samedi 3 janvier 2009

CAPEC : ou va l’argent des pauvres ?


Ahmed Ould Khattri, le hapnol (Harnos Psychologiquement non libéré) échappe actuellement à l’opération mains propres, engagée par le Haut Conseil d’Etat sous la présidence du Général Mohamed Ould Abdel Aziz, Chef de l’Etat.
Ce hapnol, précisons-le ici est un petit comptable mouçaid de formation et de carrière, qui a eu, comme on dit, "une bouchée plus grande que sa bouche" avec sa nomination comme directeur général des CAPEC de Mauritanie qui gèrent plus de 3 milliards d’ouguiyas d’épargne, provenant des dépôts des pauvres ménagères de haysaken et autres gazra du pays.
Auparavant, Ahmed Ould Khattri moisissait comme chef d’agence à Nouadhibou, avec la connivence de sa maîtresse, une certaine Tekeiber Mint Vaida.
L’homme vida les tiroirs des CAPEC dans la capitale économique et au lieu de finir ses jours en taule, à cause de cette forfaiture, le voilà promis directeur général des CAPEC avec un bureau somptueux.
Depuis longtemps, il avait un fond de commerce florissant : il vend du vent en prétendant être porte-parole de tous les harnos de Nouadhibou et même dans le fief de Boidiel au Trarza.
A sa nomination à la tête des CAPEC, il trouva 300 employés dans l’institution sous l’ère de Ould Boucheiba. Ce nombre couvrait l’ensemble du territoire.
Le hapnol Ould Khattri a élevé aujourd’hui l’effectif des CAPEC à 1600 employés. Ce recrutement abusif montre le caractère irresponsable et ignorant de cet homme.
Selon l’avis de certains spécialistes dans le domaine, le nombre d’employés des CAPEC ne doit pas dépasser 400.
Le recrutement aveugle de 1600 unités environs s’expliquerait par certains points faibles de notre héros, le hapnol Ould Khattri, qui a un penchant animal pour les femmes de mœurs légères, et Dieu sait qu’il en a recruté à volonté.
Pour lui d’ailleurs, les CAPEC ne sont qu’un petit cadeau pour les harnos. Mêmes les gros calibres comme Boidiel, ne se sont jamais livrés à de tels agissements. Lol.
Ce hapnol arrivage de Nouadhibou, ne s’est pas contenté d’inonder les CAPEC de personnel parasite ; il trouva un autre moyen de s’enrichir avec l’argent des pauvres, par intéressement des banques primaires dans lesquelles il place les fonds contre des commissions payées à l’avance, particulièrement par la banque de l’habitat, dont le président reste incontestablement le plus grand corrupteur de la république. N’est-ce pas ?
A suivre…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire