samedi 31 mai 2008

Affaire du patrimoine de l’amicale des douanes : Sid'El Moctar – SYDONIA réapparaît dans un nouveau scandale.



Après avoir détourné les fonds du SYDONIA financé par la CNUCED entre autres, Sid'El Moctar, s’est retourné aujourd’hui vers le budget de l’amicale des douanes dont les fonds ont été rassemblés grâce à la contribution des différents chefs de bureau et aux prélèvements directs sur les TS et traitements des préposés et autres agents douaniers.
Sid'El Moctar Ould SYDONIA avait prétendu à l’époque, que de tels fonds seront utilisés pour la construction d’une clinique dans un terrain attribué par le Ministère des Finances. Il commença même la clôture et la fondation de la clinique à Tevragh-Zeina, mais, très tôt, il s’empara des fonds avec la complicité de Mohamed Mahmoud Ould Beylil, un awlald Ameni "catégorie Taiwan".
Aujourd’hui, Ould SYDIONIA réapparaît avec un autre chantier en réhabilitant des locaux qui appartiennent à l’Etat, situés entre l’actuel Etat Major National de la Gendarmerie et Douanes-ville, lesquels locaux furent d’ailleurs l’objet d’un litige entre les deux institutions.
Sid'El Moctar les rénova cahin-caha, dans toute l’illégalité, puis il organisa une réception pompeuse à laquelle il invita monsieur tout le monde (sans badges-transitaires, tenez-vous bien !) en présence du Colonel DGD, monsieur Dah Ould Hamadi.
En réalité, Ould SYDONIA ne vise pas la clinique en tant que telle mais un restaurant qu’il construisit à l’intérieur pour supplanter la gargote du Port de "Président" Khattri Ould Die. Ce dernier va-t-il se laisser faire ?
A suivre ce bras de fer prochainement sur le petit écran de Lakhbaar tebgue vi dar, la gestion par Sid'El Moctar du "projet appui à la modernisation des douanes".


mercredi 28 mai 2008

Affaire de la cargaison de riz : le RFD corrompu.


Il s’agit du débarquement au Port Autonome de Nouakchott, d’une cargaison de 30.000 tonnes de riz destiné à la SONIMEX et aux Etablissements Ghada et Frères (10.000 tonnes pour la SONIMEX et 20.000 tonnes pour les Ets Ghada).
La SONIMEX a dédouané ses 10.000 tonnes à 700 millions d’ouguiyas ; Ets Ghada quant à eux, auraient payé 200 millions d’ouguiyas pour la double quantité (20.000 tonnes).
Un parlementaire très RFD en l’occurrence Mohamed Ould Babana, député de Barkéwel s’empara de ce dossier et mena son enquête qui lui confirma que les Ets Ghada ont largement lésé le Trésor Public.
Il se prépara avec le groupe parlementaire RFD à interpeller le Ministre des Finances monsieur Hama Vezaz (le Premier ministre mort-né), pour cette irrégularité.
Avisés de l’intention du député, les Ets Ghada auraient acheté le silence du député de Barkéwel qui s’est tu à jamais.
Zinzin à l’époque PM aurait appris l’histoire avec un peu de retard. Vrai ou faux. En tout cas, Zinzin est désormais plus disponible pour éclairer l’opinion publique.
Lakhbaar tebgue vi dar aurait appris d’ailleurs que noter zinzin national parlera bientôt des causes de son limogeage. On vous attend, savez-vous que Lakhbaar tebgue vi dar !

CNPM ou le coup d’Etat de l’Inchiri


Quelle composition malhonnête et injuste qu’est celle du patronat mauritanien version Deyah, composé de médiocres hommes affaires archi-endettés, qui n’emploient que les membres de leurs propres familles et qui sont tous d’une même région (Inchiri) quasi vide.
Achour Ould Sambe, ne disait-il pas, à juste titre, lors d’une élection présidentielle sous Ould Taya, que les gens de l’Inchiri n’ont pas le droit à la parole parce qu’on peut les réunir tous dans une charrette ? C’est dire, combien il avait raison !
Et voilà que l’Inchiri fait main basse sur le patronat, cuvée chef du personnel SNIM (Deyah, le nouveau pigeon qui s’en " vole" sans cesse entre point central et son nouveau palace après les dures traversées du fleuve vers l’BIT par le "bac" moins cinq). Quelle métamorphose pour cet homme de paille des Tagounanett !
Comment se fait-il d’ailleurs que la nouvelle composition du bureau du patronat ne compte même pas un seul kowri (négro-mauritanien), ni homme d’affaires de l’Adrar, région dont les fortunes font fonctionner la Mauritanie. Quant au Hodh, n’en parlons pas.
La composition du nouveau bureau de la Confédération Nationale du Patronat Mauritanien (CNPM), c’est l’époque grande ouverte de la médiocrité du patronat sous l’ère Ould Deyah.
Question pour un profane : comment notre Mohamed Aly Ould Deyah national, va-t-il gérer son temps entre la SNIM et le patronat ?
En tous cas, ce n’est pas les petits Ahmed Baba au zizi qui vont produire des miracles, encore moins Mohamed Mahmoud Ould Ebnou dit Ojuku. Maurice Benza, nte hem !

Ambas-RIM à Bamako : voilà un ambassadeur qui s’occupe des membres de sa mission.


Avant l’arrivée de Sidamine Ould Ahmed Challa, l’ambassade de Mauritanie à Bamako était une étable, et c’est même trop en dire de l’état de la chancellerie et de la résidence.
Tous les ambassadeurs qui ont précédé Sidamine, de Abderrahmane Ould Cheine, en passant par Ould Ketab à Ould Lekhal, ont négligé les locaux de l’ambassade, les employés et les diplomates avec qui ils travaillaient.
Ils ont construit des villas à Nouakchott et ont acheté des troupeaux de camélidés avec les fonds de l’ambassade, et c’est tout.
Depuis que Sidamine est à Bamako, la mission a complètement changé de visage.
Les locaux (chancellerie et résidence) ont été entièrement réhabilités, modernisés et équipés.
Il a mis actuellement les diplomates dans des conditions exceptionnelles par rapport à leurs collègues dans les autres missions diplomatiques mauritaniennes.
En effet, du premier conseiller jusqu’à la secrétaire, chacun à sa voiture et son logement entièrement aux frais de l’ambassade.
Prenons le cas de Bezeid, le premier conseiller rouspéteur : aujourd’hui il a eu des affectations à Washington, à New York puis à Abidjan et il a tout décliné parce que les nouvelles conditions dans lesquelles Sidamine l’a mis n’existent nulle part ailleurs dans nos ambassades où les diplomates sont laissés pour compte parce que les fonds se partagent entre l’ambassadeur et le comptable. Eh oui, c’est la pratique des ambassadeurs mauritaniens sauf à Bamako.
L’ambassadeur Sidamine fait honneur non seulement à la Mauritanie mais aussi à toute l’Afrique. Quel bel exemple d’un ambassadeur pourtant non du sérail ! C’est la preuve que les talents diplomatiques et la grandeur ne sont pas le monopole de l’armada des affaires étrangères.

mardi 27 mai 2008

Etats généraux de l’Education : le Come-back du Gouvernement post-colonial.


Décidément le remède à l’éducation nationale est loin d’être trouvé, loin s’en faut.
Les mauritaniens ont appris avec stupéfaction, ce soir du 26 mai 2008, la désignation par décret présidentiel d’une commission nationale des Etats Généraux de l’Education et de la Formation quasi composée des membres du Gouvernement de feu Moctar Ould Daddah durant les années 66 (Ely Ould Alaf, Mohameden Ould Babah, Turkiya Daddah, Hasni Ould Didi, etc.).
Le président Sidioca, s’est-il trompé, une nouvelle fois d’adresse et de période ?
La Mauritanie n’est plus celle des années 60, même si le système éducatif est moribond. Ce ne seront pas des gens comme Ely Ould Alaf et Turkiya Daddah qui vont apporter quelque chose de nouveau à l’éducation nationale.
Cette initiative du Président de la République rappelle toujours le conte bien de chez nous : (nheytou an sargue, jabli mezwid ijerou = je lui ai déconseillé de voler, il revient avec un butin).
Le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi s’est entouré des vieux comme Ahmed Baba Ould Ahmed Miske et on pensait, que c’était trop. Et le voilà qui nous surcharge aujourd’hui avec une liste quasi complète du Gouvernement de feu Moctar Ould Daddah dont il faisait lui-même partie.
Ces gens auraient dû refuser cette mission de concertation sur l’éducation nationale mais, ils sont tous intellectuellement malhonnêtes.
Et si Sid'El Moctar Ould Nagi tient à sa réputation, il doit décliner cette offre qui ne lui convient pas certainement.
Certes, la plupart des membres de cette commission ont un dénominateur commun : celui d’avoir été ministre de l’éducation nationale. Mais ils ont tous échoué, n’est-ce pas ? Ley !
Bientôt Sidioca chercherait dans les cimetières, pour les futures missions difficiles qui l’attendent.

Confédération Nationale du Patronat Mauritanien (CNPM) : Le retour de la dictature du Gouvernement.


Depuis que Mohamed Ould Bouamatou a annoncé son départ du patronat mauritanien, deux noms ont circulé avec Ould Hamoud représentant la vieille garde et Sid'Ahmed Ould Abeidna, de la mouvance des rénovateurs.
Aucun autre nom n’a été avancé jusqu’à ce samedi 24 mai 2008, quand la présidence sortit la tête de Mohamed Ali Ould Deyah, comme un pigeon de magicien. Aujourd’hui, tout le monde sait que le Gouvernement vient d’imposer l’administrateur général de la SNIM en l’occurrence Ould Deyah comme le patron du patronat (CNPM) qui acquiesce comme au bon vieux temps de Moaouiya. Le patronat applaudit et la chose est avalée.
Rappelons cependant, pour la petite histoire, que Ould Deyah qui était employé de l’ex CGM (patronat), en devient aujourd’hui le patron ! C’est du jamais vu, mais en Mauritanie tout peut se passer, et on a vu des esclaves devenir maîtres de leurs anciens maîtres ! Pourquoi alors un patron ne devient-il pas le patron de son ex employeur ? Ça, c’est la Mauritanie... En tout cas, le progrès ne nous viendra pas de notre patronat. La seule chose dont il est capable reste l’augmentation des prix et l’encouragement à la corruption.
Nous attirons l’attention de nos visiteurs que Ould Deyah n’a pas chômé depuis qu’il est à la tête de la SNIM, en construisant, en moins de trois mois, un château côté à 200 millions d’ouguiya à la bourse.
Pour ceux qui veulent satisfaire leur curiosité, le palace de Ould Deyah se trouve juxtaposé à la résidence du chefemouss, le ceressimouss, l’ambassadeurimouss, le banquiemouss, l’intriguimouss, ahmed salimouss Ould Bouna Moctarimouss.
Mais Ould Deyah aura-t-il le temps de s’occuper du patronat ? Peut-être que oui en bradant la SNIM à l’indo-britannique. Ne le perdons pas de vue, il est rapide comme un pigeon de sorcier.

dimanche 25 mai 2008

Nomination en Mauritanie : Toujours les mêmes et on recommence !


On a pensé à tort malheureusement, que le 03 août 2005 allait mettre fin à l’injustice dans les nominations aux fonctions civiles et militaires.
Et on a été quasi-sûr, que l’ère du clientélisme et du favoritisme (parce que tel est le fils de tel ou tel est le protégé de tel ou tel est de tel, etc.), était révolue, avec l’instauration de la démocratie et de la justice pour tous.
Eh oui, on a eu un Président démocratiquement élu qui a nommé des ministres sur la base des critères que lui seul peut justifier (mais que tout le monde connaît aussi !).
Puis, un an après, voilà qu’on recommence avec une nouvelle équipe politique ADIL (juste) qui, on l’espère, portera bien son nom.
La Mauritanie ne peut pas être gérée de façon indéfinie par le clientélisme, le tribalisme et tous les ismes néfastes. Mais si cela est obligatoire, prenons au moins des gens qui n’ont pas encore eu la chance de mettre leurs compétences et leurs talents au service du pays.
Une tribu ne compte pas qu’une seule personne, comme aussi la Nation ne compte pas que les mêmes cadres !
Les conseillers qui meublent actuellement la Présidence de façon inflationniste ont été choisis également sur des critères révolus. Ils constituent un gouvernement parallèle et ils doivent partir avec le gouvernent de Zeine Ould Zeidane dont le mandat a confirmé de façon flagrante l’échec de la technocratie dont il se réclamait. Ley
Ces conseillers pléthoriques ont déjà servi et mal servi dans les régimes précédents (Moctar Ould Daddah, Haidalla, Moaouiya) et ont trempé dans des scandales.
Dans le sillage de cet immobilisme et de ce clientélisme déplorables, on parle de plus en plus de la nomination d’Ahmed Salem Ould Ndary à la CNAM, et on oublie que c’est ce même Ndary qui a mis à genoux l’hôpital National en l’équipant avec la casse et la pacotille, puis il dirigea la CAMEC en la recyclant en chamelles laitières et en villas cossues. A Dieu la CNAM !
Il est aussi ridicule de nommer Mohameden l’ex Ministre des Transports à la tête du Port Autonome de Nouadhibou dont il fut la tutelle. On aurait du encourager les promotions internes en nommant Ould Bneijara (actuellement DGDA), parce que ce cadre connaît parfaitement l’institution portière de Nouadhibou qui a toujours eu besoin de lui et de son talent. Ç’aurait été mieux pour la capitale économique et pour le pays tout entier.
Espérons que ces exemples ne soient que des erreurs et non le chemin qui sera suivi lors des prochains changements tant attendus.
"Là-haut" et surtout le nouveau Premier ministre, doivent savoir que les compétences mauritaniennes ne se limitent pas aux courtisans qui les entourent.
Il y’a des nombreux diplômes archi compétents qui sont marginalisés parce que n’ayant pas des papas comme Mahfoudh Ould Khattri, ni de protecteurs comme Boidiel Ould Houmeid, ni de Cheikhs Tijani comme celui de Kaolack (Médina).

jeudi 22 mai 2008

SONIMEX : Vers un nouveau Directeur Général


A part la magnétisation des portes d’entrée et les commissions faramineuses qu’il empoche régulièrement, le petit Moulaye directeur général de la SONIMEX, n’a rien apporté à la société. L’Etat a accordé des montants énormes à la SONIMEX dans le cadre de la lutte contre la flambée des prix et du lancement du programme prioritaire pour juguler la crise alimentaire qui se profile à l’horizon 2008, à l’échelon national.
Malgré cela, aucun résultat, si minime soit-il, n’a été enregistré. D’ailleurs, le petit Moulaye aurait bradé par incompétence tout le patrimoine de la société pour obtenir des crédits auprès des banques étrangères basées à Nouakchott (BNP-PARIBAS, Société Générale).
Tout le monde sait que Moulaye El Arby est un zinzinien de première heure.
ADIL, UFP et Tawassoul ont plusieurs candidats à la SONIMEX. Eh oui, le goût du thé et du sucre ne sont pas à démontrer et rien n’est plus facile que de se ‘sucrer’ à la SONIMEX. Mais encore faut-il être expérimenté et connaître la Mauritanie et ses besoins réels. Moulaye El Arby est un petit bambin qui n’a jamais dépassé Toujounine et Socogim Ksar, à coté des sapeurs pompiers.
Tout le monde s’étonne d’ailleurs de voir ce gamin diriger un établissement aussi stratégique et aussi vital pour le pays. Monsieur Moulaye, de grâce, rejoignez zinzin, il vous attend impatiemment pour zapper et "emailer" ensemble. On est amis pour le meilleur et pour le pire et là il s’agit du pire. lol

mardi 20 mai 2008

Port Artisanal de Nouadhibou : A quand le limogeage de M’Rabih Rabou Ould Abidine, le nullard ?


L’actuel directeur général du Port Artisanal de Nouadhibou dit Baie de Repos, est un bagage oublié de l’ex-CMJD.
Cet ancien hakem-tout de Nouadhibou, empêche actuellement l’obtention des financements étrangers, parce que les partenaires sont dégoûtés par sa présence à la tête de cette institution stratégique pour le développement du secteur de la pêche.
L’homme serait devenu complètement dépravé à cause de l’argent qu’il a si rapidement mal acquis.
M’Rabih Rabou le nullard vient de perdre, dans la capitale économique, un partenaire des jeux de cartes et de surprise party en la personne de Mohamed Ould Rzeizim devenu ministre de l’énergie et de l’hydraulique.
En tout état de cause, l’ancien Hakem Mouçaid de Boulenoir ne comprend rien à la pêche et encore moins à l’économie maritime. Le Port artisanal lui a été donné comme cadeau et depuis sa nomination par le CMJD, il en fait une affaire familiale et une boutique d’approvisionnement en argent de poche pour les voyages intimes à Las Palmas. Bientôt, il n’y aura plus de poisson à la baie de repos. On parle d’ailleurs de plus en plus d’assainissement du port de pêche artisanal, parce que les ménagères stéphanoises se plaignent du manque de poisson frais pour la marmite quotidienne. M’Rabih Rabou doit rejoindre le MINT à l’occasion de la prochaine valse des Hakem version ADIL.
La baie de repos doit être dirigé par un halieute ou à la rigueur un économiste, et non par un Hakem dépravé. ley

lundi 19 mai 2008

Retouche au ministre de l’économie et des finances

On apprend que le secrétariat d’Etat chargé du budget à la tête duquel a été nommé Sid’Ahmed Ould Raiss lors de la composition du nouveau gouvernement de Ould Waghef, devient ministère délégué chargé du budget.
Il ne dépendrait désormais de Ould Hama Vezzaz que de facto et engloberait le trésor public, les douanes, les impôts et le patrimoine.
Il ne resterait donc plus réellement à Ould Hamma Vezzaz que la direction du financement et les affaires économiques de Mouhidine Ould Sidi Baba super directeur zappeur et gratte papier infatigable. Hacena, nte hem !
Cette retouche urgente interviendrait suite à une instruction musclée donnée par téléphone depuis le Mozambique par Ould Hamma Vezzaz à Ould Raiss, son nouveau secrétaire d’Etat : « pendant mon absence, rien ne bouge, est-ce bien compris, monsieur le secrétaire d’Etat ? »
Ould Raiss aurait aussitôt communiqué l’instruction à qui de droit. Voila comment Ould Raiss est redevenu ministre délégué avec d’énormes compétences. Mais Ould Hama Vezzaz nous a toujours habitués à des come-back imprévisibles et il lui sera difficile d’abandonner la tutelle de la douane, du trésor et du budget. A bientôt, après la trêve de 60 jours qui commencent à se consommer rapidement.

Première mission du ministre des affaires étrangères et de la coopération : Attention un guignard vous accompagne, monsieur le ministre !


On apprend de sources proches du palais ocre que le nouveau ministre des affaires étrangères, monsieur Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna, doit se rendre successivement à Rabat, à Bahrein et à Khartoum.
On attire l’attention de monsieur le ministre qu’il est accompagné d’un guignard en la personne de Babbah Ould Sidi Abdalla, directeur multi communicant au MAEC.
Un homme averti en vaut deux : sachez que, chaque fois que Babbah approche un responsable, ce dernier perd son poste.
Et pour preuves : déjà dans les années 90, le directeur de la Radio Ould Haye fut limogé, quand Ould Sidi Abdella commençait à l’approcher.
Puis ce fut le tour du délégué de l’union européenne, monsieur Almani Mazoucci qui fut presque déclaré persona non grata. Babbah lui servait d’agent communicant.
Plus tard, ce fut le tour de Mohamed Ould Mohamed Ali à l’époque représentant permanent de la Mauritanie auprès de l’UNESCO (il est à préciser que Ould Mohamed Ali est à l’origine du recrutement actuel de Babbah au MAEC).
Il le prit d’abord avec lui à l’UNESCO comme premier conseiller (aide-plume), poste qu’il n’a jamais occupé, parce qu’il s’en suivit le coup d’Etat du 03 août 2005, puis limogeage et arrestation de Ould Mohamed Ali.
Vint de nouveau le tour de l’autre Ould Haye, directeur de la Radio pendant la transition du CMJD. Il fut limogé à son tour.
La dernière victime, et non des moindres, est Mohamed Saleck Ould Mohamed Lemine, qui vient de perdre son poste de ministre des affaires étrangères à la suite du retour de son dernier voyage à l’étranger où Babbah l’accompagnait au Caire.
En tout cas, vous êtes avertis.
Attention ! la trêve de 60 jours que lakhbaar tebgue vi dar accorde au nouveau gouvernement n’est pas rompue. Nous parlons d’un guignard et non du ministre qu’il accompagne.

dimanche 18 mai 2008

SOCOGIM : dans l’affaire des faux frais de mission et de voyage, l’inspection accable Bathia et Soueidi la bougeotte riposte.


Nous venons d’apprendre que suite à un contrôle de routine, monsieur Diallo Amadou Bathia, conseiller principal à la présidence et président du conseil d’administration de la Socogim, a été sommé de rembourser les frais de mission et de voyage, (billet DUN AIR Paris-Nouakchott-Paris) en classe affaire qu’il n’a jamais effectué.
Nous avons signalé cela depuis quelque temps et aujourd’hui nous apprenons que par la même occasion, le directeur général de la SOCOGIM, monsieur Soueidi Ould Salem, un harnos rebelle, s’oppose à l’exécution de la décision de remboursement dont monsieur Bathia fait l’objet.
En effet, Soueidi le crasseux culotté avance l’argument suivant : « c’est moi le directeur général de la Socogim et c’est à moi que revient la gestion financière de la société. Ça, c’est un geste à mon ami protecteur, le très démagogue opportuniste Bathia dit le scribe de Cymper (Jibril Ould Abdellahi dont il était le conseiller très spécial et principal durant la fin des années 80, quand ce dernier était super MINT) ».
Le budget de la Socogim fait actuellement l’objet d’une gabegie sans précédent et les derniers épargnants des 500 millions d’ouguiyas exigent d’être remboursés de peur de voir leur argent s’évaporer.
Soueidi vient d’achever un voyage au Maroc au cours duquel il s’est fait accompagner de sa secrétaire très intime Deida Mint Ely El Kory et une suite comprenant le chef service des moyens généraux Cheikh Tidjani, Mohamed Ould Boulkheir (directeur du contrôle de gestion et quelle gestion !) et le directeur administratif et financier monsieur Fall Jibril, la momie égyptienne de la Socogim (20 ans au même poste de DAF et il se trouve actuellement au Burkina Fasso en séminaire fictif organisé par la COGEFI). lol
Diallo Amamdou Bathia quant à lui ne, chôme pas et s’envole pour Las Palmas ce 18 mai 2008. Il s’est fait fabriquer par une certaine COGEFI, d’un certain WAT ABDERRAHMANE, une mission de plaisance en Espagne, entièrement financée par la SOCOGIM mais concoctée par WAT dit monsieur commission-rabatteur (comprenez organisateur de voyages en agréables compagnies).
Soueidi la bougeotte, quant à lui, engage actuellement à Dakar une procédure de demande de visas pour le Canada, pour y effectuer un séjour agréable et avoir des frais de mission sur le compte de la pauvre SOCOGIM.
Il serait accompagné d’une suite comprenant la même demoiselle secrétaire particulièrement amusante Deida.
Pendant ce temps, les occupants du centre commercial de la SOCOGIM manifestent devant la présidence de la république en guise de protestation contre leur dépossession (460 boutiques et kiosques) par Soueidi Ould Salem qui profite de l’actuelle politique d’assainissement des centres commerciaux, pour procéder à des règlements de compte par le truchement de Sidi Mohamed Ould Segham directeur du centre commercial de la SOCOGIM, communément appelé ‘‘marché marocain’’. Mais les épargnants perdent de plus en plus confiance et accusent l’homme du RFD de vouloir détourner les fonds de la société immobilière. Ils sont devenus très près de leurs sous et c’est normal.
Mais Soueidi Ould Salem a certainement dû voir le film ‘‘l’argent des autres’’, parce qu’il l’applique bien. Est-ce qu’il aura la même fin du héros ? Certainement pas, parce qu’il invoquera l’argument des droits de l’homme, cher aux haros du RFD.

samedi 17 mai 2008

Douanes : l’artilleur va-t-il regagner sa caserne ?


Les pratiques dans le monde exigent que toute douane soit dirigée par un douanier.
Lors de la conférence internationale de l’organisation mondiale des douanes (OMD), basée à Bruxelles, on a refusé récemment d’inviter le directeur des douanes mauritaniennes arguant qu’il s’agit d’un militaire et que l’organisation n’admet que les douaniers en son sein.
Il y’a aussi la dernière critique sévère du représentant de la Banque Mondiale à Nouakchott sur les mauvais rendements des douanes mauritaniennes durant l’année dernière (2007), surtout les prévisions de recettes qui ne cadrent pas souvent avec la réalité.
L’actuel Directeur général des douanes, le Colonel Dah Ould Hamadi Ould Mamy, fraîchement parachuté à la tête de cette institution à sa sortie de l’Ecole Militaire de Guerre de Mekhnès, était obligé de se faire représenter à l’OMD par le "Lieutenant" Moulaye Ely Ould Daf, homme de paille de toujours et actuellement chef des enquêtes (et quelles enquêtes !).
Maintenant le problème du remplacement du Dah Ould Mamy, l’homme de Ehel Soueid se pose, plus que jamais. Mais que va-t-on choisir parmi la pléthore de colonels douaniers qui, tous rêvent d’être DGD ?
Selon des sources proches du triumvirat du palais ocre, le Colonel Chef Général des Idewelhaj de l’Adrar, Mohamed Ould Abidine Sidi part favoris pour le poste de DGD en raison de sa compétence, son ancienneté et la régularité de son dossier.
Mais des collègues douaniers mafieux s’opposeraient à cette nomination méritée. En tout cas, Ould Abidine Sidi réunit tous les critères.
Suite au départ de zinzin, le mouvement des douanes tant attendu et qui doit toucher les chefs des différents bureaux sur l’étendue du territoire national, serait imminent, et il sera cette fois, très teinté de la marque de ADIL Boïdielien.
Après sa démilitarisation, la DGD va-t-elle alors basculer vers "l’ADILISATION" ? Très probable étant données les convoitises des composantes du nouveau parti du Pouvoir-Etat.

jeudi 15 mai 2008

Ebety : Maître corbeau cherche épouse désespéramment.


