Visite présidentielle à Aioun : le retour des intrus !

Chaque fois qu’un président de la république décide de prendre attache avec les populations de l’intérieur du pays, des dizaines de parasites nouakchottois le précédent, pour occuper les places stratégiques à la tribune ou pour prendre la parole, empêchant ainsi les habitants locaux de saisir cette occasion historique de rentrer en contact direct avec le président.
Mais, il est temps que çà cesse ! Pour cela, il faut que les autorités administratives et les élus politiques de la région visitée prennent les mesures les plus draconiennes, pour que ces truands de Nouakchott ne viennent pas gâcher leur fête !
Au-delà de l’enthousiasme de l’accueil populaire dont il fera l’objet, le chef de l’Etat sera envahi par les gens de l’est , avec des requêtes des plus égoïstes à savoir : « le chefs de tribu demande qu’on nomme son fils ministre des pêches » ; un autre propose que son neveu soit nommé directeur de la SONIMEX ! Le maire de la ville demande quant à lui , que son fils soit désigné directeur du protocole d’ Etat …
Et les demandes les plus funestes concernant les véhicules 4x4, les fusils de chasse, les tonnes de blé , continueront à pleuvoir.
Une autre catégorie de gens demanderont au président de nommer leurs progénitures dans les ambassades et les consulats de Mauritanie à l’ étranger …
Les visites présidentielles ont été, sont et resteront toujours, l’opportunité unique pour ce genre de requêtes.
En public, on parlera intérêt de l’Etat mais en tête à tête, c’est l’égoïste qui commande !
L’actuelle visite du chef de l’Etat au Hodh , coïncide avec le début de la guerre contre El Qaeda ! Aurons-nous des volontaires pour combattre les criminels du triangle du NO MENS LAND (frontière mauritano- algero- malienne) ?
Au lieu de demander au président des choses futiles, pourquoi ne pas lui offrir sacrifice patriotique ?
Tant que les parasites de Nouakchott usurpent le programme de l’événement, les visites présidentielles à l’intérieur n’atteindront jamais leur objectif, à savoir le contact avec la base.
Ce phénomène regrettable des envahisseurs répugnants venus de Nouakchott, n’est pas l’apanage de cette visite d’ Aïnoun El Atrouss . C’est du déjà vu dans les autres régions visitées !