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| Cheikh Sid Ahmed à gauche pr. ses lettres comme ambassadeur extra-vulgaire et plein de poussière ! |
Il était une fois un petit Djoulawi de bétail dans le Hodh
oriental à trente kilomètres à l’ouest de Nema !
Un jour, le président Moawiya Ould Taya visita le Hameau du
vieux Hamadi El Bekaye qui était accompagné de son fils, Cheikh Sid Ahmed marchand
ambulant de bétail !
En se retirant des mains du vieillard, Ould Taya demanda à
ce dernier de prier pour lui !
Le vieillard accepta et mit la main de son fils dans celle
de Ould Taya en lui disant « voici ton talisman contre toute secousse et
il te portera bonheur. Il ne faut jamais l’éloigner de toi … »
Ould Taya mit le garçon au service du protocole en disant à
Ould Tomy de le garder précieusement !
Cheikh Sid Ahmed se transforma rapidement en montrant ses grandes
qualités de fonceur des salons ! Son stage fut concluant et il surpassa même
les truands de tous bords !
De petit Dioula de moutons, il devient excellence et ironie
du sort, il retrouva son maitre du palais ocre isolé et en asile forcé à Doha où
il a été nommé ambassadeur plénipotentiaire. Voilà l’absurdité du monde !
Aujourd’hui il est à
Luanda où il risque de manquer sa culotte en pleine rue de la capitale
angolaise parce que les mafieux mauritaniens ne pardonnent jamais qu’on leur
marche sur le paillasson !
Sidi Bouya le président consul n’a pas encore dit son dernier mot. Il aurait signé une première
trêve pour donner la chance à Bekaye mais
ce dernier n’a pas l’air d’avoir compris que le vrai chef, c’est toujours Sidi
Bouya !
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