Mauritanie, ni a ses institutions, en l’occurrence monsieur Laghdaf des ONG belges, c’est la plus grande erreur. Qui sème le vent, récolte la tempête…
Ces journées de concertations tant attendues, risquent d’aggraver la crise politique déjà persistante et de creuser le fossé entre ceux qui soutiennent le HCE (ou qui veulent le soutenir) et ceux qui sont contre le changement du 06 août.
En tout cas, que ceux qui pensent que les élections présidentielles sont pour demain, se détrompent, parce qu’il faut donner aux journées de concertations réussies ou pas, un minimum de cinq mois. Puis, s’il y aura réforme de la constitution, il faut un référendum et un minimum de trois mois (un mois quarante cinq jours pour les listes électorales et un mois quarante cinq jours pour les opérations de vote).
Viendra enfin, le dernier stade des élections présidentielles, auxquelles il faut donner six mois au minimum (deux mois pour la liste de candidats, deux mois pour la campagne présidentielle et deux mois pour les deux tours).
Tout cela est un délai minimum : donc environ deux ans nous séparent du retour à l’ordre constitutionnel.
Nos visiteurs doivent donc s’accoutumer aux casquettes des militaires, ce qui est bien, parce qu’ils nous garantissent déjà la sécurité et les bons prix des denrées alimentaires.

Après les Etats généraux de la démocratie : quel sera le Premier ministre de la transition ère nouvelle ?


« Qui commence, finit ». Les journées de concertations tant promises auront enfin lieu, conformément à la promesse du Général Président du HCE, Chef de l’Etat.
On pense déjà à l’après concertations.
Parmi les recommandations attendues, il y’aura certainement la nomination d’un nouveau gouvernement de transition cuvée 2009, qui sera chargé de la mise en œuvre des nouvelles recommandations sur le référendum relatif à la révision de la constitution, en particulier ses dispositions concernant la définition des relations entre le président de la république et l’Assemblée Nationale, d’une part et le rôle de l’armée dans le pays, d’autre part.
On parle déjà dans certains salons, du nom de Mohamed Lemine Ould Guig comme Premier ministre de ce gouvernement de transition version HCE.
En effet, Ould Guig alias "tête de serpent", réunit toutes les conditions pour accéder de nouveau à la primature :
- Issu de l’Est
- D’une tribu numériquement insignifiante
- Homme d’expérience, "intello moderne", raisonnablement sans allergie au profit de la chose publique, il a surtout de la personnalité pour conduire une équipe de transition.
On parle aussi de Cheyah Ould Ely dit Napoléon filou, comme secrétaire général de la présidence.
Voila en tout cas, les premiers noms du prochain gouvernement de transition, après ces Etats généraux de la démocratie.
On évoque également la probabilité de l’entrée d’Ahmed Ould Daddah dans ce gouvernement. Mais cela risque de fausser tout le jeu et il y’aura une ère nouvelle, dans une ère nouvelle. Ley.
A suivre…

mardi 16 décembre 2008

Messoud Ould Boulkhair : ce hapnol qui cherche à détruire la Mauritanie, depuis sa naissance malheureuse jusqu’à nos jours !


Sanctions ou pas sanctions, interdictions de visas ou pas, embargo ou guerre mondiale contre le HCE : une chose est cependant sûre : les mauritaniens n’accepterons plus le retour au pouvoir de SI IDIOT QUE ÇA (Sidioca) et les autres "voleurs nationaux"comme Koréra Issagha, Ould Kebd, Amajar, Moissa Fall, Jemil le griot raté et tous les kadihines et islamistes marchands de mensonges et de la déstabilisation, par machination secrète.
S’agissant de Messoud Ould Boulkhair, le hapnol président d’une Assemblée Nationale avec 5 députés sur 95 comme soutien, il est toujours entrain de sillonner les capitales africaines et européennes, pour mettre la Mauritanie à feu et à sang.
Il joue sur la couleur de sa peau et son statut d’ancien esclave, pour mentir aux différents pays visités, et raconter des bobards.
Il essaye de revivre les problèmes qui divisent le pays, surtout entre négro-mauritaniens et arabes.
Le citoyen mauritanien moyen, ne comprend pas la négligence des autorités actuelles vis-à-vis de la conduite criminelle de Messoud, qui voyage à travers le monde entier avec l’argent du contribuable et passeport diplomatique, pour ternir l’image de marque du pays.
Cet ancien esclave est l’expression de l’ingratitude elle-même, vis-à-vis d’un pays qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui : président de l’Assemblée Nationale se promenant avec des centaines de millions de dollars, en insultant qui il veut, y compris "ses propres maîtres". C’est ce qu’on appelle "monter la natte" (etloua lehseyra).
Il n’a qu’à monter toutes les nattes du monde, mais on doit au moins, arrêter à financer ce danger public qu’est Messoud. Il n’apportera de l’étranger que les antagonismes dangereux et les ingrédients pour une guerre civile qu’il prépare depuis l’age zéro.

Le scandale des scandales : Contrat MCM/Mauritanie, tout un trésor vendu à 900.000 dollars


Savez-vous que MCM (Mauritanian Mines Corporation), société qui exploite aujourd’hui les mines d’or d’Akjoujt (Moughrein), est liée à la Mauritanie par un contrat, au terme duquel l’Etat mauritanien ne reçoit que 2% de la production après avoir déduit tous les coups d’exploitation, dont la comptabilité douteuse est secrètement tenue par la société elle-même, au Canada ?
Savez-vous aussi que tout ce trésor (mines, sites, équipements, infrastructures, etc.) a été vendu par la Mauritanie pour la somme de 900 milles dollars, alors que la valeur réelle dépasse bien les 100 millions de dollars ?
Savez-vous aussi que la partie mauritanienne ne sait pas ce que contiennent les centaines de conteneurs, qui quittent chaque jour la mine pour être embarqués sur des bateaux au port de Nouakchott, vers des destinations inconnues ?
La question qui se pose toujours est : que contiennent ces conteneurs : est-ce du cuivre ? Est-ce de l’or ? Est-ce du diamant ?
La chose la plus établie est que les douaniers mauritaniens n’ont aucun accès à ces conteneurs, qui sont sous scellés avant leur sortie de la mine, jusqu’à l’embarquement sur les bateaux.
Autre question : Pourquoi la société MCM est-elle si pressée pour l’exploitation de la mine, en passant de 20 conteneurs, à 40, jusqu’à 100 aujourd’hui ?
Est-ce parce qu’elle veut tout exploiter avant l’augmentation de la part mauritanienne à 4%, dans 8 ans, selon le même contrat de la honte ?
Une autre question : Qui a signé ce contrat ? Qui l’a négocié ? Et quand le citoyen mauritanien aura-t-il le droit de tout savoir sur son patrimoine que vole cette société canadienne, sous ses yeux, avec la bénédiction des autorités ? Est-ce normal ? Est-ce légal ? Est-ce juste ?
Voilà autant de questions auxquelles, le moment est plus que venu de répondre.
Vous avez compris bien sûr qu’il s’agit de la mine d’AKjoujt ou mine de Moughrein, mère des scandales retentissants.
Savez-vous enfin que beaucoup de gens de l’Inchiri meurent chaque année par intoxication, en buvant des eaux de la proximité de la mine, empoisonnées à 1.000% par les produits qu’utilise la société canadienne, qui exploite cruellement Moughrein.
Le sous-sol de l’Inchiri sera intoxiqué pour des siècles, voire des millénaires, et la Mauritanie n’aura que 2% d’un contrat dont elle est loin de maîtriser la comptabilité ! Jusqu’à quand, ce silence affreux des autorités locales et nationales ?
La mission récente d’explication du HCE, conduite par le médecin colonel Ould Ghoulam, ne s’est même pas intéressée à ce scandale d’Akjoujt ? Pourquoi toujours le silence sur cette affaire ?
A suivre…

dimanche 14 décembre 2008

Après les états généraux pour la démocratie : Probable limogeage du gouvernement Ould Laghdaf pour incompétence


On a beau parlé d’un mouvement rectificatif, mais c’est un coup d’Etat en pleine en due forme, mais heureusement sans effusion de sang. Il faut appeler les choses par leurs noms, maintenant que Sidioca est définitivement écarté avec le danger des kadihines et des islamistes belliqueux, sur lesquels il voulait bâtir son régime dictatorial et surtout matrimonial.
Ce changement a été accueilli par tout le peuple mauritanien, parce qu’il mettait fin à un vide de pouvoir, durant les 15 mois de Sidioca.
Après la composition du HCE, issu d’officiers supérieurs irréprochables et intègres, on s’attendait à la formation d’un gouvernement civil du même calibre. Mais, cela n’a pas été le cas, malheureusement.
Loin de nous l’idée de plagier ici un membre du FNDD qui décrivait le gouvernement de Laghdaf comme un ramassis d’individus qui ne connaissent rien à l’administration ni au pays, donc sans expérience de la vie publique, nous sommes emmenés malheureusement à aboutir à la même conclusion…
En effet, la plupart des ministres Laghdaf, sont encore perdus dans leurs départements. Pour se faire aider, ils s’adressent souvent au dircab du premier ministre qui ne connaît que le langage des sympathisants d’ONG.
Il répond aux ministres qui le sollicitent : « Etes-vous seuls ? Ne parlez surtout pas de cela au gens ! » Alors qui va résoudre les problèmes ? Le premier ministre ? Peut-être.
Ce dernier serait occupé par la lecture des cartes hydrauliques des forages de puits villageois en zones rurales.
Selon des sources proches du dircab lui-même, c’est justement d’ailleurs, grâce aux forages que Ould Laghdaf a eu son poste actuel de PM et avant cela, celui d’ambassadeur à Bruxelles.
En attendant, on parle déjà d’un remaniement ministériel après les états généraux de la démocratie qui débuteront dès le 27 décembre 2008, surtout avec la perspective d’un gouvernement d’union nationale avec le RFD d’Ahmed Daddah et les autres soutiens du HCE.
De toute façon, Ould Laghdaf n’aura pas de problème à retrouver sa place d’employé dans les ONG belges.
Ce sont surtout ses ministres et son dircab, que personne n’embauchera, même pour une ouguiya symbolique de salaire !
Des ministres comme eux, il y’en a des centaines qui se promènent à Nouakchott, avec des cartes de visites d’anciens ministres de ceci ou de cela. Ce sont tous des Timéra Boubou.
Durant ces quatre derniers mois de crise politique, quelles ont été les contributions des ministres pour résoudre les problèmes des citoyens. Aucune ! Ils ne sont même pas ministrables.
Tout le mérite revient au général Mohamed Ould Abdel Aziz, de A à Z.
Avez-vous vu à la TVM, les sorties de Ould Dramé, ce soi-disant ministre du commerce ? Ley.
A suivre…

samedi 13 décembre 2008

Libération prochaine de Sidioca : un coup mortel pour le FNDD


La libération annoncée du président déchu monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, dans les prochains jours sera sûrement un coup mortel pour la fameuse coordination pour la défense de la démocratie (ex-actuel-FNDD).
En effet, si l’ex-président n’a pas eu le soutien populaire à l’intérieur de la Mauritanie durant sa résidence surveillée, il n’en aura pas quand il sera libre de tous ses mouvements.
Cette libération mettrait fin aux thèses vendues à l’extérieur, surtout en France par le FNDD, selon lesquelles le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, est le président légal de tous les mauritaniens, ce qui est faux vrai. Ley.
Si le FNDD l’a oublié, Sidioca quant à lui, sait parfaitement qu’il est une pure création des officiers qui l’ont destitué ce 06 août 2008. Mais son ingratitude a eu raison de lui.
Tous les mauritaniens savaient et savent aujourd’hui que, sans Ould Abdel Aziz, Sidioca n’aurait même pas eu le courage de se présenter à la Magistrature Suprême du pays.
Tout le monde sait aussi, y compris les dirigeants du FNDD eux-mêmes, que c’était Ahmed Ould Daddah, qui était le vrai vainqueur des élections présidentielles 2007, si le GMJD n’avait pas intervenu en faveur de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, en encourageant les candidatures indépendantes, pour avoir Sidioca (le président qui "rassure").
Au-delà de son apparence d’homme faible, courtois et à l’écoute de tout le monde, Sidioca a nourri le goût du pouvoir pendant les 15 mois qu’il a faits au palais ocre.
Comme on dit, « le désir du pouvoir vient de sa possession ».
Maintenant qu’il sera libre, il ne constituera plus de fonds de commerce pour Messoud, Bedredine, Boidiel et toute la bande des affameurs du peuple (partisans de l’embargo).
Trois variantes sont possibles après la libération de Sidioca :
- Soit il revient à la raison en consacrant plus de temps à la mosquée située en face de sa maison à Nouakchott, comme il le faisait avant les folies des élections présidentielles de 2007.
- Soit il devient simple citoyen activiste politique en participant comme modérateur dans les prochaines journées de concertations promises, mais encore non tenues.
- La troisième variante, non souhaitée pour le pays, mais possible, et qu’il prendra la fuite à l’étranger et commence la lutte pour la reconquête du pouvoir à partir des cafés parisiens. Pour cette variante, il doit se rappeler que d’autres chefs d’Etats africains et même mauritaniens, l’ont essayé mais n’ont pas réussi, à l’exception du cas de David Dacko de Centrafrique, qui est venu dans les bagages des militaires français lors d’une visite à Bangui pour déloger le président Bokassa.
Il y’a aussi le cas de Haïti en Amérique centrale, quand les Marines américains ont ramené le père Aristide victime d’un coup d’Etat.
En tout cas, ce n’est pas la libération de Sidioca qui va aider Jemil Ould El Mansour le griot raté, ni Messoud la Hapnol (Harnos Psychologiquement non libéré), devenu président de l’Assemblée Nationale malgré lui, dans leurs campagnes mensongères auprès de certains pays étrangers.
Comme on dit, "celui qui est habillé avec le temps, est nu". Le début du mois de janvier prochain, lakhbaar Tebgue vidar, sûrement... Nous seront édifiés sur ces trois scénarios qui se dessinent devant Sidioca.
De toute façon, la réunion du 12/12/2008 de la communauté internationale à Bruxelles sur la Mauritanie, légalise désormais le HCE au pouvoir.
En effet, selon le communiqué sanctionnant les travaux, il est dit, entre autres, que l’OUA suivra le train de mesures que le HCE prendra pour le retour à la constitutionnalité. C’est plus qu’une reconnaissance.
Il n’y a plus de menace de sanctions, d’embargo ou d’ultimatum, genre : "la Junte doit quitter le pouvoir avant le 06 octobre 2008". L’OUA a finalement mis beaucoup d’eau dans son moulin…

