Avec la nomination au quotidien des conseillers et chargés
de mission à la présidence de la république, on ne sait plus où donner de la
tête !
En général, la présidence est connue pour être la place des
gens méritants , dignes et honnêtes , alors que la Mauritanie semble se
conduire vers le contraire : plus vous détournez les biens publics , plus
vous avez la chance d’ être nommés à la présidence de la république comme
conseillers ou chargés de mission , en
attendant un nouveau remaniement ministériel pour regagner votre place où des
jours meilleurs vous attendent !
Le dernier exemple en date est la nomination collective par
le même décret de deux voleurs notoires qui sont Mohamed Echeikh Ould Sidi
Mohamed le journaliste rapace , prédateur
des fonds de l’agence mauritanienne d’information dont il était le directeur
général jusqu’ au lendemain du 03 aout 2005, avant d’être écarté par Ould Abdel
Aziz lui –même ! Ould Dadde quant à lui, ex commissaire aux droits de l’homme
avait été écroué pour vol des biens publics sous Ould Abdel Aziz et depuis ce
jour là, il était à la maison hôtel de Dar Naim où Chevreaux et cabris cuits à la vapeur se succédaient pour
s’assurer un régime alimentaire équilibré et manger convenablement son
argent ! Vivons cachés , vivons heureux … Ce serait malhonnête de notre
part de ne pas citer le cas de Zeidane Ould Hmeida entre autres comme Abedellahi Ould Ahmed Damou le dévastateur
du CSA sous Ely Ould Mohamed Vall et avec sa bénédiction ! Pourquoi la présidence est –elle devenue une
planque de prédateurs tout calibre ?
Qu’allons nous dire aux bailleurs des fonds étrangers qui
envoient des agents derrière chaque sous
pour voir la destination finale de leurs fonds ? Jusqu’à quand allons-nous
continuer à jouer avec l’argent des autres ?
Les ONG spécialisées dans les affaires de mauvaise gestion
et la bonne gouvernance, sourient aujourd’hui, quand elles entendent la presse
évoquer un procès en Mauritanie impliquant des responsables mauritaniens ayant
détourné l’ argent public !
Quelle drôle de façon de condamner des voleurs en les
nommant à des postes de confiance à la magistrature suprême du pays ! Une
chose est sure cependant : le président de la république, son excellence
Mohamed Ould Abdel Aziz ne tolère pas la gabegie et ne joue pas avec les
auteurs des détournements ! Mais là nous vous renvoyons de nouveau à la
question de Machiavel : le chef est bon mais il est mal entouré ! Mais
qui a choisi l’entourage ?
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