samedi 24 janvier 2009

Rachid Moustapha : encore un mauvais héritage du CMJD.


Si le CMJD n’avait encouragé et suscité à outrance les candidatures libres à la présidence de la république, pour barrer la route à Ahmed Ould Daddah, la Mauritanie n’aurait jamais entendu parler, ni de Sidioca, ni de Rachid Moustapha.
Si le ridicule de ces candidatures indépendantes nous a amenés à la situation que nous vivons aujourd’hui, leurs conséquences sont encore plus graves, en créant de toutes pièces un individu, jadis aide-boutiquier (wegaaf) des banlieues de Luanda.
SDF chez lui-même, il quitta très tôt son Guérou natal, à l’instar de ses autres co-régionaires, à la quête d’argent de poche.
Il servit d’abord de boy laveur à Luanda même, puis il devient wegaaf d’une boutique d’un ressortissant mauritanien, dont il détourna les recettes du mois, pour charmer la fille d’un général angolais qu’il épousa pour avoir les papiers de résidence et contourner les douanes et les autres contrôles de police, tortures quotidiennes des sans-papiers mauritaniens, et Dieu sait qu’il y en a beaucoup en Angola. C’est à partir de ce moment-là que ? de Erajel, de son vrai nom, il devient Rachid Moustapha§
Grâce à son contrat social avec la fille du général, Rachid Moustapha devient tantôt marchand d’armes, tantôt trafiquant de diamant.
Puis se fit le coup d’Etat du 03 août 2005 contre Moaouiya Ould Sid'Ahmed Taya.
L’ex wegaaf apprit par l’intermédiaire de son rabatteur, un certain Khtéri Ould Dié, qu’avec l’argent, on peut acheter le fauteuil présidentiel en Mauritanie.
Pour impressionner les hommes forts du CMJD, il loua un petit avion sous forme de cercueil volant, avec quelques millions d’ouguiya à bord.
Il atterrit à Nouakchott et acheta d’abord un parti politique et, services des journalistes peshmergas aidant, il se crédibilisa auprès du CMJD. Sa candidature à la Magistrature Suprême , ne rencontra alors aucune résistance, parce que l’homme n’a pas fait d’enquête de moralité.
Ses apparitions grotesques et farfelues à la TVM et ses ridicules meetings de campagne, n’ont pas découragé le CMJD, tant leur stratégie contre Ahmed Ould Daddah était prioritaire…
Et la pièce de théâtre fut jouée, avec pour scène de clôture, la prestation de serment de Sidioca, un autre farfelu.
Rachid Moustapha regagne l’Angola avec le titre de « Son Excellence Rachid candidat à la présidence de la république islamique de Mauritanie… »
Mais nous avons oublié ici, que Rachid Moustapha n’a obtenu que cinq voix (5), lors du premier tour des élections présidentielles : la sienne, celle de Khtéri Ould Dié et leurs trois garçons de course.
Et le voilà aujourd’hui encore de nouveau, qui se prépare à briguer la Magistrature Suprême du pays, pour juin 2009.
Pour cela, il a déjà commencé sa campagne avec sa piètre prestation sur RFI, comme invité d’Alain Focca qui semble malheureusement en panne d’invités pour ses émissions, Média et archives d’Afrique (Rachid Moustapha est peut être un phénomène d’Afrique mais pas une archive ! Ley)
Il faut comprendre cependant, que pour maintenir son émission sur RFI, Alain Focca doit avoir un nombre important d’invités et d’auditeurs. C’est pourquoi, il fait appel à n’importe qui.
C’était également valable pour le journal LIBERATION qui semble être en crise d’argent, ce pourquoi toute interview payée par Rachid Moustapha, était la bienvenue.
Maintenant Rachid va-t-il continuer encore à nous casser les tympans, et nous faire mal aux yeux sur TVM, le mois de mai prochain ? Tout est possible…

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