mardi 29 juillet 2008

Directeur général de la SONIMEX : un criminel économique parmi nous, tranquillement.


On se rappelle, qu’au début de la crise alimentaire provoquée par la hausse des prix des céréales et du blé en particulier, le directeur général de la SONIMEX, monsieur Moulaye El Arbi, eut la malice de réveiller le patriotisme des commerçants mauritaniens en les incitant à importer le maximum de quantités de blé, avec la garantie que la SONIMEX rachètera cette importation, jusqu’au dernier grain, et selon leurs prix.
Et ceci, dit-il, pour répondre à la demande et aux exigences de la mise en œuvre du programme spécial d’intervention (PSI), décidé par Sidioca and co.
Nos commerçants rassemblèrent tous leurs moyens financiers, pour importer des quantités dépassant les 80.000 tonnes, à des prix très élevés, situation du marché mondial oblige.
Cet élan de solidarité nationale, des importateurs, dans une période de conjoncture difficile, a permis de couvrir les besoins du pays en céréales.
Puis, ils emmagasinèrent des énormes quantités importées pour la circonstance, en attendant que la SONIMEX tiennent promesse.
Entre temps, les cours du blé ont baissé sur le marché international.
En vulgaire commerçant de Néma, le directeur général de la SONIMEX, démontra une versatilité légendaire, en s’alliant avec Ahmed Salem dit le zeddah des Moulins de Mauritanie, en lui rétrocédant toutes les activités d’importation de la SONIMEX en matière de céréales. Parallèlement, la SONIMEX profita de la baisse mondiale des prix du blé et commença à en importer.
Aujourd’hui, Moulaye le maigrichon, répond vulgairement aux réclamations des commerçants qu’il a trompés en laissant pourrir dans les hangars, les milliers de tonnes de blé qu’ils ont importés à sa demande : « Moi, Moulaye, j’achète au moins-disant sur le marché international et mon zeddah est moins-disant. Allez-vous en avec votre blé, vous avez tort d’ailleurs de m’avoir cru sur parole parce que moi, je dépend de Sidioca ».
La question qui demeure posée aujourd’hui, est de savoir si, les vaillants et patriotes commerçants mauritaniens qui ont répondu favorablement à l’appel du PSI et qui ont finalement été roulés par la SONIMEX, vont poursuivre le petit Moulaye en justice et à travers lui, tout le système zeddah, pour concurrence déloyale et trahison.
De toute façon, c’est Sidioca, président de la république et initiateur du PSI qui doit être poursuivi par la Haute Cour de Justice, pour avoir trahi les paisibles commerçants mauritaniens, et en causant d’énormes dégâts aux biens des contribuables. "L’homme qui rassure", ou es-tu ?
Le politicien français avait bien raison quand il disait que les promesses des campagnes, n’engagent que ceux qui les écoutent ! C’est vraiment ici, le cas pour ce qui concerne les balivernes de Sidioca pendant la campagne.
Aujourd’hui, à part les tiroirs de la Fondation KB qui se remplissent chaque jour, rien ne marche dans le pays. Même la vendeuse des galettes (EL AICH) de Lemden se plaint de la hausse des prix de la farine et du mil (TAGHALIT). Elle est obligée de s’accommoder avec du Moutri malien. Ley.

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