jeudi 10 juillet 2008

Ministère de la Santé : la mort après le passage de l’UFP.


Décidemment, la Mauritanie n’a pas de chance en matière de santé.
De tous les temps, ce département n’a jamais été la priorité réelle des gouvernants depuis l’indépendance à nos jours.
La preuve en est que, récemment, on lui a envoyé un administrateur UFP avec la mort dans son sac, en l’occurrence Mohamed Ould Khlil l’ex wali de Nouakchott qui a cédé à ses cousins et amis tous les lotissements disponibles dans la capitale et ses banlieues.
On a souvent pris l’habitude de confier le ministère de la Santé à un outsider qui ignore totalement le secteur.
Au moment où Waghef II est entrain de mettre "sous presse" son nouveau gouvernement, force est de tenir compte de cette réalité : mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut surtout au ministère de la santé, même s’il faut y nommer Mohamed Salem Ould N’dary parce que, là au moins, l’homme connaît le département. Par exemple, si Waghef II veut satisfaire la coalition Moustapha oudl Abeidrahmane, Ould Horma et le FP, il peut nommer Chbih Ould Cheikh Melhainine au ministère de l’Economie et des Finances, et empêcher Messoud d’imposer des calamités à la tête de nos ministères. Messoud et son APP avaient quatre ministres dans le gouvernement précédant de zinzin. Bilan cinq villas cossues pour Ould Yali et la mort de la SOMELEC et de sa sœur jumelle, la SNDE
On peut donner aux partis politiques de la majorité un autre cadeau et eux ils peuvent donner mieux, parce qu’ils ne manquent pas de cadres qui cadrent avec la gabegie et la langue de bois !
Donner le ministère de la santé à un politicard, c’est jouer avec la santé de nos citoyens.
Mohamed Ould Khlil, l’ex wali de Nouakchott aurait pu faire passer un médicament périmé pour neuf, ou contrefait pour origine. Surtout, quand Ould Khlil Ould UFP touchait sa barbe et bougeait sa tête, il se rappelle les lotissements qu’il faisait dans les périphériques de Nouakchott.
Pendant son règne des longs 45 jours à la santé, plus rien ne bougeait et les médecins ne venaient plus à leurs postes.
Les pharmacies fermées pour avoir contrevenu à la loi, on rouvert sans décision préalable.
Hamoud le directeur de la pharmacie et du laboratoire a multiplié ses affaires louches par un million, en favorisant les propriétaires de dépôts pharmaceutiques par la fermeture des pauvres pharmacies en règle. Le DAF rebelle de la CAMEC, continuant à insulter tous les directeurs, a augmenté ses activités de détournement des fonds de la centrale.
Ould Khlil, s’est même permis de faire diriger la CNAM par un ingénieur statisticien plutôt familier des questions halieutiques, donc rien à voir avec la santé et encore moins avec les maladies. Dès sa nomination comme ministre de la santé, le centre hospitalier national est devenu un mouroir, troisième classe.
Ould Khlil et son Ould Maouloud de l’UFP sont actuellement la risée de tous les fonctionnaires médecins, infirmiers et sages femmes du ministère de la santé. Même l’inamovible secrétaire général Ould Tlamid dit le videur des ministres, se moque également de ce Ould Khlil après la mort.
Les DRASS et les conseillers ont fait avaler à Ould Khlil mille et une couleuvres qu’il a digérées à la hâte. Le taux de mortalité a grimpé et Weddou, le directeur zinzinien de la CAMEC signait les chèques en fermant les yeux, sous les menaces de son DAF Flamiste tendance UFP, gonflé jusqu’aux joues. Même N’diaye le SP vice-ministre était gêné de servir sous le wali reconverti dans la santé. Ley.
Plus que l’Education Nationale, la Santé a besoin des états généraux sur le remède à la maladie dont souffrent le département et ses différentes institutions.
Et il fallait d’abord commencer par soigner Ould Khlil lui-même et son UFP, parce qu’un ministère sain doit être dirigé par un ministre sain. N’est-ce pas ?

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