vendredi 14 novembre 2008

ECHOS DE LEMDEN : Préparer l’après Sidioca.


Le correspondant permanent de LTV qui vient d’élire domicile à Lemden à l’occasion de l’arrivée de Sidioca dans son village natal, nous signale que ce dernier aurait tenu une réunion à huis clos avec Ahmed Ould Sidi Baba et Messoud Ould Boulkhair. Compte rendu de la réunion.
Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi savoure pendant ce weekend un repos bien "mérité", avec lait de vaches à flot et les appels à la prière rythmés à la tidjania, après l’exercice d’une année de pouvoir qui a été très longue pour tous les mauritaniens, mais qui a permis quand même à Sidioca de se rendre compte qu’il ne peut pas diriger la Mauritanie. En effet, contrairement au Niger et aux autres Etats africains, la Mauritanie est un pays très spécifique.
Selon des informations fraiches provenant de son entourage familial à Lemden, l’ex président est aujourd’hui décidé à quitter la politique pour finir le reste de ses jours comptés dans les mosquées et les mahadras locales.
Mais, dès qu’ils ont appris la nouvelle du retrait de Sidioca de la politique, des grands manipulateurs comme Ahmed Ould Sidi Baba et Messoud Ould Boulkhair et compagnie ont survolé, comme un avion furtif, Ouad Naga, Boutilimit et Aghchorguitt, pour faire un atterrissage forcé sur la piste de Lemden, jonchée d’excréments de vaches.
Sidioca, espérait qu’à l’issue de sa libération, il pouvait rencontrer tranquillement KB dans son village natal, après trois mois de séparation de corps. Mais les activistes du FNDD, marchands de mensonge ont empêché "l’hôte" de Lemden de dormir pendant ce weekend.
Voici ce que Sidioca aurait dit à Messoud et à Ahmed Ould Sidi Baba : « Ah, c’est vous encore ! Foutez-moi le camp…, vous m’avez mis dans la merde et tous les problèmes du monde. Collez-moi la paix et surtout ne me parlez pas de politique.
Moi, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, je sais très bien que je ne suis pas démocratiquement élu ; en bon musulman, j’ai le devoir de dire la vérité devant l’Eternel. Laissons aujourd’hui les mauritaniens élire tranquillement leur véritable président. Et vous Messoud, êtes venu au perchoir grâce à un marchandage malhonnête. Votre parti politique l’APP est minoritaire et vous n’avez même pas cinq députés. Comment pouvez-vous alors devenir président de l’Assemblée Nationale ? Arrêtes de te moquer de la république. Quant à toi, Ahmed Sidi Baba, tu sais que tu as été battu à plate couture et humilié par le député Sidi Mohamed Ould Maham, lors des élections législatives à Atar.
Soyons raisonnables, Dieu nous jugera tous. D’ailleurs j’ai besoin de la TVM pour dire tout cela. »
En regardant Ahmed Ould Sidi Baba, Messoud sauta au plafond en criant : « Non ! Sidioca, ne nous quittes pas. Jean Ping va te sauver, du courage. »
Sidioca : « Arrêtes ton cinéma Messoud, Jean Ping ne peut rien faire et n’a même pas le droit de s’immiscer dans les affaires intérieures de la Mauritanie, ni lui, ni les américains à plus forte raison. S’il pouvait faire quelque chose, il l’aurait fait en Somalie, au Congo, au Zimbabwe ou ailleurs en Afrique !
Ensuite, tu sais que l’amendement de la constitution qui a été approuvée le 25 juin 2006 par 96,97% des mauritaniens, m’interdit l’exercice de la politique en tant que président. J’ai violé la constitution en créant le parti politique ADIL. J’en ai mare de continuer à tricher et je ne veux pas revenir en prison. Vous savez bien aussi que la majorité parlementaire que j’avais m’a quitté. Ahmed Ould Daddah ne me donnera même pas un seul député ; crois-tu, Messoud que tes cinq députés, peuvent me permettre de diriger la Mauritanie ? Soyons réalistes : je ne peux plus être président de la Mauritanie dans la conjoncture actuelle. Alors, à quoi bon mettre le peuple mauritanien sous embargo pour faire plaisir à Louis Michel ou à Jean Ping actuellement dans la merde du Congo.
Je suis un cheibany musulman et je veux finir le reste de ma vie dans la mosquée et au milieu de mes enfants, surtout avec KB que j’aime bien. Lemden est sacré, on n’y ment pas comme à Nouakchott. Allez-vous en (pleurs)… ». Les deux hommes ont-ils convaincu Sidioca ? Echos de Lemden à suivre…

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