mercredi 10 décembre 2008

Banque de l’Habitat : ses crimes économiques


La Banque de l’Habitat fut d’abord un cadeau offert par Moaouiya Ould Sid'Ahmed Taya à sa Majesté Ahmed Salem Ould Bouna Moctar, empereur d’Ajouer I, en contrepartie des faux renseignements sur le secteur de la pêche en particulier.
Aux temps antérieurs au CMJD, la direction de cette banque, était toujours confiée à quelqu’un de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM).
Puis vint l’époque ténébreuse de Zeine Ould Zeidane (fameux zinzin PM), à la tête de la banque centrale. Il imposa à Ould Bouna Moctar un autre agent de renseignements, en la personne du tout nouveau consul "général" de Mauritanie à Dakar, monsieur Cheikhna Ould Nenni, contre facilités de cession des parts de la BCM dans la BADH.
Celui-ci devient administrateur honorifique de la banque de l’Habitat de Mauritanie (BADH), avec un million d’ouguiya comme salaire.
En contrepartie, Ahmed Salem Ould Bouna Moctar fit main basse sur les parts de l’Etat dans la banque. La SNIM qui était et qui est toujours administrateur, ne siège plus au conseil d’administration de la BADH.
Le siège de cet organe dirigeant (la SNIM) de la banque est désormais réservé à la famille Bouna Moctar, avec la présence de Cheikhna Ould Nenni comme exception, lequel Cheikhna Ould Nenni renforça sa position à la banque et auprès de Bouna Moctar, grâce à ses liens particuliers avec le chef d’Etat Major et premier vice-président du HCE, monsieur Ghazouani.
En effet, monsieur Ould Nenni terrorise toute la Mauritanie y compris bien sûr le chef général Bouna Moctar, en évoquant à tout vent, son lien matrimonial avec le chef d’Etat Major de l’armée.
Quant à Ould Bouna Moctar, il doit des centaines de millions à l’Etat. Pourquoi ?
Depuis les dix dernières années, la banque de l’Habitat fournit des fausses déclarations au fisc et à la banque centrale.
Pour ce genre de faux et d’usage de faux, il était en connivence avec un autre escroc du même calibre, en la personne de Sidamine Ould Ahmed Challa, à l’époque directeur général des impôts. Ould Bouna Moctar avait élis domicile dans le bureau de ce dernier. Mohamed Chérif en sait quelque chose, pour avoir été victime de leurs micmacs.
Bouna Moctar continue à rouler le fisc et personne ne l’inquiète, grâce dit-il, à ses liens avec tous les gouvernants du moment.
La sincérité du président du HCE en matière de lutte contre le bradage des deniers publics, se confirmera si et seulement si, la banque de l’Habitat et ses fossoyeurs en particulier Zeine Ould Zeidane, répondront devant la loi, de leurs crimes économiques.
La partie civile se constituera facilement par le Trésor Public, la Banque Centrale de Mauritanie, la Direction Général des impôts et tous les citoyens mauritaniens.
On verra aussi jusqu’à quand Ahmed Salem Ould Bouna Moctar continuera à se moquer de la république en corrompant les fonctionnaires et les hommes politiques qui se succèdent.
Parmi les choses qui parlent d’elles-mêmes, contre le président de la banque de l’Habitat, il y’a le traitement financier faramineux accordé à l’actuel consul "général" de Mauritanie au Sénégal. Pouvez-vous nous donner une explication à cela ? Question que LTV pose à ses visiteurs. Moissa Fall, ente vem ?

Une NDEWNA exceptionnelle


200 millions d’ouguiya tel est le montant de la caution en chèques certifiés versés par Yaye Diaw et Chrif Ould Abdallahi au HCE, contre les libertés provisoires accordées par la Justice aux deux ex-présidents du conseil d’administration d’Air Mauritanie, en l’occurrence messieurs Tidjani Ould Houssein et Abdallahi Ould Moctar. Une NDEWNA pas comme les autres…

Intoxication alimentaire chez les gens de Tagadoumy pour consommation excessive de viande de vaches folles à Lemden.


Les taqadoumiens ont piqué une diarrhée mille baguettes, ces jours de fête du sacrifice, en mangeant beaucoup de viande de vache à Lemden.
Ils ont même eu des hallucinations en voyant en soldat américain manœuvrer pour organiser l’évasion de Sidioca.
La diarrhée des taqadoumiens a atteint son plus grand rythme par l’abondance des verbiages vulgaires des visiteurs, mention spéciale pour Deyloul. Si Deyloul, l’intelligent était comme lui, bonjour les dégâts. Ley.
Monsieur Hanefi Ould Ndehah, n’hésitez pas à prendre ARESTAL, c’est un médicament efficace qui arrête les diarrhées se manifestant par les excréments, les vomissements et les âneries en "bas" de chaque page. Deyloul ente vem ?

samedi 6 décembre 2008

Un espion américain intercepté à Lemden.


Une affaire louche d’un journaliste américain (New York Times) vient d’éclater à Lemden, république de Sidioca.
C’est le tristement célèbre journaliste de New York Times monsieur Nicholas, rescapé de l’attentat suicide contre feu Benazir Bhutto, qui serait venu s’entretenir avec l’ex président Sidioca.
De retour de Lemden, il s’est ensablé avant d’atteindre la route de l’espoir.
Des éléments de Taqadoumy, des FLAM, de Conscience et Résistance et autres traîtres à la Nation, dirigés par Hanafi Ould Edahah et Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, seraient venus à sa rescousse pour le sortir des sables.
Arrivé à Aleg, monsieur de New York Times fut cueilli par la gendarmerie, dans le cadre d’un contrôle d’identité de routine.
Tout le cortège fut arrêté pendant quelques heures puis le fameux correspondant du journal américain fut libéré, sur intervention de l’ambassade des USA à Nouakchott. Quel genre de mission avait-il ? Personne ne sait.
Sidioca est-il conscient des malheurs qu’il risque d’amener encore de nouveau à la Mauritanie, en invitant des gens aussi suspects que ce personnage ?

Alpha, le faux douanier est devenu fou.

Le marin recyclé en douanier, monsieur Alpha Tandia dit monsieur "10 mille ouguiya et je signe", est revenu complètement déréglé, de son fameux stage en France.
Il passe aujourd’hui tout son temps à insulter les colonels gradés comme Mangane Ousmane et Debellahi Ould Moctar, entre autres.
Précision ici que monsieur Alpha a été mis à la disposition de la direction des régimes spéciaux de la douane, sous le commandement de monsieur Moulaye Ely Ould Dav, un taciturne encore plus fou que lui.
Le duo Moulaye Ely Ould Dav et Alpha se fait corrompre à longueurs de journées par les différentes ambassades étrangères accréditées à Nouakchott, pour obtenir des exonérations.
Décidemment les régimes spéciaux des douanes ont bien aujourd’hui, les hommes qui correspondent aux profils.
Les entrepôts fictifs sont de nos jours plus que menacés, à cause des hommes spéciaux comme Alpha et Ould Dav. A suivre…

La fameuse délégation de la communauté internationale est enfin arrivée en Mauritanie.


Une délégation conjointe, composée, entre autres, de trois algériens (représentants des Nations Unies, l’OUA et la Ligue Arabe), en plus des délégués de la francophonie et de l’Union Européenne, vient débarquer à Nouakchott, pour un troisième round de discussions avec le HCE et Sidioca.
Ont-ils des nouveaux éléments ou viennent-ils tout simplement pour écouter les deux parties, comme par le passé ?
En tout cas, l’ultimatum du 06 octobre qu’avait lancé l’OUA, n’est plus d’actualité.
Que viennent-ils chercher alors à Nouakchott, sinon nous dire qu’il faut sortir d’une situation de crise politique qui n’en est pas une ?
Il est bien établi en effet, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Mauritanie, que Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi n’a aucune popularité et que son élection était une erreur de la part des mauritaniens eux-mêmes.
Mais cette fois, le HCE et Sidioca, ont-ils le courage de se rapprocher, en faisant des concessions vitales pour la Mauritanie ?
En tout cas, les émissaires de la communauté internationale, doivent savoir que le retour de Sidioca n’est plus, n’a jamais été, et ne sera jamais à l’ordre du jour.
Ils doivent plutôt penser au peuple mauritanien, avant de penser à la légalité constitutionnelle.
Ils doivent savoir également que la Mauritanie, n’est pas une république bananière.
Pourquoi ne partent-ils pas d’ailleurs résoudre les problèmes au Zimbabwe, au Congo, au Kenya ou en Somalie, pays qui vivent des vrais problèmes. Et les crises ne manquent pas en Afrique. Lol.
En Mauritanie, nous avons plutôt besoin d’investisseurs pour exploiter nos ressources dans des conditions mutuellement avantageuses, ou des touristes pour vivre notre hospitalité et découvrir notre trésor de sites historiques et de paysages pittoresques.
La Ligue Arabe, a beaucoup de pain sur la planche avec l’occupation de l’Irak, l’embargo criminel sur Gaza, et le problème inter libanais…
La francophonie quant à elle, a besoin de corriger les fautes grammaticales de coordination commises par les différents chefs d’Etats francophones.
Quant à l’Union Européenne, elle a beaucoup à faire pour l’aboutissement des accords de partenariats économiques avec les différents pays ACP, pour remplacer l’accord de Cotonou.
S’agissant des Nations Unies, ce n’est pas parce qu’elles ont échoué au Darfour, en Somalie, en Afghanistan, ou en Georgie, qu’elles doivent se rappeler de la Mauritanie.
Il y’a beaucoup d’autres foyers de tensions qui appellent, de façon plus urgente, la présence des Nations Unies.
La composition de ces envoyés à Nouakchott, est une coïncidence certes, mais elle est déséquilibrée et inacceptable.
Comment se fait-il que trois algériens viennent en même temps dans cette délégation ?
Il s’agit du représentant spécial des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, du commissaire à la paix et à la sécurité de l’OUA et du secrétaire général adjoint de la Ligue Arabe.
Est-ce une coïncidence malheureuse ou bien quelque chose d’orchestré contre le HCE ? WAIT AND SEE

jeudi 4 décembre 2008

Libérez Abdallahi Ould Moctar.


