Le directeur général du port autonome de Nouakchott, dit
port de l’amitié (PANPA), monsieur Ahmedou prépare actuellement une cérémonie
pour le moins caricaturale, sous la Khaima au terre- plein !
Pour les visiteurs du PANPA et même ceux qui ne sont pas des
habitués, quelle surprise de voir des centaines de conteneurs exposés au soleil
avec des écriteaux en grands caractères : « ATTENTION POISON ! »
Et on se prépare en effet à célébrer en grande pompe et sans scrupules, une fête
pour marquer le nombre record jamais atteint, de conteneurs déchargés au PANPA
ces deux dernières années !
Seulement, le directeur du port ignore ou fait semblant d’ignorer
que la quasi-totalité de ces cargaisons contiennent du poison et c’est même
écrit sur les conteneurs ! C’est en effet sans indignité que Kenross
Tasiast et MCM et autres, qui ne se suffisent pas de voler nos ressources minières,
nous exterminent avant même que le cyanure arrive à destination vers les
montagnes et les sites ! Ils ne s’en cachent pas, parce que personne ne
les dérange !
Pourtant, on a déjà perdu beaucoup d’encre et de salives
pour dénoncer cette satisfaction macabre à laquelle se livrent chez nous, des australiens sans loi ni foi ! Mais le
directeur du PANPA, ne semble être intéressé que par les factures et les
recettes dont les montants, il est vrai, ont atteint des chiffres sans précédant
mais à quel prix ? Tous les jours
ou presque des ouvriers meurent empoisonnés, mais on ne dit pas pourquoi !
L’ attitude actuelle du DG du PANPA , nous rappelle encore la légende bien de chez nous du cadeau du renard
des sables ( MOUNDRICHE ) , qui passant devant un orfèvre entrain de compter des pièces
d’ or scintillantes , s’ approcha de lui : -« que c’est bien beau ce que vous tenez entre les mains !
Je peux en avoir s’ il vous plait ? » - « Oui, répond l’orfèvre
mais à condition que je t’enlève la peau et je te la remplis d’or … »
Au lieu de pleurer nos morts, le
mercantile directeur du PANPA vante aujourd’hui ses recettes et son épopée portuaire,du reste funéraire ! Le ridicule ne tue plus …
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