lundi 3 novembre 2008

Cérémonie d’investiture de Sidioca à la Présidence de la République : une démo-comédie bien jouée.



Quels comédiens étaient ce jour là les mauritaniens et les étrangers qui rivalisaient dans l’hypocrisie la plus puante !
On voyait défiler sur la tribune ce jour là du 19 avril 2007, Ely Ould Mohamed Vall, grand acteur de son état performant son rôle de cédeur du pouvoir militaire aux civils, suivi du président marionnette Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi que les apparences donnaient pour nouveau président "qui rassure", malhonnêtement, démocratiquement élu.
Puis suivit alors une file interminable de chefs d’Etats, de gouvernements et de représentants venus d’Afrique et d’Europe et même des Etats-Unis d’Amérique, avec la présence très encombrante du secrétaire d’Etat adjoint Négro Ponty, accompagné d’un Général au béret bizarrement biscornu, se faisant passer pour le commandant en chef de L’AFRICOM.
En plus de ces acteurs, les figurants étaient nombreux parmi lesquels l’ex-future Première Dame KB qui mijotait déjà l’établissement de sa fondation.
Ce jour là, le peuple mauritanien vivait l’instant le plus théâtral et le moment le plus faux de son histoire agitée par les coups d’Etat et les élections inutiles à répétition. Pauvre peuple mauritanien, tu es trop fatigué…
Ce jour là aussi, les différents acteurs qui pensaient avoir bien joué leurs rôles, ont oublié de fermer le rideau derrière eux.
Il en résulta alors un pouvoir aux mains d’un triumvirat : Sidioca, Messoud et Zeine Ould Zeidane (zinzin), le quel triumvirat était commandé par un officier aujourd’hui aux commandes de l’Etat mauritanien.
Une nouvelle donne dépassait cependant tout ce micmac et mises en scène : il s’agit des députés indépendants de la majorité hétéroclite.
Mais derrière chaque problème, il y’a toujours une femme parce que KB boucla la tragédie, en fermant le rideau sur son mari de président marionnette. Il revient aujourd’hui en prison au même lieu (Palais des Congrès) où il avait ouvert la pièce théâtrale, mais Sidioca n’arrive toujours pas à lever le coin du rideau pour recommencer le théâtre. Mseikine…
La pièce était bien jouée dans sa première scène, mais les acteurs ne sont plus les mêmes. Il y’a maintenant le HCE, les députés frondeurs, puis les députés tueurs de la Mauritanie.

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