dimanche 1 décembre 2013
Résultats partiels des élections : les partis dévoilent leurs poids réels !
Contrairement à ce que font allégrement croire les états majors de l’UPR, ce parti ne jouit d’aucune majorité, comme tous les autres partis d’ ailleurs !
Les présents résultats, même truqués reflètent l’opinion publique acceptée et l’avis de tous ! C’est pourquoi, le respect des règles de la pratique de la démocratie, s’impose à tout un chacun , si l’ on veut préserver la paix et la stabilité dans notre pays …
Dans toute élection, il y a toujours un gagnant et un perdant, d’où il faut savoir sagement perdre ou gagner, parce que tout le monde ne peut pas gagner à la fois !
Le verdict des urnes de ce 23 novembre a aussi démontré qu’un dialogue permanent s’impose entre tous les mauritaniens. Aucun parti politique aussi populaire soit-il, ne peut gouverner à lui seul et l’exercice solitaire du pouvoir conduit à la faillite des régimes ! La conclusion est déjà connue de tous : il faut associer l’opposition – toutes tendances comprises – aux décisions importantes qui concernent le quotidien de chaque mauritanien !
La Mauritanie appartient à tous ses fils et filles et la diversité des opinions politiques doit être considérée comme un acquis sur le long chemin de la réalisation d’un Etat de droit, parsemé d’obstacles difficilement surmontables !
La déclaration de l’union européenne sur la CENI, bien que tardive, vient à point nommé pour rendre nécessaire le remplacement de cette institution truffée de nullards et de vieillards dépassés par les événements et qui n’ont pas leur place dans un monde moderne où les autoroutes de l’information, ont remplacé les ragots et les rumeurs ! Au lieu de faciliter l’enjeu électoral, la CENI n’a fait que compliquer cet exercice ! Pourtant, cette pléthore de nullards coûte très cher au contribuable mauritanien à cause des salaires énormes qu’ils perçoivent …
Le retard injustifié de la proclamation des résultats a nourri à tort ou à raison, des incertitudes vis-à-vis de tout le système (présidence, gouvernement, forces de sécurité, etc.) Les incompétences de la CENI nous ont conduits vers une crise de confiance, telle que chacun se méfie de chacun et la crainte devient réciproque ! On aurait bien pu se passer de cette CENI, mais qui sème le vent récolte la tempête !
Rien qu’en voyant ses représentants régionaux à la télévision, et l’image de son siège à Nouakchott, cela vous rappelle une prison de l’Europe de l’Est des années 70 ! Et cela en dit long sur le choix des hommes qui la composent … Mais comment les hommes de la CENI peuvent-ils être indépendants, si l’on sait qu’ils sont recrutés sur intervention des barons du pouvoir ? On aurait dû commencer la règle de la transparence, en imposant le recrutement sur concours du personnel de cette institution , source de tous les embarrassas du moment ! Espérons que cette CENI disparaitra avant les élections présidentielles prochaines …
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