Finalement, le ministre de l’équipement et des transports,
seyidna ali mohamed khouna a tranché : l’ENER
va continuer a s’acquitter de sa mission classique d’entretien routier. Par
contre, elle va se décharger au profit
de l’ATTM du volet construction des
routes a l’origine des pertes cumulées
de plusieurs dizaines de milliards. Son plan de sauvetage de l’ENER nécessitera d’injecter dans l’immédiat plus de six milliards pour le paiement d’une
partie de la dette de la banque el amana (près de 4 milliards) et les dettes
fournisseurs et prestataires de services ( plus de 5 milliards) pour permettre
a l’entreprise de se remettre au travail
après un dégraissage des effectifs. S’agissant
de l’issue des mises en demeure envoyées par l’IGE aux responsables de l’entreprise,
c’est toujours le silence radio. Il ya semble t il de gros requins derrière les
marchés indexés par L’IGE. On rappelle que Bien avant la nomination
de seyidna ali au département, le premier
ministre l’artisan de la restructuration ratée de l’ener avait déjà
engagé un processus de fusion avec l’ATTM.
C’est ainsi que Les inventaires du matériel
roulant de l’ENER ont été effectués et il ne manquait plus que l’acte final de
cession. un
forcing que certains cadres de l’ENER assimilent â une volonté manifeste de noyer
le poisson et que le nouveau ministre a refusé d’avaler. Pour ce dernier, la restructuration
de l’ener et sous Hademine pour l’amener a faire de la construction des routes s’est
soldée par plusieurs contrats de sous
traitance au profit d’un cercle
restreint d’operateurs sans expérience ayant conduit a la paralysie de l’entreprise.
résultat des courses :
l’entreprise est actuellement , en plus des pertes cumulées de l'ordre
de plusieurs dizaines de milliards empêtrée dans ses problèmes de
gouvernance. Avec une dette colossale de plus 20 milliards (dont 15
milliards contractés auprès de la SNIM pour l’achat du matériel roulant
et des équipements lors de sa restructuration, 3.5 milliards auprès d’une
banque de la place consentis sous la forme de prise en charge des salaires,
plus quatre milliards de dettes
fournisseurs .) depuis, l’entreprise accumule mauvaise fortune et
lutte depuis plus de 3 ans pour s'affranchir de l'état de métastase
financière dans laquelle elle est empêtrée. Sans succès.
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