LTV s’élève encore une fois contre l’arrestation de Abdallahi Ould Moctar, homme d’affaires paisible et patriote. L’homme est l’ami de monsieur tout le monde et n’avait certainement aucun intérêt à la mise en faillite d’Air Mauritanie.
D’ailleurs, l’homme n’était que président du Conseil d’Administration de la compagnie. Il y’avait le ministre de l’Equipement et des Transports et celui des Finances de l’époque, qui ont entériné l’écroulement d’Air Mauritanie.
La responsabilité du président du conseil d’administration vient après celle de ces deux ministres.
Certes l’home n’est pas au dessus de la loi, mais autant LTV respecte la justice et son indépendance, autant elle a des craintes fondées sur les tentatives malveillantes de manipulation dans cette affaire, surtout de la part d’hommes d’affaires rivaux et jaloux du succès de l’homme.

mardi 2 décembre 2008

LTV publie en exclusivité le PV intégral de l’interrogatoire du sieur Ould Waghef, lors de son séjour à la direction centrale de lutte contre la ...





















LTV publie en exclusivité le PV intégral de l’interrogatoire du sieur Ould Waghef, lors de son séjour à la direction centrale de lutte contre la délinquance économique et financière.

Le Procès-verbal montre que Ould Waghef s’est livré à une diarrhée verbale, comme si l’occasion lui était donnée pour meubler son temps. Il perdit du temps aux policiers, en s’adonnant inutilement à l’historique de la gestion d’Air Mauritanie depuis l’année 2000 et même avant.
Malgré cette richesse dans le verbe, le Sieur Ould Waghef n’a pas fourni de réponses convaincantes aux faits qui lui sont reprochés entre autres, le compte en billets du DG, les 70 millions qui se sont volatilisés des caisses de la société, et surtout la vente louche du Fokker 28 pour un montant ridicule de 500 milles dollars. Avez-vous déjà vu ça messieurs ?
Nous vous laissons découvrir le Waghef professionnel dans le verbiage. Notre confrère Taghadoumy pense avoir découvert un trésor, en publiant la fameuse lettre confidentielle du ministre de la justice transmettant au Parquet les dossiers de assassins d’Air Mauritanie.
En fait, le ministre de la justice n’a pas besoin de faire pression sur le procureur général quand on lit ce PV. Bonne lecture. Lol.

lundi 1 décembre 2008


800 millions d’ouguiya : tel serait le montant de l’action de monsieur Zeine Ould Zeidane, l’ex gouverneur de la BCM , dans le capital de la banque de l’habitat (BADH), fonds générés par la dernière démonétisation de l’ouguiya, entre autres commissions.
Cheikhna Ould Nenni, l’actuel consul "général" de la Mauritanie à Dakar est le détenteur fictif de cette action.

Dimanche 30 novembre 2008 : le jour le plus long pour les secrétaires généraux des ministères.


Ce 30 novembre 2008 était le jour de fermeture du programme RACHAD, donc clôture du budget de l’année 2008.
Comme il n’est pas de leur habitude de rendre l’argent non dépensé au Trésor Public, les secrétaires généraux ordonnateurs des budgets des ministères, ont rivalisé ce jour-là dans les fausses factures et toutes sortes de magouilles et tieub-tieub, pour absorber les montants disponibles, parce qu’après le 30 novembre, on ne peut plus engager de dépenses sur le budget 2008.
Les usagers de l’administration n’ont pas manqué de noter ce jour-là, les va-et-vient incessants des fournisseurs emmenant des sacs d’argent accompagnés de devis antidatés, quasiment écorchés par les stylos des secrétaires généraux aux appétits budgétivores lancinants.
Apparemment les secrétaires généraux se moquent éperdument des différents discours du général Mohamed Ould Abdel Aziz, sur la prohibition des détournements des deniers publics.
Les fonctionnaires des différents ministères pensaient que ce genre de pratiques où on vole l’argent du contribuable à ciel ouvert, était révolu, après l’avènement du mouvement rectificatif du 06 août 2008 ; mais les scènes de ce dimanche 30 novembre, montrent malheureusement le contraire.
Les secrétaires généraux, aussi nouveaux soient-ils, font pire que leurs prédécesseurs et vont même parfois plus loin.
Les fournisseurs se plaignent en privé que les secrétaires généraux, leurs comptables et leurs DAAF, prennent 75% du butin pris aux deniers publics.
Ainsi l’administration et les finances publiques, sont bien loin de l’assainissement promis par le HCE. Cela nous rappelle le dicton : « le chien aboie, la caravane passe ».
Il faut dire aussi que les secrétariats publics sont ravis d’élaborer les fausses factures, contre des sommes faramineuses exigibles au préalable, contre l’élaboration des documents des fournisseurs et leurs impressions dans les "règles" du faux et de l’usage du faux..
Le 30 novembre est certainement le jour de la criminalité économique la plus grave de l’année 2008, post-Sidioca. Ley !
Si Ould Abdel Aziz veut qu’on respecte ses instructions contre la gabegie, il n’a qu’à mettre des éléments du BASEP dans chaque ministère, avec armes pointées à la nuque de chaque ordinateur. On doit également retirer tous les codes fournisseurs avant le premier janvier 2009, pour compléter l’opération "mains propres".
Si les secrétaires généraux changent trois fois par an, les fournisseurs eux, sont toujours là et ils initient tout nouveau secrétaire général aux pratiques nationales de détournement des deniers publics.

dimanche 30 novembre 2008

Crise politique en Mauritanie : A-t-on fait un geste comportant des nouveaux éléments substantiels à la délégation française ?


La France doit terminer sa présidence de l’Union Européenne le 31 décembre prochain.
Dès le premier janvier 2009, c’est la Tchéquie qui prendra les commandes de l’Union Européenne, jusqu’au 30 juin 2009, donc six mois d’inconnu… Pourquoi ?
Pour plusieurs raisons, dont trois importantes :
- La Tchéquie ne reconnaît pas la convention de Cotonou, donc pas de dialogue en continuité au terme de l’article 98.
- La Tchéquie ne sait même pas où se trouve la Mauritanie , contrairement à la France qui a des relations profondes et multiformes avec Nouakchott.
- La Tchéquie est un béni-oui-oui de la Maison Blanche : de toute l’Europe centrale, elle est la plus docile à la politique américaine.
C’est pour les raisons que voilà, qu’il est d’un intérêt vital pour notre pays de trouver une sortie de crise avant la fin de la présidence française et l’Union Européenne.
Mais que demande (ou que propose) la France ?
La partie mauritanienne, leader de l’opposition, Sidioca et HCE confondus, garde un silence mortel. Mais comme on dit, Lakhbaar Tebgue Vidar…
Ils ont intérêt à informer l’opinion publique des positions des uns et des autres, sinon, ils laisseront l’espace libre aux spéculateurs peshmergas et consorts, qui se frottent déjà les mains devant le silence coté mauritanien. Peut être y’aura-t-il une déclaration historique à Kiffa ?
Quant au président de Lemden, il a intérêt à communiquer au FNDD le contenu de l’entretien qu’il a eu avec les envoyés de l’Elysée et du Quai d’Orsay.
Taghadoumy, CRIDEM, Al Akhbar, Saharamédia et autres, ont contracté une diarrhée à l’échelle 7 baguettes, pour avoir accès à ces dernières rencontres franco-mauritaniennes.
Il courrait depuis samedi 29 novembre 2008 derrière les boys de Cheyakh, pour grignoter quelque chose. Mais Cheiyakh aurait été exigeant. WAIT AND SEE !

samedi 29 novembre 2008

Mohamed Lemine Ould Guig et Cheyakh Ould Ely: vont-ils échapper à l’opération "monsieur propre" ?


Le ministre secrétaire général de la présidence, monsieur Mohamed Lemine Ould Guig (alias tête de cobra), ex PM de Ould Taya et Cheyakh Ould Ely, actuel directeur de cabinet du président du HCE, sont tous les deux actuellement très "proches" du général ; mais cela ne les empêche pas d’être trempés, dans la "sauce" des Roumous-El-Vessad ?
Avec leur passé rempli de gabegies, et de trafics d’influence, surtout du temps où Ould Guig, à l’époque PM, fit main basse sur des dizaines de maisons à la SOCOGIM Moaouiya par le truchement de SOMITEL (prête-noms). Dié Ould Hamady, ente vem ?
Plus grave que le scandale des employés fictifs de SOMITEL, il faut rappeler le séjour désastreux de Ould Guig au CSA (Commissariat à la Sécurité Alimentaire ), qu’il transforma en villas cossues avec souterrains à l’Ilot K et extension.
Cheyakh quant à lui, est aujourd’hui interpellé par les archives du secrétariat d’Etat à l’UMA dont il transforma les fonds en troupeaux de bétails, appartements et villas dans les quatre coins de Nouakchott. Il sera donc difficile aux deux hommes d’échapper à la justice, s’il y aura justice pour tous…
Ce n’est pas parce qu’on est à coté du patron, qu’on doit être au dessus de la loi ; et il est très facile de se montrer honnête, alors qu’on possède les biens d’autrui.
A moins qu’ils fassent exception, ces deux hommes doivent aujourd’hui, plus que jamais, montrer patte blanche. Lol
Ahmedou Ould michel, quant à lui, le conseiller très économique du HCE, doit savoir que les inspecteurs de la Cour des Comptes savent tout sur lui, surtout quand les ADC florissaient à la BCM. Tieub tiaba, entouma vem ?

La wilaya de Nouakchott ne semble pas avoir reçu le message du général.


Malgré la sortie du général à Hay Essaken, et surtout son intervention appelant les autorités administratives à cesser immédiatement la pratique du double emploi et autres attributions de terrains fictifs, le wali de Nouakchott, les walis mouçaid, les hakems et les topographes de l’urbanisme, continuent à semer la pagaille, en créant des batailles rangées dans les périphéries de la capitale.. Cette injustice de la wilaya consiste à attribuer sciemment des terrains qui sont déjà la propriété d’autres citoyens, depuis plus de 10 ans. Le cas le plus scandaleux est celui des lotissements de Teyarett, Dar El Barka extension 2, 3, 4… attribués à tout le monde, alors que ces extensions n’existent que de nom. En tout cas, le Hakem de Teyarett ignore tout ce qu’on appelle extension Dar El Barka et suite, alors que le wali continue à attribuer cette zone, les yeux fermés mais surtout "bandés". Ley.
Mais selon une enquête des limiers de LTV, le wali actuel, monsieur Mohamed Lemine Ould Moulaye Zeine, est souvent induit en erreur par les hakems et leurs redoutables et malhonnêtes topographes, soi-disant chefs service de l’urbanisme de la Moughataa.
En effet, les hakems sont devenus spécialistes dans la confection des dossiers composés de faux et d’usage de faux.
Les dossiers sont visés par tous les services concernés, donc prêts pour la signature du wali, lequel wali ne peut pas être au four et au moulin pour tout vérifier. Il signe par exemple des lettres d’attribution ou des permis d’occuper en faisant confiance à des hakems incompétents et voraces.
En tout cas, si le général apprend que ses instructions sur l’interdiction des pratiques injustes, n’ont pas été respectées, gare à toute l’administration de la wilaya de Nouakchott et ses annexes.

Crise politique en Mauritanie et la position américaine : statu quo


Après le 06 août 2008, la Maison Blanche a exigé le retour immédiat de Sidioca. Il s’en suit la fameuse liste des personnalités du HCE, membres du gouvernement et autres, qui sont interdits de séjour dans le pays de l’oncle SAM. Puis, tout d’un coup, le silence assourdissant.
Y’aura-t-il un changement en faveur du HCE, avec la nouvelle administration des démocrates et lequel ?
La pratique nous apprend que les démocrates américains ne sont pas des va-t-en guerres et la Mauritanie ne sera pas certainement, la priorité d’Obama, le président américain élu.
On parle toutefois, dans certains salons de Nouakchott, proches des FLAM, du rêve que caresse le lobby des noirs américains, pour installer un régime négro africain en Mauritanie. Affaire à suivre après l’investiture d’Obama. Sarr Ibrahima, t’es où là ?

mercredi 26 novembre 2008

Visite au Trarza et au Tiris Zemour : les mêmes amateurs de l’époque Taya répondent présents.


Est-ce que le Général Ould Abdel Aziz sait que ceux qui sont venus l’accueillir à Rosso et à Zouératt, sont les mêmes fumistes qui applaudissaient Moaouiya, Ely Ould Mohamed Vall, puis tout récemment Sidioca.
Ils sont infatigables et sans loi ni foi. Applaudir les gouvernants est leur vocation naturelle !
Ils accaparent la parole, l’espace et même l’air, ne laissant aucune possibilité aux pauvres habitants de Rosso et de Zouératt, de s’exprimer ou de participer à l’accueil qui devait être pourtant, le leur.
Mais les fumiers des salons de Nouakchott sont sans scrupule. C’est l’occasion pour eux de sortir leurs beaux boubous et de rivaliser dans la conduite des VX de luxe 4x4, mal acquis.
Ils pensent qu’en se présentant devant le général, ils se feront pardonner tous les biens qu’ils ont volés aux citoyens.
Parmi eux, il y’a beaucoup de roumouz el vessad, mais ils se cachent derrière le slogan "Bienvenu mon Général, sauveur de la patrie ". Il y’a aussi des hommes d’affaires de versatilité légendaire.
Leur fécondité dans la production des slogans qui plaisent et séduisent, est riche.
Anciens repris de justice, Kadihines ou Nasseriens, ils ont un plaisir extraordinaire de se livrer une bataille féroce pour plaire à tout président. Ils se disent tous originaire de la région visitée, alors qu’ils ne connaissent que Nouakchott où fleurissent leurs affaires louches.
Si le chef de l’Etat veut vraiment être en contact direct avec les populations visitées, il doit interdire aux gens de Nouakchott de le suivre dans son itinéraire. Ils n’ont qu’à attendre leur tour à Nouakchott.
Malgré cette fiesta des hypocrites, le général Abdel Aziz prend plus de galon et d’aura aux yeux des populations que le régime sidiocarien, avait affamées et assoiffées. Apparemment Sidioca n’est plus qu’un souvenir lointain…

Inspection d’Etat au Ministère du Développement Rural et à la CNAM


Les limiers du contrôle d’Etat sont actuellement les hôtes du ministère du Développement Rural et de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie.
Qui est visé ? On le saura dans les jours qui suivent.
En tout cas, Koréra Issagha, ministre Sidiocarien limogé, n’échappera pas cette fois-ci aux inspecteurs d’Etat, parce que Messoud n’est plus là pour menacer de sortir de la majorité présidentielle et de retirer son ministre. Lol.
Tout le monde sait que Mohamed KB Ould Cheikh Abdallahi, puisait impunément dans les tiroirs et magasins du Développement Rural, époque Koréra qui tirait les dividendes dans cette complicité de prédateur hors série. Du jamais vu sous Koréré le criminel agro économique attitré…
Cela est aussi valable pour Ould Yali qui a détourné tout le département de l’Energie et de l’Hydraulique pour acquérir plusieurs villas à Tevragh-Zeina. Quand est-ce que le HCE va-t-il rétablir le contribuable mauritanien dans ses droits en saisissant les maisons que Ould Yali avait achetée en moins d’un an au vu et au su de tous ?
Quant à Boidiel, il ferait mieux de sortir du FNDD parce qu’on ne prend pas 12 millions d’ouguiya comme frais de buvette, dans une caisse d’assurance maladie pour les populations les plus pauvres de la terre.
Mais voir Boidiel dans l’opposition est un phénomène peu ordinaire. L’homme est un grand commis de l’Etat et il est à ce titre indispensable pour tous les régimes.
Mais Moudir Ould Bouna, actuel directeur général de l’AMI est entrain de prendre la place politique de Boidiel. WAIT AND SEE !