Ça y est Lakhbaar tebgue vi dar a appris que le feudataire de ehel Cheikh Sidiya, Maître corbeau Ebety est à la recherche d’une épouse d’une classe sociale inférieure à la sienne.
Il serait en pourparlers avancés avec une certaine Jidaha de Lahwach (tributaire de ehel Cheikh Sidiya).
Elle s’appelle Jidaha et elle aurait demandé un délai pour faire une enquête sur le pedigree des Ebety, tâche oh combien complexe et compliquée, même si on est à Boutilimit où les spécialistes des origines tribales ne manquent pas.
Me corbeau vassal est impatient d’avoir l’assentiment de Jidaha. Il dispose déjà du montant de la dote grâce à un découvert qui lui a été accordé par le fameux Zamel de la BNM.
La liste des invités est en cours d’élaboration par Me corbeau. Dommage Mademoiselle Jidaha pour votre choix, vous aurait pu mieux obtenir. lol
Lakhbaar tebgue vi dar tiendra ses visiteurs régulièrement informés sur les péripéties de ce mariage probable qui n’est pas l’événement du siècle, loin s’en faut.

Dernières nouvelles de la gargote du PANPA.


Lakhbaar tebgue vi dar vient d’apprendre, mieux vaut tard que jamais, que le chef du bureau 12, le Colonel Babah Ould Bouta a été évacué récemment en Tunisie pour soins, à la suite d’un déjeuner à la gargote de Khattri Ould Die, dit Président de mon œil.
Ce jour là, dans un sursaut aérien, un chat qui ne paye pas les TS à la fille d’un rat, tomba dans la marmite-sauce,.
Les rats ne manquent pas d’ailleurs à la gargote du Port. Ils sont les seuls clients qui la fréquentent assidûment, avec les cafards.
Seul le portier du bureau 12, monsieur Moctar, le vilain Jekani adjudant chef y mange, malgré lui, avec satiété. Allah yatik chein lakhlag, me herdak yakhay.
Cette gargote, rappelons-le, a un contrat exclusif avec le bureau 12 des douanes.
Que les douaniers y mangent ou non, la gargote reçoit chaque mois sa rançon en TS sonnantes et trébuchantes.
En revenant à la maison, Babah Ould Bouta s’est rappelé avoir vu, ce jour-là, les rats entrain de se bagarrer sous la table à laquelle il était assis. Cela lui a donné une nausée terrible suivie de vertiges. C’est ainsi qu’il trébucha en empruntant ses escaliers intérieurs.
Ce ne sera malheureusement ni la première ni la dernière victime de la gargote du PANPA.
Le journaliste gargotier ferait mieux de s’occuper des normes sanitaires dans son fond de commerce au Port.

mercredi 14 mai 2008

Gouvernement El Waghef 1 : dans la nouvelle configuration, les ministres du fleuve sont assis sur toutes les ressources nationales.


Les ressources naturelles nationales de la Mauritanie sont le pétrole et les mines, l’agriculture et la pèche.
Ces départements viennent d’être confiés dans le Gouvernement de Waghef 1 à des ministres du fleuve.
Voici la répartition : Pétrole et Mines pour Kane Moustapha, l’Agriculture et l’Elevage reste dans les pioches de Koréré Issagha et Assane Soumaré tient toujours les filets de la pêche de fond et pélagique (Ministère de Pêche).
Mettre toutes ses ressources sur une ligne de front semble s’inscrire dans la dynamique de réinsertion de réfugiés par eux-mêmes. Tant mieux si cela va mettre fin au mythe de Sisyphe des droits de l’homme, parce qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même pour utiliser les minerais de fer, le pétrole et l’agriculture pour la plus grande gloire ethnique. Lol.
Il faut ajouter à ces départements stratégiques le portefeuille sensible de la Banque Centrale avec Kane Ousmane. Le surdosage est bouclé par le boy nar Mohamed Yahdhi Ould Moctar El Hacen, Ministre de l’Intérieur, Nebghouha Haba Mint Sow Ministre de l’Education Nationale et de l’Enseignement Originel et Yahya Ould Kebd, Ministre de la Décentralisation, un autre ministre du fleuve qui manipule la Décentralisation pour faire de Boghé la capitale du Brakna. Boghé est en tout cas plus belle que Likdeya !
Mais est-ce à dire que ces ministres sont exempts de mérite ? Pas forcément ; ils sont peut être mêmes les meilleurs.
Et Lakhbaar tebgue vi dar ne se prononcera pas encore sur les membres du nouveau gouvernement avant, un délai prévu de soixante jours. D’ici là, Lakhbaar tebgue vi dar rongera ses freins et dissimile jalousement sa passion croissante de tout passer au peigne fin. "Qui se cache derrière les jours se dévoile".

mardi 13 mai 2008

Nouadhibou : Les stéphanois commentent le départ de Mohamed Ould R’Zeizim et de Bebaha Ould Mohamed Youra.


La quasi-totalité des lecteurs de Lakhbaar tebgue vi dar sont basés à Nouadhibou et nous écrivent régulièrement pour nous entretenir et surtout pour nous informer sur les mauvaises fortunes que connaît la SNIM depuis qu’elle est dirigée par Mohamed Ali Ould Deyahi, le Gounani pillard qui vient de construire un château à Nouakchott, en moins de deux mois.
Le nouveau palace du l’administrateur général de la SNIM qui, en bon Gounani authentique, commence "à peser consciemment sa gomme", se trouve collé à la résidence somptueuse du banquier Ahmed Salem Ould Bouna Moctar, dans le quartier de Tevragh-Zeina communément appelé quartier des anciens ambassadeurs voleurs de deniers publics.
Pour les stéphanois, Ould R’Zeizim a quitté Nouadhibou pour un poste politique, ve idha dhehebe el himarou bi oumi amrine vela rajat, we la raja al himarou. Ley.
Sur un autre plan diamétralement opposé, les gens de Nouadhibou nous écrivent pour attirer notre attention sur un fait triste : Nouadhibou devient une ville orpheline après le déménagement de Babaha Ould Ahmed Youra : chetena ma beyna el yazideyni.
L’on se souvient ici, que depuis le changement du 03 août 2005, tous les armateurs ont mis la clé sous le paillasson, croulant sous le poids des mesures draconiennes imposées par le fou Sidi Mohamed Ould Sidina, Ministre des Pêches sous la transition du CMJD.
C’était le cas de Abass Boughirbel, de Vadl Ould Abeidrahmane, de l’ancien Maire armateur Ahmed Ould Chréif, de Sidi Ould Taya, de Brahim Ould Elhaj Ould Moctar, de Najachi Ould Youba, entre autres.
Cette hémorragie dans le milieu des armateurs a eu pour conséquence immédiate la montée en flèche du taux de chômage et la paupérisation dans la ville.
La misère qui en a résulté pour les ouvriers était d’autant plus délicate et insupportable - surtout pour les autochtones qui bénéficiaient d’un élan de solidarité de la part des armateurs issus du sérail - que les différents walis qui se sont succédés, avec Ould R ‘Zeizim en tête, n’ont eu pour objectif que de détourner toutes les aides humanitaires destinées aux populations et d’épargner les différents budgets de fonctionnement de la Wilaya à des fins individuelles.
Mohamed Ould R’Zeizim sévissait à Nouadhibou comme un rapace et avait ses propres courtiers et agents chargés de ses intérêts privés et de ses affaires louches, tant au niveau du foncier qu’au niveau de l’exportation du poisson vers l’Espagne, par rançon des armateurs. Il vendit tous les terrains et places publiques disponibles dans la ville et distribua le reste aux gens du Hodh El Gharbi.
Son rabatteur principal, Abdellahi Ould Salihi (le ghawad) est devenu aujourd’hui un richissime propriétaire foncier et un trafiquant haut de gamme dans le secteur de la pêche pélagique où il possède plusieurs embarcations artisanales acquises grâce à l’ex-wali affairiste Mohamed Ould R’Zeizim.
Tout le monde se rappelle que Ould R’zeizim a été limogé du poste de wali à Nouadhibou, sous Ould Taya, suite à une attribution abusive d’un lot de terrains à son cousin Saleh Ould Hanana.
Sous la transition démocratique, il rebondit comme directeur général de la SMCP et les stéphanois connurent de nouveau une longue période de soudure sous le règne de l’homme d’Aïoun El Atrouss, qui passait son temps à jongler avec l’argent de la SMCP, à jouer aux cartes et aux tirs à la cible au Cap Blanc jusqu’à sa dernière nomination comme ministre de l’Energie et de l’Hydraulique. Bonjour les dégâts. Mais Ould Heyine, le directeur de la SOMELEC connaît bien les appétits lancinants de l’ex wali parce que tous les deux étaient des empereurs complices dans la capitale économique.
Mais les populations de Nouadhibou, toute souches sociales confondues ont bénéficié, fort heureusement de l’action bienfaisante de monsieur Babaha Ould Mohamed Youra qui a dirigé le Port de façon sage et équitable, selon les opérateurs usagers de l’Etablissement portier.
Ould Ahmed Youra quitte aujourd’hui le Port Autonome pour un poste politique de Ministre des Transports à Nouakchott.
Cet architecte de la bienfaisance donnait même son salaire aux pauvres et laisse derrière lui une clientèle politique inépuisable dans la capitale économique. Quel investissement à long terme !
Babaha sera sûrement irremplaçable à Nouadhibou, dans ses Moutevegiratt, Kraa boudou, Sala El Yabssa, El Lareguib, Guiran et les plans d’eau des cabanons où le poisson commence déjà à bouder. Quel vide !

