mardi 13 janvier 2009

Pêche : quand le crash boursier fait ses victimes parmi les armateurs mauritaniens.


Ces derniers temps, des informations commencent à se distiller sur certains mauritaniens qui ont placé leurs fortunes dans des bourses étrangères, pensant pouvoir fructifier leurs biens le plus rapidement possible.
Mais, c’était sans compter sur la crise financière de grande envergure qui a frappé le monde entier, ces derniers temps, en commençant par les Etats-Unis d’Amérique.
Le monde est mortel et si fragile qu’on ne pensait pas qu’un simple individu en l’occurrence monsieur Madoff le financier juif de la bourse de Wall Street, puisse à lui seul, manipuler l’indice Dow Jones et écrouler toute la finance internationale. Des banques et non des moindres, des gouvernants, des institutions et des personnes physiques lui ont fait confiance, en plaçant toutes leurs fortunes chez lui, contre sa simple promesse.
C’est grâce à cette confiance aveugle que Madoff a renversé toute la finance internationale. Aujourd’hui, il se trouve en liberté provisoire, contre paiement d’un million de dollars, une somme ridicule pour lui, alors que les pertes causées s’élèvent à des billions de dollars.
Et la faillite du capitalisme est désormais établie. Sarkozy l’a reconnu, Bush aussi…
Le monde vit aujourd’hui une refonte profonde du système économique et financier.
Les mauritaniens qui se voulaient plus malins que les autres, ont eux aussi, perdu leurs fortunes dans ce crash mondial, surtout certains armateurs viveurs, comme Hacen Ould Ahmed Labeid, Meyloud Ould Lekhal, Abass Bougerbal, Limam Ould Louleida et Yahvdhou, et la liste est longue.
Le seul rescapé du crash serait un certain Fadel Ould Abeiderrahmane, l’homme qui a été, pendant 20 ans le principal fournisseur de la SNIM. Grâce à cette position de monopole, Fadel a amassé un argent fou.
Aujourd’hui, l’homme et son épouse Jacqueline, ne consomment jamais du mauritanien : de l’eau minérale, jusqu’aux sardines, en passant par les broches de viande grillées, tout est importé d’Espagne ou de France.
Le couple Fadel/Jacqueline, vient d’ailleurs de passer un réveillon merveilleux à la Saint Sylvestre de Paris, tandis que les gens de Nouadhibou meurent de froid et de misère.
Au-delà du crash boursier, qui a frappé les armateurs mauritaniens, c’est surtout le châtiment d’Allah qui s’est abattu sur ces individus qui mettaient des fortunes en bourse, alors que leurs concitoyens se trouvent dans une situation lamentable. YEM HIGHOU ALLAHOU ER-RIBA, WE YOURBI ES-SADAGHATT.
Ces gens étaient connus pour leur exubérance dans les rues de Nouadhibou et de Nouakchott, mais aujourd’hui, ils cachent derrière les cendres de leurs fortunes. Et ça viendra comme pour Israël, le pays des criminels...

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