Bureau de l’aéroport de Nouakchott : la douane a son Général.


Depuis l’apparition des Généraux en Mauritanie, Sid'El Moctar Ould Sydonia a eu l’idée d’en devenir un, lui aussi.
Il se dit aujourd’hui Maréchal des douanes, depuis son affectation au bureau aviation de Nouakchott.
Il ne reconnaît pas les autres grades des colonels des douanes. Cette folie de grandeur de Sid'El Moctar est un héritage de Mohamed Ould Mohamedou ex DGD des douanes et d’Abdallahi Ould Souleymane, ministre des finances CMJD. En effet, le grade immérité d’inspecteur principal a été attribué par les deux hommes de Lahwach pour faire plaisir à Ould Sydionia.
La direction générale des douanes doit vraiment se débarrasser de cet harpagon qui se prend pour le maître des cieux et de la terre.

Tidjani ELF arrêté dans le cadre de l’affaire Air Mauritanie.


En fin, Tidjiani ELF le sorcier intercontinental vient d’être arrêté, à son retour de l’étranger.
On se souvient qu’un mandat d’arrêt international avait été lancé par le Parquet depuis que l’affaire Air Mauritanie a éclaté.
Ce crétin, qui se dit franc-maçon a été en grande partie, à l’origine de la liquidation d’Air Mauritanie, symbole de la fierté nationale.
En tant qu’ancien président du conseil d’administration de la compagnie nationale, Tidjani imposait son monopole de fournisseurs, de tout ce qui est fioul et lubrifiants, à des prix surfacturés par la société ELF Mauritanie dont il est le patron très particulier.
Cette situation de pillage criminel de la compagnie dura plusieurs années, avec la complicité des autres prédateurs à savoir les anciens ministres de l’Equipement et des Transports, ceux des Finances et tous les différents directeurs.
En plus de cela, Tidjani suçait les mamelles de la compagnie en percevant un salaire mensuel d’un million d’ouguiya, comme si la fortune d’ELF qu’il gère ne lui suffisait pas. Aujourd’hui, il est entre les griffes de la justice et il est plus trempé qu’Abdallahi Ould Moctar, son actuel compagnon de prison et qui lui, ne percevait aucun salaire d’Air Mauritanie.

Le cancer des faux diplômes atteint toute l’administration mauritanienne.


Il est regrettable de noter qu’au moment où le HCE engage une campagne "monsieur propre", dans tous les domaines, les administrations publiques et parapubliques sont infestées de détenteurs de faux diplômes, docteurs en ceci, docteurs en cela. C’est grâce à des interventions des députés frondeurs, des chefs de tribus ou des promoteurs des fausses voix, que ce phénomène est apparu, et ronge toute la politique de l’emploi.
Il porte préjudice à la planification de la formation des cadres, parce que les vrais diplômés n’ont plus de débouchés à cause des pléthores des faux docteurs en tout genre.
Le HCE doit étendre l’actuelle opération "monsieur propre" aux recrutements dans la fonction publique. A suivre…

lundi 24 novembre 2008

Echos de Lemden : Le reporter de LTV développe une crise de nerfs


Les bureaux offerts à Lemden au président makhloua Sidioca, par l’homme d’affaires très contesté, monsieur Haba Ould Mohamed Vall, père de la Nebghouha, ont finalement servi à quelque chose !
En effet, l’ex président éphémère (heureusement pour la Mauritanie !), les utilise chaque jour pour recevoir les citoyens et citoyennes de Lemden, devant lesquels il prononce des discours fleuves, commençant par : « Mowatiniya El Aïzza (chers citoyens)».
Le reporter de LTV qui a l’insigne honneur de partager le quotidien de Sidioca, meurt d’ennuis. Il semble même développer des crises de nerfs.
La présence des gens du FNDD se raréfie de plus en plus. Selon les confidences de ces derniers, Sidioca serait en partance secrète pour Kaolack Médina Baye, pour rejoindre ses cheikhs spirituels.
On parle aussi d’un mariage qu’il contracterait avec une minette lemdenoise, ce qui n’est pas du goût de KB. Abdely, inte mnein ?
Si Sidioca était assigné à résidence à Nouakchott, par les militaires, il l’est maintenant plus à Lemden, par l’ex première dame, qui ne veut pas entendre parler de compromis.

Rappel des ambassadeurs : le plus gros reste à faire.




Le Haut Conseil d’Etat a rappelé les ambassadeurs suivants en poste à l’étranger, pour activités contre le mouvement rectificatif salutaire pour le pays.
Il s’agit de Mounina Mint Abdallahi, représentant auprès des organisations internationales à Genève, de Mohamed Lemine Ould Yahya en poste à Damas, de Sidi Mohamed Ould Sidatty ambassadeur à Abidjan et de Ould Selmane en poste à Pretoria.
On reproche à ces ambassadeurs leur silence et leur manque d’activisme pour faire connaître le nouveau message des autorités de Nouakchott.
Leurs Excellences rappelés, seraient des agents de Sidioca, de Ould El Waghef et de KB.
Le bruit courrait avant, que tous les ambassadeurs de Mauritanie ne pouvaient pas être rappelés, faute de trouver des remplaçants, tant que la communauté internationale n’aurait pas reconnu les nouveaux gouvernants de Nouakchott.
Le rappel de ces ambassadeurs inaugurerait un mouvement général qui toucherait non seulement les ambassadeurs, mais tous les diplomates en poste à l’étranger.
Cependant, a-t-on assez d’argent pour supporter les frais de transport de cette pléthore de parasites improductifs placés par le couple malheureux SIDIOKB ?
De toute façon, le métier de diplomate est déjà assez dévalué par la nomination des deux consuls très "généraux" à Dakar et à Las Palmas. Cheikh El Bekaye lui-même le sait. Ley.

dimanche 23 novembre 2008

Réunion d’Addis-abeba : la communauté internationale tourne le dos à Sidioca.


On s’attendait ce 20 novembre à un train de sanctions et des menaces plus virulentes, voire même des insultes, à l’adresse des gouvernants actuels.
Et comme le dit le proverbe bien de chez nous : « est nu celui qui s’habille avec le temps ».
Mais voilà que le communiqué qui sanctionne les travaux de la réunion d’Addis-abeba, tant attendue, invite à la poursuite du dialogue et recommande à cet effet une délégation de haut niveau à Nouakchott.
Même Bernard Kouchner, le ministre français de la coopération adoucit ses propos en disant que les sanctions ne peuvent avoir d’effets que sur le peuple, ce qui ne doit pas être un objectif en soit.
Le nom de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi n’a même pas été prononcé une seule fois, comme si les dunes de Lemden ont déjà enseveli le président déchu, dont les supporters mettaient tant d’espoirs sur cette réunion, pour mettre fin au mouvement rectificatif du 06 août 2008 et rétablir leur pouvoir mafieux.
Comme on dit, on a beau courir, mais la vérité nous rattrapera toujours : à Addis-abeba, c’est la sagesse qui a eu raison !
Les Etats ne défendent pas des valeurs mais des intérêts, et il se trouve que ces intérêts sont actuellement bien préservés par le HCE et son gouvernement.
Voilà que Sidioca jouit aujourd’hui de toute sa liberté à Lemden, et on n’enregistre aucune manifestation de soutien, même pas dans son propre fief !
La question qui se pose aujourd’hui aux Boidiels, Bedredine, Mansour, Messoud et compagnies, est la suivante : n’était-il pas préférable de laisser Sidioca en résidence surveillée à Nouakchott et continuer à mentir à l’étranger pour vanter la popularité et la légitimité d’un homme, qualités qui n’existent que dans les rêves de KB ? Ley.

CDHLCPI : le scandale est toujours endormi.


Sur le plan de la criminalité économique jamais enregistrée dans l’histoire de notre pays, l’affaire du Commissariat aux Droits de l’Homme, à la Lutte Contre la Pauvreté et à l’Insertion (CDHLCPI), est de loin, mille fois plus grave que celle d’Air Mauritanie qui, en réalité relève de la responsabilité indirecte du premier Premier ministre de Sidioca, en l’occurrence Zeine Ould Zeidane qui a entériné la liquidation de la compagnie nationale, pour faire plaisir à un homme d’affaires de la place, qui n’a pas l’habitude de lésiner sur les moyens pour obtenir ce qu’il veut. Lol.
Peut être que l’instruction actuellement en cours va conduire aux commanditaires réels de la liquidation d’Air Mauritanie. En tout cas, Zinzin fait actuellement des nuits blanches depuis l’arrestation de Abdallahi Ould Moctar et les autres responsables de la défunte compagnie.. Wait and see.

KB : menace Sidioca de divorce.


« Si jamais tu acceptes de négocier avec l’OUA, l’UE ou le HCE, ne comptes plus sur moi comme épouse et restes à Lemden pour toujours... Le peuple mauritanien est ingrat et il n’a qu’à souffrir de tous les embargos du monde. C’est compris ? Après nous, c’est le déluge… » C’est en ces termes, que l’ex première dame aurait menacé Sidioca el makhloua.
KB aurait appris en effet que Sidioca prête aujourd’hui le flanc à une sortie de crise qui exclu son retour, si éphémère soit-il, à ses fonctions de président de la Mauritanie , chose quasiment impossible, lui auraient fait savoir, les ambassadeurs de l’Union Européenne récemment en visite à Lemden.
De sources lemdenoises, les cousins "puritains" proches de Sidioca seraient entrain de lui chercher une jeune épouse (encore vierge), issue de la collectivité des Ideydba. N’est-ce pas mieux que le palais ocre éjectable, KB et Abdelly ? Ley.

mercredi 19 novembre 2008

Les ambassadeurs européens chez Sidioca : l’ex-président déçoit et confirme son manque de patriotisme.


Les ambassadeurs européens qui viennent de rendre visite à Sidioca déchu, seraient surpris de constater que l’homme s’attache plus à ses intérêts égoïstes qu’à celui de la Mauritanie et son avenir.
En effet, les diplomates européens ont expliqué largement à l’homme de Lemden que les conséquences d’un embargo éventuel sur son pays, seraient plus désastreux pour le peule mauritanien que pour les autorités militaires actuelles.
Sidioca a été catégorique et peu soucieux des intérêts de la Mauritanie : « si le peuple mauritanien va en souffrir, tant pis, la responsabilité revient au HCE ».
L’ambassadeur de France, monsieur Michel Vanpooter aurait répliqué, qu’il ne s’agit pas de chercher les responsabilités des uns ou des autres, mais d’être réaliste pour tirer les conséquences en vue d’une sortie de crise.
Se rendant compte que le vieillard s’accroche trop au pouvoir, au détriment des intérêts de son pays, les ambassadeurs de l’Union Européenne ont décidé d’engager des discussions avec les présidents des deux chambres en l’occurrence Ba Mbaré et Messoud Ould Boulkhair, pour ramener Sidioca à la raison.
Mais ce n’est pas la première fois que Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi se moque des intérêts de son pays.
Déjà quand il était ministre des pêches sous Moaouiya, il fut emprisonné pour avoir bradé la ressource halieutique nationale, aux opérateurs étrangers mafieux.
Dommage que celui qui veut présider à nos destinées, ne voit que les intérêts "propres" de son épouse KB. Ley.

Le FNDD se fissure


Le Front National pour la Défense de la Démocratie, mouvement politique autoproclamé au lendemain du 6 août 2008, pour soi-disant défendre la démocratie, connaît actuellement des crises, tant parmi ses dirigeants qu’au sein des militants eux-mêmes.
Une mouvance très importante du Front, appelée Conscience Nationale et qui compte dans ses rangs toute la jeunesse que les dirigeants du FNDD avait réussi à embrigader, vient d’annoncer son adhésion aux orientations patriotiques du HCE.
Le sénateur de Maghta Lahjar lui a emboîté le pas et on s’attend à d’autres défections au sein des instances dirigeantes du FNDD. Peut être d’ailleurs que toute la république, vient de se rendre compte de l’irresponsabilité de Sidioca, à cause des affaires scandaleuses du PSI et d’Air Mauritanie qui viennent d’éclater au grand jour et qui ont éclaboussé surtout, des éléments activistes du FNDD qui cherchaient en réalité à perpétuer le régime de Sidioca, pour se couvrir. Mais trop tard !
Sidioca peut-il dire aux diplomates européens qui est le premier responsable dans ces crimes économiques ? Lol.

mardi 18 novembre 2008

République sécessionniste à Lemden et proclamation partielle de gouvernement Sidioca II.


LTV apprend de sources lemdenoises très agitées, que les sidiocaries ont atteint la création d’une république sécessionniste de Lemden, avec drapeau en plein village.
Cela intervient au moment où une délégation d’ambassadeurs européens accrédités à Nouakchott vient de boucler une série de concertations avec le HCE, le RFD d’Ahmed Daddah et s’apprêtent à se rendre à Lemden pour rencontrer l’ex-président mauritanien ; les ambassadeurs de l’Union Européenne cherchent à prendre la température de Sidioca pour lui signifier implicitement qu’il lui sera difficile de revenir au palais ocre de Nouakchott et qu’il est inutile par conséquent de créer une république séparatiste qui ne fera que compliquer une situation déjà bien tendue.
Notre reporter à Lemden a glissé plusieurs à cause des excréments de vaches. Il est même tombé sur la tête et se trouve actuellement gravement blessé, mais cela ne l’a pas empêché de nous signaler que d’intenses consultations se déroulent à Lemden en vue de former un gouvernement de sidiocaries.
Voici les noms qui circulent dans la capitale des Ideydba autonomistes :
- Ministre de la coopération et des relations avec Louis Michel : Moissa Fall
- Ministre de l’intérieur et de l’extension de Lemden : Baro Abdoulaye
- Ministre de l’Education Nationale et de la Modernisation des filles : Amal Mint Sidi Mohamed
- Ministre des technologies nouvelles et des relations avec Obama : Messoud Ould Boulkhair
- Ministre des affaires sociales et des relations avec KB : Deddoud Ould Abdallahi
- Ministre de la justice et de la lutte contre les stupéfiants : Ahmed Ould Sidi Baba
- Ministre des réfugiés et des relations avec la Chine : Moustapha Ould Bedredine
- Ministre des affaires islamiques et des bonnes relations avec Al-Qaida : Jemil Ould Mansour
- Ministre des pêcheries dans le fleuve Boghé : Mohamed Ould Maouloud
- Ministre de l’OUA et des relations avec Jean Ping : Sid’Amine Ould Ahmed Challa.
(A suivre, parce que notre reporter est très souffrant et malmené par le maire d’Aghchorguitt, un mastodonte très violent, qui a été nommé directeur du protocole au nouveau palais de Lemden). Ley.

Le tout nouveau bâtonnier de l’ordre national des avocats bastonné à Lemden par le maire d’Aghchorguitt.