lundi 12 mai 2008

Nouvelle équipe de El Waghef 1 : Lakhbaar tebgue vi dar accorde un sursis de deux mois.








La formation de ce Gouvernement très politique rappelle le conte bien mauritanien du vautour : "Un vautour est venu prendre sa galette et partit, deux sont vautours sont venus prendre leurs galettes et partirent comme le premier vautour qui est venu prendre sa galette et partit ; trois vautours sont venus prendre leurs galettes et partirent comme les deux vautours qui sont venus prendre leurs galettes et partirent ".
Mais il y’a quand même une grande différence entre l’équipe de zinzin et celle de Yahya Ould Mohamed El Waghef.
La première ne connaissait personne et personne ne la connaissait. Même les gardes qui étaient à leur service crevaient de faim !
Cette équipe passait tout son temps à faire des emails et à zapper.
Ils étaient loin des réalités de la Mauritanie alors que la nouvelle équipe de Ould Waghef, bien que composée de gargantuas et de Pantagruels de l’ancien régime de Moaouiya, prendra et donnera aux gens dans une justice distributive, dont l’absence a fait souffrir la Nation toute entière depuis l’avènement du Gouvernement plus qu’hermétique de Ould Zeidane. Même le chacal qui se trouve au Nord-est de Oualata se plaint aujourd’hui du séjour interminable de zinzin à la Primature, avec son cortège de pénurie de toutes sortes et de porte-malheur (insécurité, viols, assassinats, inondations, spectre de famine, etc.).
Même si, ce qu’on appelle communément les hommes de Moaouiya, abusaient, ils distribuaient quand même l’argent et les vivres qui atteignaient parfois les plus pauvres.
Ils connaissent la Mauritanie et ses différentes composantes et ressemblent à des vrais ministres.
Ceux de zinzin ressemblaient plutôt à un Etat Major d’étudiants en grève. Ils parlent, ils parlent, ils emailent, ils emailent, ils zappent, ils zappent, puis c’est tout.
La Mauritanie est un pays arriéré et sous développé et ne peut pas supporter les vitesses lumières vers lesquelles certains voulaient l’entraîner. Il faut faire les choses progressivement.
Ces nouveaux anciens-ministres comme Cheikh El Avia, Mohamed Yehdhih Ould Moctar El Hacen, Boidiel Ould Houmeid, Kane Moustapha, Mohamed Ould Rzeizim, Ould Khlil, Yahya Ould Sidi El Moustaph et autres, connaissent bien le terroir et sont en mesure d’apporter les solutions pour limiter les souffrances des populations.
En un mot, avec ce nouveau Gouvernement, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi revient aux sources en réconciliant la Mauritanie avec elle-même.
En attendant les prochaines activités de l’équipe de El Waghef 1, Lakhbaar tebgue vi dar leur accorde un sursis de soixante jours. Faites attention donc messieurs les ministres, on vous attend au tournant. Ce qui compte, c’est l’impact sur la vie réelle des populations qui peuplent la Mauritanie, et c’est sur cette base uniquement que vous serez jugés. C’est un baromètre mondial.

Limogeage de Ould Yaha : Mille merci à Sidioca


Le soi-disant délégué à l’Investissement a été limogé par Décret Présidentiel ce dimanche 11 mai 2008.
Cette date historique restera gravée dans la mémoire de tout mauritanien patriote et honnête.
En effet, la Mauritanie vient de se débarrasser du marchand des balivernes.
Il était une menace permanente pour la structure socio-économique du pays parce qu’il cherchait à vendre tout le patrimoine de l’Etat moyennant des commissions qu’il réceptionnait vulgairement.
Ould Yaha avait même dans son portefeuille la privatisation de l’ENA, de l’ENS et de l’Université de Nouakchott, comme si la MIP Auto et l’affaire du coréen ne suffisaient pas.
Comment quelqu’un comme lui peut-il attirer les investisseurs ?
Maintenant Ould Yaha, ouvres-toi une boutique de biscuits à El Garah et éloignes-toi de Ould Amajar pour ne pas le contaminer. Lol.

Nouveau Gouvernement très Politique Waghef Premier


Ministre de la justice : Yahya Ould Sid'El Moustaph, Ministre des Affaires étrangères et de la coopération : Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna, Ministre de la défense nationale : Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine, Ministre de l'intérieur : Mohamed Yehdhih Ould Moctar El Hacen, Ministre de l'économie et des finances : Abderrahmane Ould Hamma Vezaz, Ministre de l'enseignement fondamental et secondaire et de la lutte contre l'analphabétisme : Nebghouha Mint Haba, Ministre de l'enseignement supérieur : Mohamed Mahmoud Ould Seydi, Ministre des affaires islamiques et de l'enseignement originel : Dahane Ould Ahmed Mahmoud, Ministre de l'emploi, de l'insertion et de la formation professionnelle : Habib Ould Hemdeit, Ministre de la santé : Mohamed Ould Mohamed El Hafedh Ould Khlil, Ministre du pétrole et des mines : Kane Mustapha, Ministre des pêches : Assane Soumaré, Ministre du commerce et de l'industrie : Salma Mint Tegueddi, Ministre de l'artisanat et du tourisme : Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khlil, Ministre de la décentralisation et de l'aménagement du territoire : Yahya Ould Kebd, Ministre de l'agriculture et de l'élevage : Corréra Issagha, Ministre de l'équipement, de l'urbanisme et de l'habitat : Mohamed Ould Bilal, Ministre des transports : Bebaha Ould Ahmed Youra, Ministre de l'hydraulique et de l'énergie : Mohamed Ould R'zeizim, Ministre de la Culture et de la Communication : Mohamed Ould Amar, Ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l'Administration : Moustapha Ould Hamoud, Ministre chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile : Sidney Sokhona, Ministre chargé de la promotion Féminine, de l'Enfance et de la Famille : Fatimetou Mint Khattri, Ministre chargé de la Jeunesse et des Sports: Mohamed Ould Berbesse, Ministre Délégué auprès du Premier ministre chargé de l'Environnement : Dahmoud Ould Merzoug, Ministre Délégué auprès du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération chargé du Maghreb Arabe : Mohamed Lemine Ould Nati, Secrétaire général du Gouvernement : Bâ Abdoulaye Mamadou, Secrétaire d'Etat auprès du Ministère de l'Economie et des Finances chargé du Budget : Sid'Ahmed Ould Rayes, Secrétaire d'Etat chargé des Mauritaniens à l'Etranger : Mohamed Ould Mohamedou, Secrétaire d'Etat chargé des TIC : Abdallahi Ould Ely Ould Benane.

Nouveau staff du palais ocre


La présidence de la république communique : par décrets en date de ce jour sont nommés :
Ministre secrétaire général à la république : Monsieur Bodjiel Ould Houmeid;
Ministre conseiller à la présidence de la république : Monsieur Bâ Boubakar Moussa;
Directeur de cabinet du président de la république : Monsieur Cheyakh Ould Ely; Délégué général pour la promotion de l'investissement privé : Monsieur Sidi Mohamed Ould Amajar.

samedi 10 mai 2008

Prochain Gouvernement de Waghef I : est-ce le retour à la poubelle politique ?




Le premier Gouvernement de Yahya Ould Mohamed El Waghef tarde à se former. On est maintenant certain que seuls deux partis politiques de l’opposition regagneront la majorité présidentielle, pour faire partie de ce Gouvernement tant attendu : il s’agit de l’UFP (le parti de la gauche) et de TAWASSOUL (parti islamiste).
En effet, ces deux partis politiques semblent si pressés de faire partie du Gouvernement, qu’ils ont oublié leurs propres principes et leurs programmes. Ley ! L’essentiel pour eux, semble tout simplement de faire partie du Gouvernement, en mettant de coté toutes les vieilles revendications comme la rupture des relations diplomatiques avec Israël entre autres.
Combien de portefeuilles auront-ils ? Quatre, cinq ou six. On attend.
De toutes les façons, le gâteau serait ainsi réparti : huit ministres seront nommés par le Président de la République (pouvoir discrétionnaire qui lui permet de nommer qui il veut) ; onze ministres seront nommés par ADIL qui doit éviter de tomber dans le conte du partage du butin entre le lion, l’hyène et le chacal.
Onze portefeuilles pour les autres partis politiques (APP, UFP, TEWASSOUL et autres).
Les partis politiques concernés ont déjà remis leurs shorts listes dans lesquelles, Waghef choisira les noms qui lui conviennent.
La grande partie du gâteau serait, dit-on partagée entre ADIL et l’APP de Messoud Ould Boulkeir.
Ce dernier, connu pour sa gourmandise, verrait sa part inéluctablement révisée à la baisse, à cause du petit nombre de députés dont il dispose à l’Assemblée Nationale qu’il préside (cinq seulement). Ah, ley !
Selon les critères arrêtés par le nouveau Premier ministre, il y’aura une nouvelle proportionnelle pour départager les partis politiques (un ministre pour trois députés).
Mais ici Messoud n’a que cinq députés, donc, il aura logiquement un ministre et demi. Juste ou injuste. Achour Ould Sambe, nte hem !
Messoud acceptera-t-il cela ou fera-t-il le bougnoul, comme à l’accoutumée ?
Mais Messoud lui-même doit savoir d’ailleurs que ses jours sont comptés au perchoir, parce qu’il y’aura des élections législatives anticipées où il y’aura un raz-de-marée adilien (Parti au pouvoir oblige).
Au revoir les APP, les TEWASSOUL, les RFD, les FP et les tralali et tralala. Le citoyen mauritanien a toujours l’habitude de voter coté pouvoir.
Depuis ces derniers temps, Yahya Ould El Waghef Président de AIDL, a démontré qu’il possède les grandes qualités d’homme d’Etat. Il a des idées novatrices qu’il a mises en pratique avec ce qu’on vient de voir comme concertation avec toutes les forces politiques du pays pour former un Gouvernement autour d’un Premier ministre qui a la majorité au Parlement et qui aurait pu donc se passer de toutes ces formalités.
Mais Yahya, ne semble pas pressé dans le choix de son Gouvernement, ce qui démontre une certaine sagesse de l’homme qui ne veut pas travailler avec n’importe qui.
Les yeux sont maintenant tournés vers la composition du Cabinet du Premier ministre, surtout le très remplaçable Nani Ould Chrougha dit "tête rhinocéros". Monsieur Nani aura maintenant plus de temps à faire des emails à son ex zinzin.
En tout cas, Ould Waghef aura le mérite d’avoir sauvé la Mauritanie en la débarrassant de cette pléthore de ministronculs.
Aucun d’eux n’aura désormais heureusement, le droit de partager avec Zeine Ould Zeidane son déjeuner dans la nouvelle résidence impériale du Premier !
Même pas le très contesté et contestable délégué chargé de l’investissement ! L’homme qui symbolise le faux et l’usage du faux en Mauritanie et le contrebandier d’influences, vous avez compris, il s’agit de Mohamed Abdellahi Ould Yaha.
Le nouveau délégué chargé de l’investissement serait ou Sid'El Moctar Ould Nagi, brillant économiste ou bien Mohamed Ould Lahah, l’homme d’affaires intelligent aux relations humaines inépuisables et qui dirige aujourd’hui avec succès plusieurs entreprises privées, tant en Mauritanie qu’au Maroc.
Une chose est sûre : le Premier ministre gardera un vieux meuble, à savoir le Commandant Zeine Ould Souédatt, l’aide de camp.
Le conseiller Sidi Ould Zeine dit "Toto le gros ventre" ira cultiver les carottes de Tidjikja. Quant à l’autre petit Ould Zeine, le gounani, il ira à Ouad Naga pour nettoyer la maison du Hakem.
La formation du Gouvernement de Waghef I n’est plus donc qu’une question d’heures et on dit que "celui qui se cache derrière les jours s’expose". De toutes les façons, Lakhbaar tebgue vi dar. A bientôt.

mercredi 7 mai 2008

Limogeage de Zeine Ould Zeidane : Sidioca se réveille de son long sommeil.


Décidemment, la visite du Trarza aura porté bonheur au Président de la République Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi.
Lors de la réunion des cadres tenue le soir du 05 mai à Rosso, tous étaient unanimes sur une chose : Zeine Ould Zeindane et son Gouvernement n’ont aucun bilan positif qui peut justifier d’une manière ou d’une autre, un sursis. Ils doivent laisser la place à un nouveau gouvernement politique imprégné des problèmes réels du pays.
Cette requête des cadres a permis au Président de la République d’ouvrir aujourd’hui grand les yeux car, dès son retour à Nouakchott, il procéda au limogeage sans appel du Premier ministre le plus contesté de l’histoire de la République, en l’occurrence Zeine Ould Zeidane. Un ouf de soulagement poussé par tous les citoyens mauritaniens, toutes tendances et sensibilités confondues, de l’Est en Ouest et du Nord au Sud !
Aujourd’hui, un nouveau Premier ministre issu du sérail est nommé : il s’agit de Yahya Ould Mohamed El Waghef, un homme expérimenté et la Mauritanie peut avoir avec lui une chance de tourner la page de la misère et du désastre vécu sous le règne interminable du Gouvernement très hermétique de Ould Zeidane dont l’équipe ne reflétait aucune logique politique, aucune stratégie et encore moins aucun dosage, si l’on met de coté les ministres de Messoud qui a usurpé quatre portefeuilles.
D’ailleurs, ces ministroncules tendance Messoud ont été la honte du Gouvernement sortant parce qu’ils ne se sont occupés que de l’achat des villas par détournement de l’argent du très pauvre contribuable mauritanien, au nom duquel, ils ont tant "milité" selon eux.
Une chance s’offre aujourd’hui à Yahya Ould ElWaghef, à condition de prendre comme repère la question du dosage et de l’équilibre dans leur partage des portefeuilles, ce qui permettra de tenir compte des différences et des spécificités de la Mauritanie pluraliste.
Le Tiris Zemour et Dakhlet Nouadhibou par exemple n’avaient pas de Ministre dans le Gouvernement sortant, qui a souffert de cette injustice, parce que ces deux wilayas sont importantes à tout point de vue (ressources humaines et naturelles).
Quant au ministre délégué chargé de l’investissement, Monsieur Mohamed Abdellahi Ould Yaha, c’est un clown qui ne représente aucune région ni tribu et qui n’a réalisé aucun bilan. Monsieur Zeine Ould Zeidane doit l’amener obligatoirement dans ses bagages.
Ould Yaha, n’est ni économiste ni technocrate. Il a tout juste fait une année non réussie de mécanique à Reins (donc Bac moins 1).
Comment donc ce mécanicien raté peut-il promouvoir l’investissement privé ? Il a voulu lui-même promouvoir ses sociétés privés boutiques (DAEWOO et MIP), bilan : deux coréens tués et un autre blessé actuellement en souffrance mentale sous une tente en face de l’ambassade de Chine à Nouakchott.
Sans vouloir recenser ici les innombrables avatars de tous les membres du Gouvernement de Ould Zeidane, rappelons tout simplement à Ould El Waghef que Lakhbaar Tebgue Vi Dar n’a aucun préjugé sur qui que ce soit.
D’ailleurs pour nous, il rentre aujourd’hui à la Primature blanc comme neige.
Nous le jugerons suivant ses orientations et les actions de ses futurs ministres.
On assiste malheureusement depuis plus d’une année de Gouvernement de Zeine Ould Zeidane, à une détérioration des conditions de vie des populations par creusement des inégalités sociales et l’indifférence du sommet devant l’exclusion et le népotisme pratiqué par le Premier ministre sortant.
Voyez par exemple comment Zeine vient de nommer les siens lors de son dernier conseil de ministres du mercredi 30 avril 2008. ley
Ce que Zeine avait toujours appelé le succès de la croissance économique, peint en réalité la Mauritanie de couleurs trompeuses.
Ne soyez pas, comme lui, trop imprégné d’une vision égoïste et "familiale" dans la gestion des affaires du pays.
Faites décoller la Mauritanie avec des ailes nouvelles et surtout, pas celles du désert, parce que tous vous attendent au "décollage", à la "vitesse de croisière" et à "l’atterrissage". Nte hem !

mardi 6 mai 2008

Excuses à Mohamed Ould Lahah

Lakhbaar tebgue vi dar a reçu de Me Ebety, pour le compte de son client Mohamed Ould Lahah une injonction à propos d’un billet qualifié de calomnieux pour cet homme d’affaire sur lequel – nous venons de nous en rendre compte après investigation – nous avons été induit en erreur.

