Les employés de la SNIM, ont mis en exécution ce premier mai,
l’ultimatum d’un débrayage précédemment annoncé lors d’un meeting dans la cité
minière de Zouerate !
Pour venir à la rescousse de Bechir , l’ ADG de la SNIM
malmené par les syndicats , le président de la république vient d’ effectuer un
deuxième déplacement à Nouadhibou , pour casser ce mot d’ ordre de grève qui
risque de créer une nouvelle crise danse l’ empire minier , après la période de
Ould Oudaa !
La plate forme revendicative du personnel de la SNIM, est
vieille comme la prostitution à Zouerate et se résume aux points
suivants : augmentation du salaire de base, amélioration de la prime de rendement,
prise en charge de l’économat à hauteur de 45 000 ouguiyas et réintégration
des agents licenciés à la suite de la grève de 2015 !
Dans un communiqué rendu public par la SNIM, on tire la
sonnette d’alarme sur la dégradation des équilibres financiers de la société,
sur ses problèmes de maintenance et sur le bas niveau des cours du fer sur le
marché mondial !
Il faut rappeler que
la nomination de Bechir à la tête de l’empire minier récemment, n’a pas été appréciée
par les cheminots parce qu’ il a remplacé un directeur issu de l’ entreprise ,
monsieur Brahim Ould Mbareck en l’occurrence qui , dés sa prise de fonction , avait renoué le
dialogue avec le personnel et apaisé le climat social au sein de la
société !
Aujourd’hui,
Aziz vient à la rescousse du directoire de la SNIM, en demandant une
radioscopie financière de l’entreprise et ses projections jusqu’à la fin de l’année
en cours ! Que peut –il faire pour aider Béchir ! En tout cas, la
marge de manœuvre présidentielle est très limitée face à une chute drastique
des cours du fer et un trésor public, exsangue en ce début d’ouverture de
Rachad ! Si les cris d’alarme viennent de la SNIM, quel avenir pour Ould
Eddave et la zone franche avec ses chimères touristiques !
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