dimanche 2 mars 2008

Le Gouvernement de Zinzin ou la quintessence de la médiocrité


Rien que les braillements quasi hystériques du ministre de l’Energie Monsieur Oumar Ould Yali devant les Parlementaires endormis, démontrent le niveau très bas de l’équipe gouvernementale actuelle.
Ce Gouvernement ne peut réussir son essai à cause de sa composition hétéroclite (la part de Messoud Ould Boulkhair, celle de Sidioca et le tiers de Zeine ou Zinzin).
Il est à préciser que ce Gouvernement d’une nullité jamais enregistrée dans l’histoire de la République, est composé d’adolescents et de personnes de troisième âge, ce qui ne facilite pas également la tâche du chef d’orchestre (Zinzin), que rien n’est prédestinait au poste de Premier ministre.
Commençons ici par Zinzin lui-même (à tout seigneur tout honneur !).
Zeine Ould Zeidane ferait mieux de rester à la Banque Centrale où il était au moins dans son diapason (stratégie monétaire, analyses économiques bidons, commissions sur saisie de devises à l’aéroport de Nouakchott, commissions sur autorisations de change, etc.
Depuis qu’il est à ce poste de Premier ministre, l’homme s’est surtout fait remarqué par l’attribution de marchés gré à gré et la nomination de nouveaux amis qui l’ont aidé à obtenir 15% au premier tour des élections présidentielles dernières truquées à l’avance par l’ex CMJD.
Il n’y a aujourd’hui pratiquement pas d’usagers à la primature depuis l’arrivée du nouveau Directeur de cabinet, Monsieur Nani Ould Chrougha, qui, dit-on, fait peur aux visiteurs.
Zinzin a renvoyé tous les conseillers et chargés de missions comme si l’Etat n’était pas une continuité, qui appartient à tous les citoyens. Même le brillantissime Ahmed Salem Ould Bouboutt n’a pas échappé à cette injustice !
Il remplit la primature de conseillers et chargés de missions sans expérience et incompétents. Chaque jour qui passe, Zinzin déçoit plus ceux-là même qui ont voté pour lui au premier tour surtout à cause de l’incohérence entre son discours et sa pratique : quand il promet quelque chose, c’est le contraire qu’il fait.
Les exemples sont nombreux (les prix des produits de premières nécessités flambent, l’assainissement des finances publiques n’a jamais été fait, pire le rendement de l’administration fiscale se détériore, la lutte contre la corruption gagne du terrain et le dossier de la drogue n’a jamais progressé, au contraire les barons ne sont pas inquiétés).
Le plan pour la sécurité promis sur les antennes de RFI ne verra jamais le jour, au contraire il y’a eu une recrudescence de la criminalité (assassinat du boutiquier maître de Coran, etc.) et les attentats terroristes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire