dimanche 6 avril 2025
BCM : le retour de la dictature du gouvernement !
Pour caser le nouveau coordinateur du dialogue prévu entre le pouvoir et l’ opposition , la présidence de la république vient de sortir le nom de Moussa Fall comme membre du conseil général de la banque centrale de Mauritanie ( BCM ) , avec le nom d’ un autre Fall Nguissaly , prédateur de l’ ex ministère du plan sous Moawiya ! C’est donc le retour de la vieille garde avec Sidi Mohamed Khaled ( ancien ministre ) , Aichetou Wagué et Mohamed Sid ‘Ahmed ! Notez s’il vous plait que chacun de ces cinq membres, aura un traitement mensuel de quatre millions d’ouguiyas ! Quelle gabegie si l’on sait que ce nouveau conseil de la BCM ne sert à rien du tout et la banque centrale elle-même est une institution moribonde qui n’arrive même pas à assurer sa mission principale à savoir la stabilité des prix ! Ce ne sera ni Moissa Fall , ni Fall Nguissaly , ni Achetou Wagué , ni à plus forte raison Sidi Mohamed Khaled qui sauveront l’ institution émettrice du naufrage inéluctable ! En tout cas, le progrès de la BCM ne viendra pas des Fall et encore moins de Wagué et Sidi Mohamed Khaled, l’ancien ministre des finances de Moawiya qui a mis à sac le ministère des finances en créant le désordre total dans ce département !
La seule chose dont ce nouveau conseil général de la BCM sera capable c’ est la flambée des prix , la magouille et l’ encouragement à la corruption … Fall Nguissaly n’ aura pas le temps de s’occuper de la banque centrale , parce qu’il gère son riche patrimoine foncier accumulé du temps où il était directeur de l’ex Amextipe avec 30 milliards d’ ouguiyas , pour acquérir illégalement à l’ époque des villas cotées en bourse à plusieurs centaines de millions d’ ouguiyas ! Grace au jeu d’écritures, Nguissaly construisait sur papier des fausses écoles dans des faux villages, en facturant le faux sur le compte de l’Etat ! Un détournement inédit …
On a pensé à tort que le favoritisme était révolu et que la nation ne comptait pas que les mêmes cadres prédateurs, mais voilà qu’on recommence avec la même équipe politique et la vieille garde malhonnête choisie sur des critères révolus ! C’est toujours la dictature du gouvernement dans le choix des hommes aux fonctions de l’Etat, sans préavis ! Une question s’impose donc : pourquoi prend –on toujours les mêmes et on recommence ? Y a-t-il dans notre pays une intelligentsia de référence, pour guider le pouvoir dans le choix , parfois médiocre des hommes ? En tout cas, toute mesure ou nomination précipitée prise sous l’influence des conjonctures politiques, ne saurait être acceptable dans un Etat de droit qui se respecte ! A suivre
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Diaspora pages--- Les européens ont mis notre pays dans une situation délicate en l’impliquant dans la gestion de la question migratoire venant de pays africains frères et voisins. Les expulsions récentes de migrants illégaux sont des évènements très sensibles et risquent d’être mal comprises ou mal exploitées à tort ou à raison par nos voisins. Le Président Oul Ghazouani a bien fait de lancer un dialogue politique national en ce moment précis pour amortir et juguler les risques de ces opérations de retour de migrants vers leurs pays. Le doyen Moussa Fall convient bien pour intervenir dans ce genre de contexte de gestion de la migration qui présente de grands risques au niveau régional et national. Dans ce contexte politique de migration, le Président Oul Ghazouani devrait éviter d’impliquer toute personne qui n’a pas un niveau de compétence et de sagesse comparable au doyen Moussa Fall. Par exemple, le ministre des affaires étrangères Oul Merzoug doit être exclu de toute intervention dans ce dossier car beaucoup d’observateurs constatent que Oul Merzoug est souvent maladroit et complexé et ne doit pas manipuler les questions présentant un grand risque pour le pays. Les déclarations du gouvernement dans ce dossier peuvent être exprimées par d’autres ministres ou conseillers de la Présidence capables d’exprimer les choses avec confiance et sérénité et sans complexes. Ou Merzoug est complexé d'appartenir à la communauté Haratines qu’il évite. Pourtant il n’y a pas de quoi être complexé d’appartenir à cette respectable communauté Haratine qui compte beaucoup de hautes personnalités dignes d’estime. Le ministre Oul Merzoug est aussi complexé vis-à-vis du groupe tribal de ses anciens maîtres. Enfin, lorsqu’il était à l’OMVS, il parait que Oul Merzoug avait été enfantin et irresponsable en jouant avec les intérêts des Etats. C’était prévisible pour un novice qui n’a pas d’éducation en matière de diplomatie et de sagesse. Il avait été vite asservi par les Sénégalais durant l’exercice de son mandat pour servir leurs intérêts avant qu’il ne soit arrêté et emprisonné par les sénégalais plus tard pour des motifs liés à la mauvaise gestion de l’Organisation, et que l’Etat mauritanien intervienne pour le libérer et le ramener en Mauritanie, bien qu’il avait trahi la patrie pendant sa gestion de l’organisation OMVS. C’est donc l’Etat mauritanien qui l’a affranchi des sénégalais qui l’avaient asservi et exploité à fonds dans leurs intérêts à l’OMVS, et ce de manière intelligente, sans heurt diplomatique, et c’est d’ailleurs de bonne guerre dans les tiraillements feutrés qui arrivent entre états dans ces organisations.
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