L’initiative du président Ghazouani de rattacher le contrôle d’Etat à la présidence, ne surprend personne parce que l’actuel premier ministre du Trarza comme d’ ailleurs Ould Cheikh Sidya , l’autre Terrouzi qui l’ a précédé , est impuissant à tous les sens du terme !
Aujourd’hui, le président Ghazouani ne fait que cueillir les fruits de l’incompétence de son premier ministre, monsieur Ould Bilal , un fonctionnaire insignifiant issu de la médiocre bureaucratie de l’ ancien régime !
Les gens de Tintane n’ont pas encore oublié qu’en 2007 Ould Bilal était à l’origine de l’échec du programme de secours que le gouvernement de SIDIOCA avait fait à leur profit ! Non seulement Ould Bilal à l’époque ministre de l’équipement et de l’urbanisme avait saboté l’aide d’urgence destinée aux populations sinistrées de Tintane , mais aussi il a fait déguerpir les populations de leurs habitations sans les loger ! A l’époque, les parlementaires l’avaient surnommé ministre zoulou par référence à son accoutrement bizarre et sa tendance à la polygamie !
Depuis qu’il a été nommé premier ministre à la place d’Ould Cheikh Sidya contre toute attente, il n’a fait que déplacer le portrait présidentiel de la droite vers la gauche tout en restant fidèle à l’ombre de son prédécesseur ! L’unique différence entre les deux PM du Trarza, est qu’Ould Bilal est un Harnoss sans talent, qui se laisse mener par le bout du nez ! Donner des ordres à certains membres du gouvernement, Ould Bilal en a peur surtout quand il s’agit des ministères de souveraineté comme la justice, l’intérieur et la défense nationale ! L’autoritarisme ne s’apprend pas, c’est quelque chose de naturel et le titre de PM ne suffit pas à lui seul à inspirer le respect aux membres du gouvernement, à plus forte raison quand on est ministre rebelle comme Mint Mouknass qui vend du vent à tous les chefs d’Etats qui se sont succédés !
Ould Bilal lui-même est conscient qu’il n’a pas les épaules assez larges pour le poste de premier ministre, surtout au sein d’un Etat où les dimensions sociales ont toujours reflété la logique du pouvoir ! L’actuel premier ministre survivra t-il alors à la présente secousse à mi-mandat présidentiel ? Le transfert de la tutelle de l’IGE vers la présidence, est-il un signe avant- coureur de la descente aux enfers du PM Ould Bilal ? En tout cas, depuis sa nomination à la primature, la politique sociale est en panne et les problèmes perdurent et s’amplifient allant de la flambée des prix, jusqu’ au chômage de masse, en passant par la violence urbaine, la crise financière et la perte du pouvoir d’achat ! Si le gouvernement est incapable de trouver des réponses adaptées à ces problèmes, à quoi ça sert à le maintenir alors ? Le président Ghazouani a besoin d’hommes et de femmes capables de mettre en œuvre son programme visant la prospérité et non la pauvreté du pays ! Ces hommes et ces femmes existent bien parmi nous, mais il faut les identifier objectivement hors de l’UPR, qui ne secrète que des nullards spécialisés dans la parlote stérile ! Parmi l’équipe de Ould Bilal , il n’ y a que les ministres de l’ intérieur et celui du pétrole , qui ont la carrure et la capacité de vrais ministres ! En tout cas, tout pays n’aura que les dirigeants qu’il mérite et pendant ce temps des nouveaux nullards se livreraient à une bataille farouche pour la succession à la primature, du chef bidon ! Qui sera-t-il ? Wait and see
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Dans l’actuel gouvernement il y a des ministres nouveaux, compétents, sans complexes et capables d’incarner un renouveau, mais leurs efforts sont sapés par la présence de la mauvaise catégorie d’anciens ministres complexés et incompétents dont les nominations pendant la période de Maaouiya était mal étudiée car le régime de Maaouiya était sous l’ambiance traumatisante des malheureux et regrettables évènements de 1989 et de l’hostilité venant des socialistes français et des lobbies sionistes qui tenaient à neutraliser la Mauritanie suite à ses positions marquées dans le front du refus de la normalisation avec Israël. Ces anciens ministres dont la nomination était une erreur au temps de Maaouiya et qui n’ont pas de base politique ou sociale réelle ni de compétence avérée. Leur présence dérange aussi bien la majorité que l’opposition. Ils constituent un cheveu dans la soupe. Ils sont un rabat joie du renouveau espéré avec le président Oul Ghazouani sur lequel beaucoup d’espoir est fondé pour la stabilité du pays et les poursuites de l’affaire de la dernière décennie de façon équitable.
RépondreSupprimerCe PM Oul Bilal incarne bien la nouvelle donne et le renouveau espéré avec le président Oul Ghazouani, avec les ministres Sid Ahmed Oul Mohamed, sidi Oul Zahav et quelques rares autres. Ce PM n'a aucun complexe car il n’a pas d'antécédents de trahison de l'Etat. Il a bien assuré la relève du célèbre et compétent Centralien Ismael Oul Cheikh Sidiya sinon mieux. Ce genre de ministres est celui qui est capable d’améliorer les conditions des populations les plus vulnérables, y compris la communauté respectable des Haratines et de valoriser les valeurs vertueuses et honorables de cette communauté. Ce PM peut donc contribuer positivement à l'œuvre que mène le président Ghazouani et qui est tant attendue. Il faut lui souhaiter bon vent. Avec des gens comme le PM Oul Bilal, le ministre de la santé Oul Zahav, Taleb Sid 'Ahmed, Sid Ahmed Oul Mohamed, le gouvernement pourra avancer malgré la présence encombrante d’autres brebis galeuses qui sont encore dans le gouvernement. Dans le gouvernement de Oul Ghazouani il y a encore certaines personnes complexées qui n’incarnent ni renouveau ni crédibilité car ils avaient servi au temps de Maaouiya et qui trainent parfois avec eux de sales dossiers de haute trahison et d’incompétence. Ces ministres ternissent l’image du gouvernement. Leur présence empêche les élites et les populations de croire à ce qui pourra être mené comme changement ou renouveau dicté par les circonstances.