dimanche 2 mars 2008

Ministre de l'Hydraulique, de l'Energie et des TIC : silence j’achète maisons après maisons.


Pourquoi Messoud Ould Boulkhair choisit-il un homme aussi minable, incompétent et malhonnête pour diriger le ministère le plus important parce que combinant quatre secteurs vitaux à savoir l’Hydraulique, l’Energie, les Technologies de l’Information et de la Communication.
Ould Yali apprit sa nomination comme ministre alors qu’il jouait au damier à la bourse de Tieb tieb en face du marché central de Nouakchott. Il avait un tacot rouillé et cabossé à vendre. Il habitait les logements collectifs à coté des fanfares. Quelle métamorphose !
Neuf mois après, il est aujourd’hui à sa quatrième villa à Tevragh-Zeina, dans les quartiers chics de Nouakchott et avec dans leurs garages des 4 x 4 derniers cris. La première maison de Ould Yali a été achetée à 60 millions d’ouguiyas : pour ceux qui veulent satisfaire leur curiosité, cette villa est voisine du domicile de maître Yarba Ould Mohamed Saleh avocat à la Cour, près du centre commercial des femmes. Bien sûr, pour ne pas laisser de trace, le ministre Ould Yali a enregistré l’acte de vente sous un prête-nom.
Vers la mi-février 2008, il en acheta une deuxième à 45 millions d’ouguiyas, espèces et rubis sur ongle, selon le même procédé chez l’imam Hamed.
Il faut dire ici que tous les ministres de l’APP rivalisent dans les détournements de deniers publics pour un enrichissement à une vitesse de lumière (nous reviendrons sur chacun d’eux : Corréra Issagha, Mohamed Ould Ahmed Ould Yerg, Mohamed El Hafedh Ould Ismael).
Mais comment peuvent-ils aujourd’hui parler à leurs militants qu’ils ont habitués aux langages de la critique du Gouvernement de Taya ?
Certes à l’époque de Ould Taya, on volait mais pas à une telle vitesse et avec avidité. A son époque, il y avait au moins une distribution horizontale des prébendes de l’Etat.
Aujourd’hui, seule une petite poignée sidio-zeino-messoudienne se partage les biens de la Nation sans se soucier des citoyens qui crèvent de faim. Et à l’horizon, on ne voit rien venir ! Pour mieux voler, ils se couvrent derrière des prétextes surannés et fallacieux comme l’esclavage, le retour des réfugiés, le passif humanitaire, etc. Ils s’enrichissent vite parce qu’ils connaissent que "la mère du voleur ne continue pas toujours ses youyous !"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire