Dans une correspondance épistolaire distribuée à une certaine presse, le président de la république Mohamed Echeikh Ghazouani a annoncé être candidat à sa propre succession au scrutin du 29 juin prochain !
Ghazouani aura à affronter plusieurs candidats dont le plus important reste le plus infatigable fanfaron, monsieur Biram Dah le provocateur du régime arrivé deuxième aux dernières présidentielles de 2019 !
Cet ancien esclave comme il se dit, se présente en défenseur des Haratines (anciens esclaves) et compte sur l’électorat actif de cette frange de la population, qui constitue l’infrastructure de base du pays !
Monsieur Biram n’a aucune expérience en matière de la gestion de l’Etat et à travers ses innombrables sorties télévisées, il n’arrive toujours pas à soigner son image d’homme du peuple, sans distinction de race ou d’ethnie !
Mais si Biram est porteur d’une sorte d’idéologie dangereuse pour le tissu social, il ne faut pas pour autant banaliser son discours ! C’ est pourquoi, il faut que le président Ghazouani aille en juin prochain, au-delà de ses Taahoudaty devenues classiques et proposer un programme plus concret ! Les barrages traditionnels devant le discours de Biram ne sont plus évidents par les temps qui courent parce que le climat social est devenu difficile ! Plusieurs fois battu en élections présidentielles, Biram pourrait aussi avoir désormais assez d’expériences pour faire des centrages politiques salutaires entre les tours. A bon entendeur salut
Diaspora pages--- Bon retour LTV. Que Dieu vous garde, vous etes utiles pour éclairer l'opinion surtout en cette période ou l'heure est grave, le danger est là à nos portes à la frontiere Est. Le scandale de Biram en 2014 est que c'est le régime de l'ex président Ould Abdel Aziz et ses services de renseignement qui ont aidé Biram à faire sa candidature comme opposant, ils ont contrefait en sa faveur les signatures et les recommandations des élus locaux pour appuyer sa candidature, puis ont falsifié les résultats des élections et lui ont donné la deuxième place devant Boidiel Ould Houmeid. Tous les candidats aux élections ont bien sûr besoin nécessairement de recommandations d’élus locaux pour leurs dossiers de candidature. Les candidats comme Ahmed Ould Daddah, Messaoud, Ould Mouloud, Ould Boubacar et d'autres sont allés eux-mêmes ou leurs partisans se rendent chez les maires et les conseillers, recueillent leurs signatures, et il est d'usage que ces maires ou conseillers accordent ces recommandations par souci d'éthique politique, mais les recommandations et les signatures accordées à Biram en 2014 étaient différentes, car le régime avait fabriqué la candidature de Biram de toutes pièces, en mettant Biram en prison et à l'en sortir dans le but de le valoriser et le promouvoir, puis c'est le régime qui a collecté des signatures et des recommandations pour cela dans une pièce sombre et une cuisine de renseignement, et même les maires et les conseillers dont les signatures apparaissaient, un grand nombre d'entre eux sont sortis et ont annoncé ouvertement dans les médias qu'ils n'avaient pas signé pour Biram et ne lui avaient pas donné de recommandations, et d'autres ont déclaré que le parti au pouvoir leur a demandé des signatures en blanc sur des papiers vierges qu'ils pensaient être pour le candidat du pouvoir Oul Abdel Aziz, et ils ne savaient pas que c'était destiné à aider Biram.
RépondreSupprimerMaintenant Biram veut se comparer à Sonko au Sénégal. Mais Biram ne doit pas être rêveur et naïf. Sonko n’était pas fabriqué de toutes pièces par les Pouvoirs en place au Sénégal, il était un vrai opposant, un opposant politique qui n’utilise pas d’autres cartes ethniques ou de faux militantisme de droits de l’homme, alors que Biram est un pur produit fabriqué par les Pouvoirs en place qui l’ont fait entrer et sortir de prison pour tromper les partenaires internationaux et pour que ces derniers lui accordent des prix et des distinctions. Les partenaires internationaux comprennent bien ce faux jeu, ils s’en accommodent dans leur propre intérêt quand ils en ont besoin et ils l’ignorent quand ils n’en ont pas besoin, exactement comme font les autorités en place en Mauritanie, elles utilisent Biram quand elles en ont besoin et elles l’ignorent quand elles n’en ont pas besoin, et malheureusement pour Biram, dans la présente élection présidentielle, les autorités en place ne semblent pas avoir besoin de lui pour meubler la campagne avec un faux opposant. En effet le régime du Président Ghazouni a un consensus d’acceptation au niveau national et international et n’a pas besoin de gens du genre de Biram.
Biram a certes des qualités, éloquent, une grande culture en français, arabe, islam...mais il doit savoir qu'il est encore loin d'atteindre le niveau et la crédibilité de Sonko, et encore plus loin encore d'atteidre le niveau de Oul Maouloud.