C’est l’occasion ici de présenter à cet homme – qui ne s’occupe, d’après ceux qui le connaissent très bien que de ses affaires – nos excuses si les propos de l’article en questions ont porté préjudice à sa vie privée et professionnelle.

L’home n’est pas en effet un homme public, n’ayant jamais occupé de poste administratif ou électif ni même bénéficié pour une quelconque allégeance politique de ce que d’aucuns qualifient de prébendes accordées généralement par tout pouvoir à ses soutiens réels ou supposés, son seul tort ayant été tout de même soutenu zinzin lors de l’élection présidentielle 2007 et de méconnaître le barreau en choisissant pour avocat Me Ebety le marchand de bobards qui engage une bataille, perdue d’avance contre une organisation électronique redoutable. Boudida nte mnein ?

Nous tenons cependant à souligner que c’est le souci de réparer une erreur flagrante d’appréciation, et non la crainte d’avoir à affronter Me Ebety dans une éventuelle bataille juridique, qui nous a poussé à présenter ces excuses à M. Mohamed Ould Lahah. C’est, croyons-nous le prix à payer pour rester fidèles à notre souci de vérité et d’objectivité.

Ce souci d’objectivité et de vérité nous porte aussi à reconnaître à Mohamed Ould Lahah, d’après moult témoignages recueillis par nous, la compassion avec les déshérités, de manière générale, et la préoccupation de faire quelque chose de positif pour sa région. Nulles flagorneries de notre part, mais après avoir dit, par inadvertance, ce qui n’est pas, il n’y a pas honte à dire ce qui est.

Lancement de la campagne agricole à Rosso : Que de bruits pour rien !


Enfin il est à Rosso ce Sidioca (pas si idiot que ça). Mais c’est quand même historique pour un ideidbi d’être dans la capitale du Trarza, par les temps politiques qui courent. Ahmed Daddah, nte hem !
Révélation de cette visite : le Professeur Yérim Fassa, Maire de Rosso est certes un grand chirurgien, mais on ne connaissait pas ses qualités de grand tamtameur. Il aurait du économiser son énergie pour la prochaine campagne législative et municipale du RFD à qui il doit son siège mayoral actuel.
Mais, on est dans une époque où la versatilité est de mise et les médecins colonels n’échappent pas à la règle.
Mais l’agriculture dans tout ça ?
Si Sidioca voulait vraiment améliorer le secteur agricole, il aurait fallu commencer par Nouakchott en limogeant le Ministre Koréra et les coordinateurs des différents projets de développement agricole qui sont le PDIAM (Programme de Développement Intégré de l’Agriculture irriguée en Mauritanie), le PAHABO (Projet Hydro-agricole du Brakna), le PASK (Projet Aftout Saheli Karrakoro) et le Projet Maghama Décrues). Il est à préciser ici que ces différents projets sont actuellement et depuis toujours dirigés par les membres d’une même famille (tribu) et donc d’une même secte.
Dendou Ould Tagidine le tristement célèbre indicateur connu pour ses histoires de diffamation de l’ex haut-commissaire de l’OMVS monsieur Baba Ould Ahmed Youra qui fut blanchi, dirige le PDIAM sans partage et d’une main de fer. Comment les agriculteurs qui ne profitent pas des actions du PDIAM peuvent-ils mettre leurs périmètres en valeur. Vaut mieux donc les saisir maintenant Monsieur le Président de la République, (comme vous avez menacé de le faire lors de votre meeting du 05 mai 2008 au PK9 de Rosso et cette allocution sera désormais historique !) avant le démarrage de la campagne parce qu’ils n’auront jamais d’aide quelconque. A qui vous voulez redistribuer les périmètres prochainement saisis ?
Sachez quand même que Salikou le cousin idawali de Dendou Ould Tajidine fossoyeur du PDIAM, fait main basse sur le Projet Maghama Décrues, sans parler de leurs deux autres cousins respectivement responsables du PAHABO et du PASK. Une affaire de famille au service d’une mafia agricole qui balise les financements ! Comment vous pouvez accepter cela, monsieur Sidioca ? Les autres mauritaniens ne sont pas aussi idiots que ça !
Vous devait épurer le secteur avant de parler de semences et d’inciter les gens à cultiver. Dommage qu’un Président de la République ne soit pas informé par la pléthore de conseillers qui le submergent au palais ocre.
De toute façon, ce n’est pas la première fois que le sommet s’intéresse à l’agriculture et échoue.
Moaouiya a sillonné des années durant, toute la région du fleuve en distribuant les fonds et les semences partout. Mais cela n’a jamais atteint les populations bénéficiaires. Ley
Il faut dire ici que, coté agriculture, Sidioca et zinzin travaillent toujours avec l’héritage stratégique et conceptuel de Moaouiya : PDIAM, UNCACEM, PASK, Maghama Décrues, PAHABO, Fédération des Agriculteurs, etc. Sidioca et son fils spirituel n’ont donc rien apporté de nouveau. C’est dommage !
Moaouiya avait au moins réalisé quelque chose, en empêchant le Sénégal de ravir à la Mauritanie la rive droite du fleuve, même si les politiques agricoles qu’il avait engagées n’ont jamais été réellement mises en œuvre. Mais il a rétabli cahin-caha, la souveraineté de la Mauritanie sur la rive droite que le Sénégal guignait.
Les fonds destinés au développement agricole se sont évaporés depuis longtemps dans la construction de villas cossues et l’achat de troupeaux de camélidés.
Sidioca devrait donc rester à Nouakchott dans l’ombre, à coté de sa mosquée très présidentielle parce qu’à Rosso, il est aujourd’hui la risée de la même mafia de l’agriculture qui a roulé Ould Taya.
Et Ould Amajar, que fais-tu à Rosso ? Peut-être qu’il cherche à usurper des terres arables appartenant à des pauvres.
Décidemment Sidioca, vous n’avez encore rien compris aux mauritaniens que vous dirigez !
Les pratiques de clientélisme, de népotisme, de favoritisme, de tribalisme et de tous les autres ismes qu’on reprochait à Ould Taya, sont aujourd’hui celles de Sidioca et compagnie. Vrai ou faux ? Ley.
Apparemment, votre séjour au Niger vous a fait oublier les grandes valeurs et les spécificités de la Mauritanie.
D’ailleurs, vous reconnaissez vous-même le vide dont vous souffrez, à travers vos longs entretiens chimériques avec Ould Keyje. A propos, connaissez-vous le sort du Bewah de Ould Keyje ? (ndlr, il partit pour découvrir le pâturage et il n’est jamais revenu).

lundi 5 mai 2008

Maître Ebety où es-tu ? Lakhbaar Tebgue Vi Dar te demande à la barre.


C’est très facile d’écrire et de disparaître après !
Aux dernières nouvelles, maître Ebety serait en France pour chercher de l’argent et pour rouler une ONG. Mais après la bastonnade de sa compagne maître Fatimata M’baye alias la Fatou galeuse, par les PAF (Police de l’Air et des Frontière Française), à l’aéroport Roissy Charles de Gaule, ces derniers ne manqueront de lui tirer la moustache mal taillée.
Mais nous t’annonçons, maître deux bonnes nouvelles :
- Mohamed Ould Lahah, le gendre de Abdellahi Ould Noueigued est blanchi par Lakhbaar Tebgue Vi Dar parce qu’il s’agit d’un autre Ould Lahah. Nous nous excusons donc auprès de Mohamed Ould Lahah l’homme d’affaire paisible et bienfaisant. Ce n’est pas trop tard de rectifier, parce que Lakhbaar Tebgue Vi Dar.
- Deuxièmement, tu peux faire front avec Ould Boudida l’ex Greffier recyclé en maître notaire des actes de vente des voitures volées en Europe. Mais le notaire Boudida prétend tenir tous les magistrats dans ses tiroirs remplis d’argent mal acquis.
Tu aideras aussi peut être monsieur Boudida à déménager vers ses nouveaux bureaux nouvellement construits à l’Ilot L, futur fief de la tieb-tieb mécanique.

