lundi 17 février 2020

Mouvement au MINT : la crise continue !



Les autorités qui semblaient pourtant avoir la garde et le respect de l’administration, sont malheureusement  celles –là mêmes qui bafouent  le respect de la décentralisation, qu’elles  sont sensées protéger ! 
Voilà  en effet, qu’un ministère de souveraineté, celui de l’intérieur et de la décentralisation,  souffre de paralysie depuis sa mise en place sous le nouveau premier ministre, du président Ghazouani !
En effet, le ministre de l’intérieur, le professeur Merzoug a proposé dés les premières semaines de sa prise de fonction, un vaste mouvement dans l’administration territoriale dont dépend la vie au quotidien du citoyen mauritanien ! Mais en vain …  Il est  curieux de constater  que ce blocage vienne du premier ministre lui-même qui prône la décentralisation dans ce département ! Voilà  le résultat : aucun Wali , ni Hakem n’ a bougé ni vu le jour depuis six mois  !
Le ministre de l’intérieur n’est –il pas le supérieur hiérarchique des fonctionnaires de son périmètre ministériel, conformément au décret d’attribution le nommant ?  Si non, comment peut- il impulser et accompagner la politique du gouvernement ?  Le rôle du premier ministre se limite au pouvoir réglementaire (énoncé des normes générales) !  Ould Cheikh Sidya ignore t- il que tout ministre est autonome parce qu’il est le seul  responsable de la bonne exécution des services qu’il dirige ? Le PM sait-il aussi que son pouvoir  à lui , se limite à l’application des lois ?  Mais jusqu’à quand ce bras de fer  ridicule  entre un  PM ignorant les limites de  ses attributions  et son ministre de l’intérieur cultivé ? Le président de la république va-t-il trancher et en faveur de qui ? En faveur du marabout PM  ou de l' intellectuel -ministre ?  Arbitrera t-il en faveur du principe de la décentralisation ou en faveur des caprices de son premier ministre ? A suivre

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