Dans un passé récent, l’opération de vote était facile parce
que l’électeur avait en sa possession un document comportant les portraits des candidats,
avec noms et sigles des partis
politiques concernés !
Ce n’est pas le cas de ce premier septembre 2018 , où vous
êtes en face d’ une longue liste aux
écritures indéfinissables avec des dizaines de sigles , qui se confondent ( des minuscules palmiers ,
des animaux difficiles à discerner , des objets
mal scannés , etc. ) ! Même
les numéros attribués aux candidats sont difficiles à repérer !
Il aurait fallu une
campagne préalable d’initiation confiée à tous les enseignants du pays, agents
de police, sous officiers de l’armée et Imams de mosquées ! Ce premier
septembre a fallu être un jour de
bulletins nuls ! Qu’est ce qu’il fallait faire ? L’attention de la CENI
aurait dû être attirée sur ce problème
si ce n’était pas encore trop
tard !
Il fallait demander au fournisseur de ces bulletins de revoir sa copie et repousser les élections vers une
autre date ! Mais est-ce que ce problème a été d’ ailleurs soulevé avec le
président de la CENI lors de sa rencontre
avec les différents partis politiques,
opposition et majorité confondus ?
Une telle confusion est peut être faite à bon escient pour
permettre à des candidats inconnus d’avoir la chance d’être élus ! Il y a eu
beaucoup de bulletins nuls et des gens ont
voté pour des gens qu’ils ne connaissent pas ! Et l’opération s’est
effectué en toute transparence dans l' erreur et la précipitation , ce que tout le monde espérait dans un scrutin de dupes …
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