Affaire des salafistes : tant d’arrestation se justifient-elles ? Seul l’Adjudant Chef Sy le sait.

Après l’arrestation de Ould Sidina et Ould Semane, ils seraient plus de 400 élèves et étudiants confondus dans les griffes de l’Adjudant de la Gendarmerie monsieur Sy, Commandant de la Brigade Mixte de ce Corps.
Si leurs liens avec les présumés salafistes sont établis, le pays est réellement en danger ; mais s’ils sont innocents que dirait monsieur Sy ?
Leurs parents ont une autre version des faits : leurs fils n’ont pour crimes que le fait d’être des enfants modèles qui récitent le Coran et respectent scrupuleusement les préceptes de l’Islam.
Lakhbaar Tebgue Vi Dar sait que les gendarmes, n’ont pas heureusement, tendance à abuser de leur pouvoir.
Leur rectitude, leur respect de la loi et de la justice sont établis. Mais monsieur Sy le sait-il ? Nous espérons que oui !
Mais un fait est déjà là : 400 élèves et étudiants sont arrêtés à la veille des examens de fin d’année. Et c’est trop.
En attendant une issue, monsieur Sy doit mettre de l’eau dans son kossam. lol

samedi 3 mai 2008

Le coup de zinzin avant son départ pour Beyrouth.


Le dernier conseil des Ministres a validé deux nominations teintées de néo-népotisme zinzinien.
En effet, il nomma Abdellahi Ould Ewah au poste de Directeur de l’Emploi. Ould Ewah est docteur en "gestion de ferraille" de Ehel Boukhress, beaux parents zinziniens, chargés de son image de marque depuis l’annonce de sa candidature à la Magistrature Suprême. lol
Cette nomination du forgeron de Ehel Boukhress, est-elle un geste en direction du Polisario pour limiter les flux migratoires Derwichiens (Brahim et Hamada Ewlad Derwich) au Maroc ?
En tout cas, beaucoup de gens se demandent pourquoi cette nomination du forgeron à la "tête" de la Direction sensible de l’Emploi qui fait face à la fronde des diplômés chômeurs et des chômeurs sans diplôme.
L’autre nomination non moins scandaleuse est celle de Toutou Mint Mohamed Saleh, demi-sœur de Siny Ould Khyar (beau-fils de Ehel Boukhress), comme directrice adjointe de l’agence de Moïssa Fall (entendez agence pour le retour des réfugiés).
Selon des sources proches de Moïssa Fall, le caméléon de Lahwach, cette ex-employée de la SOMELEC va désormais bénéficier d’un traitement mensuel de plus de deux millions d’ouguiya (2.000.000 UM) en tant que directrice adjointe, pour un rendement zéro. Maintenant on commence à comprendre donc où ira l’argent public alloué aux pauvres réfugiés !
Qu’allez-vous dire monsieur zinzin au Tout Puissant devant l’injustice que vous accomplissez chaque jour. Mêmes vos chevauchements d’écriture à la BCM témoignent aujourd’hui contre vous.
Quand vous étiez directeur du CMAP, vous étiez un mouchard des institutions de Bretton Woods que vous renseigniez au détriment de l’intérêt supérieur de la Mauritanie et vous n’aviez aucun scrupule pour le faire. Et aujourd’hui encore, vous n’avez pas honte de trahir ceux qui vous ont soutenu au premier tour des Présidentielles pour avoir un score inespéré de 15%.
Vous tournez maintenant le dos à ces gens là qui vous ont apporté leur soutien dans la situation difficile et incroyable et qui vous ont permis d’être Premier ministre.
Il parait que vous ne les recevez plus dans votre bureau, parce qu’ils vous ont soutenu contre Sidi Ould Cheikh Abdellahi qui devient votre père spirituel. Quelle métamorphose, zinzin !
Sachez, qu’en dehors de l’ex-soutien des autres, vous n’êtes rien du tout et que vos jours sont comptés à la Primature. Parce que, vous n’avez aucune popularité ni à l’Est, ni à l’Ouest, ni au Nord ni au Sud de la Mauritanie.
Vous faites actuellement une course contre la montre pour occuper la nouvelle résidence du PM construite par les chinois. Aux fins fonds de vous-même, vous savez que vous ne méritez pas cette résidence. Même Nani Ould Chrougha, votre dircab alias "tête pastèque" en est conscient. Mais il n’a, ni le courage, ni l’honnête de vous le dire.

Visite Sidioca à Rosso : KB et sa suite vont-elles faire partie de la délégation agro-présidentielle ?



Les mêmes visages, les mêmes mains à serrer : ce seront les mêmes qui passaient des longues heures sous un soleil terrible pour accueillir Moawiya Ould Sid'Ahmed Taya quand il se déplaçait à Rosso.
Ils seront là, ce lundi 05 mai pour jouer le même coup à Sidi Ould Cheikh Abdellahi. Quelle hypocrisie ces Boidiel, ces Ahmed Salem Ould Lehbib et autres.
Sidioca, vient dit-on à Rosso, pour lancer la campagne agricole et encourager l’agriculture vivrière. Soit, mais il oublie le proverbe suivant : "qui sème le vent récolte la tempête" dans cette campagne agricole de sidioca.
Le grand absent de ce manège est le célèbre agriculteur Ahmed Salem Ould Ahmedouah. Quel vide laissé par ce grand créateur d’événements bidons ! Est-ce parce qu’il est devenu RFD ou est-ce parce qu’il n’a pas eu sa part dans l’argent dilapidé depuis avril 2007 ?
En tout cas Lakhbaar Tebgue Vi Dar est à la recherche des nouvelles de Ould Ahmedouah ?
Sidioca, quant à lui, qu’a-t-il à offrir aux gens du Trarza qui sont tous des poètes quémandeurs ? Il doit savoir que la meilleure récolte poétique a été déjà livrée à Moawiya Ould Sid'Ahmed Taya.
Mais dans leurs poèmes, et pour gagner du temps, il suffit aux poètes térouzi de remplacer le nom de Moawiya par celui de Sidi et le tour est joué ! Demandez cela à Ould Heddar, nte hem !
On apprend à la dernière minute que Khattou vient d’avoir une démêlée avec Korera Issagha dit monsieur boubou kaftané.
KB aurait envoyé son fils Mohamed (qui lui sert d’émissaire très spécial) chez le ministre messoudien de l’agriculture qui aurait résisté aux ordres de la Première Dame.
Après une intervention de Messoud qui utilisa la formule suivante : « Koréra, exécutez la volonté de KB et n’oubliez pas que nous ne cherchons que notre part dans tout », le Ministre de l’Agriculture s’exécuta immédiatement.
Lakhbaar Tebgue Vi Dar suit avec curiosité les prochains shows de Khattou à Rosso, mais, un conseil Madame KB : n’oubliez pas que les Ewlad Deymane sont là bas et observent tout avec leurs phrases assassines. Faites donc attention à vos gestes et manières même dans la façon d’offrir.

Ambas-RIM/Madrid : Le torchon brûle entre l’ambassadeur et l’attaché militaire


Une affaire d’argent vient d’éclater entre Sidi Mohamed Ould Boubacar ancien Premier ministre sous l’ère démocratique de Ould Taya et sous la récente transition démocratique du CMJD et aujourd’hui ambassadeur de la Mauritanie à Madrid et son attaché militaire le Colonel Dahmane.
A l’origine, l’ambassadeur aurait demandé à l’attaché militaire qu’est-ce qu’il fait de son budget. Le Colonel répondit en lui précisant qu’il n’a rien à branler et que de toute façon l’ambassade ne peut pas s’approprier son budget d’approvisionnement. Il s’ensuivit une bagarre rangée accompagnée d’un échange épistolaire corsé.
Sidi Mohamed Ould Boubacar ancien Premier ministre bis et ancien Trésorier de la République, donc très imprégné des dossiers de gestion des fonds, a écrit au Ministre des Affaires Etrangères pour lui demander le départ du Colonel. Le Colonel Dahmane à son tour, aurait écrit contre l’ambassadeur.
Pour la première fois, Sidi Mohamed Ould Boubacar se rabaisse pour une affaire d’argent. Décidément, les temps sont durs. Quelle sera l’attitude de Sidioca devant ce bras de fer qui oppose un ancien Premier ministre et un attaché militaire que l’Etat Major a éloigné exprès. lol.

Affaire à suivre…