Au moment où le problème de l’esclavage et ses séquelles
domine la scène politique, par sa nature injuste et humiliante pour le pays
tout entier, chacun se pose en spécialiste pour proposer des solutions. Mais
tous passent à côté parce que l’intelligentsia haratine , au lieu de faire des
propositions pour résoudre ce problème qui est le sien , perd son temps , nous fait
perdre le notre et celui de tous les
citoyens en se livrant à des débats théoriques sur l’ histoire , et le
présent du problème , en accusant à tord ou à raison l’ Etat , les tribus
, les ethnies et toute la classe politique !
Le moment est venu de rappeler aux uns et aux autres, que le
contenu du débat actuel sur cette question fondamentale, appartient au passé …
Tout le monde est d’ accord que la pratique de l’esclavage est un crime dont il
faut en finir une fois pour toutes !
Ainsi donc, ce sont les solutions concrètes qu’il faut
chercher aujourd’hui. Donnons pour exemple,
l’élaboration
d’un programme d’éducation et d’alphabétisation
adapté aux réalités des enfants d’anciens esclaves et de leurs parents !
La transmission du savoir à cette couche sociale du pays, lui permet de mieux défendre
ses intérêts, ses droits et ses devoirs …
Il ne faut pas perdre de vue la nécessité de rechercher une méthode
pédagogique, appropriée pouvant associer parents et enfants. Pourquoi ?
Un enfant d’une famille d’esclaves, quand il apprend à lire
et à écrire dés sa troisième année de primaire, il cherchera à partager avec
ses parents, le nouveau trésor qu’il découvre ! Mais quel sera pour lui le
choc de découvrir que ni son père ni sa mère ne savent lire ou écrire !
A ce stade du développement, il ne comprendra pas pourquoi ses parents ne connaissent pas l’alphabet !
Puis naitra un manque de respect pour son père et sa mère, voire leur négligence !( SUITE DANS ÉDITION PROCHAINE ).
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