Une délégation de l’ordre national des avocats s’est rendue à Lemden récemment, pour rencontrer Sidioca El Makhlouâ, avec à sa tête le nouveau bâtonnier Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny.
Monsieur Sidi Ould Meyloud, maire d’Aghchorguitt et nouveau patron du protocole de Sidioca II, leur a réservé un accueil peu courtois en criant ainsi : « Foutez le camp, avocats du diable ! Vous êtes à l’origine de tous les problèmes de la Premier Dame KB. Si l’Etat récupère les places publiques obtenues par la Fondation de l’ex-Première Dame, vous serez responsables et on va vous lyncher. En tout cas le nouveau président de la république de Lemden, ne vous reçoit pas. Allez vous en ! »
Le bâtonnier bastonné en a fait tout simplement la bastonnade du griot parce qu’il n’a pas encore dit un traître mot sur cette affaire. Ç’aurait été un bâtonnier expérimenté et compétent, il aurait au moins, organisé une conférence de presse sur l’insulte du barreau. A suivre…

Affaire Air Mauritanie : y’a-t-il du nouveau ?


Tidjani ELF Mauritanie, le franc maçon intercontinental était président du conseil d’administration d’Air Mauritanie et il empochait à ce titre un salaire net d’un million d’ouguiya.
L’homme aurait acheté une part des actions d’Air Afrique dans la compagnie nationale, ce qui lui confère le titre de membre de conseil d’administration, puis président du conseil.
Mohamed Ould Nani était lui aussi président de conseil d’administration d’Air Mauritanie et bénéficiait du même traitement que Tidjani-ELF, c'est-à-dire un million d’ouguiya mensuel.
Une question se pose : ces deux hommes ont-ils amélioré la gestion d’Air Mauritanie. Sinon, pourquoi ne pas rendre à la compagnie nationale aujourd’hui à genoux, l’argent empoché pour services non rendus, parce qu’on est en pleine opération mains propres ?
En tout cas, Abdallahi Ould Moctar qui était lui aussi président du conseil d’administration d’Air Mauritanie n’a jamais perçu le moindre salaire. N’est-ce pas plus propre ?

dimanche 16 novembre 2008

Les sidiocaries menacent toujours le pays


Depuis que Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi est venu du Niger, pour atterrir à la présidence de la république, la Mauritanie connaît une paralysie sans précédent et les "caries" politiques, administratives, financières, tribales, ethniques et sociales rongent le pays de l’intérieur et de l’extérieur.
Les seules choses qui marchaient en Mauritanie, c’était la Fondation KB, la société CSAM de gardiennage de Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, fils de SIDIO-KB, l’agence pour le vol de l’argent des réfugiés de Moissa Fall, les affaires de Ahmed Ould Sidi Baba, avec les promotions injustifiées de son fils mouhidine le nullard, et surtout les caprices de Amal qui a inauguré un trafic d’influences ère nouvelle. La liste est longue… Que Dieu nous guérisse aujourd’hui des sidiocaries qui avancent lentement mais surement pour couvrir l’ensemble de notre corps…
Aujourd’hui, Sidioca est devenu complètement déréglé à Lemden. La maladie de parkinson* dont il est atteint s’est aggravée depuis qu’il est revenu dans son village natal. Heureusement que le psychiatre Dia est toujours là avec une nouvelle clinique équipée pour l’internement des vieillards.
Sidioca veut diriger encore la Mauritanie, alors qu’il na plus personne au Parlement. Il voit aussi que le peuple mauritanien est menacé d’embargo, assaisonné de convoitises des puissances étrangères mercantiles et il ne lève pas le petit doigt pour dire non. Au contraire, il encourage l’Union Européenne et les Etats-Unis d’Amérique à nous anéantir. Et dire que c’est le président qui "rassure" ! Vraiment, Sidioca n’est pas un patriote, loin s’en faut ; et le laisser présider aux destinées de la Mauritanie est un crime imprescriptible. Il y’a même lieu de le déchoir de la nationalité mauritanienne. Sidioca, est plutôt un nigérien. Etfou bih, il constitue une menace à l’unité nationale et ne cherche qu’à assurer les "arrières" de KB au détriment des intérêts supérieurs de la Nation.

* La maladie de Parkinson est une maladie neuro-dégénérative atteignant généralement l'homme après 50 ans. Elle se manifeste par un tremblement de repos, des troubles du tonus et une akinésie, diversement associés. Elle affecte également l'élocution et le "langage corporel". Comme beaucoup d'autres troubles neurologiques, la maladie de Parkinson est chronique, évolutive et pour le moment incurable. Elle est d'étiologie inconnue.

Après l’arrestation des fossoyeurs d’Air Mauritanie, à quand le tour de ceux du CDHLCPI ?


Tout le monde se rappelle que le commissariat aux droits de l’homme, à la lutte contre la pauvreté et à l’insertion (CDHLCPI) était une affaire de plusieurs milliards d’ouguiyas, soi-disant pour la promotion des droits de l’homme, la lutte contre la pauvreté et l’insertion des jeunes diplômés chômeurs.
Mais les fonds énormes du CDHLCPI ont été utilisés autrement, c'est-à-dire, dans un cadre politicien, parce qu’aucune réalisation concrète n’a été faite et la mission réelle de l’institution a été détournée de ses objectifs.
Comme la compagnie Air Mauritanie, l’institution du CDHLCPI est actuellement en liquidation.
Son liquidateur n’est autre que son ancien directeur administratif et financier, monsieur Zeini Ould Mohamed El Hadi, actuellement directeur général du budget et des comptes. Comment Zeini l’ex DAF mouillé jusqu’au cou, dans le scandale du CDHLCPI, peut-il en être le liquidateur ? Ley.
Ce n’est un secret pour personne : les fonds du commissariat ont été mis dans des sacs et à ciel ouvert, par Zeini lui-même et Cheikh Sid'El Moctar Ould Cheikh Abdallahi, commissaire adjoint ordonnateur principal du budget du CDHLCPI. Destination : Brakna pour le financement (et quel financement), de la campagne de Sidioca.
Aujourd’hui, Zeini et Sid'El Moctar se sont enrichis grâce à l’argent du CDHLCPI. Quand est-ce que le parquet va-t-il ouvrir une information sur la liquidation du CDHLCPI, qui est une affaire plusieurs fois plus grave et plus scandaleuse que celle d’Air Mauritanie ?

El Bedaa nommé ambassadeur à Tripoli : le guide de la Jamahiriya aime-t-il la poésie ?

On apprend de sources diplomatiques généralement plus qu’informées que, Abdellahi Salem Ould El Moualla dit El Bedaa a été nommé ambassadeur à Tripoli.
On se souvient que notre ambassade en Libye était vacante depuis quelques mois, après la nomination de Ould Hmeida au gouvernement issu du mouvement rectificatif en août dernier.
Aujourd’hui Kadhafi apporte son soutien ouvertement au HCE, après un temps de tergiversations.
La nomination d’El Bedaa ne manquera à décrisper l’atmosphère entre Tripoli et Nouakchott. Kadhafi aime bien la poésie et il n’y a pas poète plus inspiré qu’El Bedaa. Mais la poésie rime-t-elle avec diplomatie ? WAIT AND SEE.

LTV s’élève contre l’arrestation de Abdallahi Ould Moctar.




Nous apprenons que Abdallahi Ould Moctar, homme d’affaires a été arrêté dans la nuit du vendredi 14 novembre.
Bien que LTV ne soit pas dans le secret de ce que les autorités actuelles pourraient lui reprocher, nous témoignons toutefois, qu’Abdallahi Ould Moctar est l’un des dirigeants honnêtes des établissements MAOA, groupe multidimensionnel qui a toujours participé de manière significative dans toutes les politiques d’emploi engagées par les différents gouvernements de Mauritanie.
Abdallahi Ould Moctar lui-même, est un vrai commissariat de lutte contre la pauvreté. Les pauvres pères de familles, dont les maisons ont été saisies par la BAMIS pour non respect des engagements contractés auprès de la banque et qui les ont récupérées grâce à l’action bienfaisante d’Abdallahi Ould Moctar, peuvent en témoigner. Les actions de solidarité sociale de l’homme sont innombrables. Un homme qui fait du social doit être traité avec tous les égards.
LTV sait bien que des hommes d’affaires rivaux cherchent à nuire à cet homme, mais nous restons convaincus que le président des pauvres, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, n’acceptera pas que l’ami des pauvres soit injustement malmené.