mardi 22 juillet 2008

Présidence : le protocole d’Etat est mort après le départ de Moaouiya.


Aussi dictateur soit-il, Moaouiya était au moins un vrai chef et la Mauritanie ressemblait à un Etat.
Il y avait même un protocole d’Etat digne de ce nom, avec Melainine Ould Tomy comme chef incontesté, incontestable et compétent.
L’homme était le seul mauritanien capable de gérer le temps, ce qui n’est pas une mince affaire. A la présidence, les cérémonies étaient des vraies cérémonies.
Mais aujourd’hui, avec l’ère CMJD et Sidioca (CMJD II), le protocole d’Etat est mort sans cérémonies funéraires.
Les gens se bousculent à la présidence comme un troupeau de chameau à l’abreuvoir. On voit que les ministres se disputent parfois des sièges, ou des fourchettes comme une foule d’enragés autour des meilleurs morceaux chez un boucher.
Un certain Teiss, secondé par des personnages bizarres, prétend être aujourd’hui le directeur du protocole d’Etat.
Mais, Sidioca lui-même ne l’apprécie plus, depuis les écarts protocolaires vécus lors de la visite présidentielle à Rosso, où l’on a assisté à des bastonnades des membres du gouvernement, et du soi-disant protocole lui-même, par les éléments du BASEP.
Teiss est complètement dépassé, parce qu’on lui a donné "une bouchée plus grande que sa bouche", comme on dit.
Le roi d’Espagne qui doit accueillir le président Sidioca les prochains jours, avec une délégation de plus de 60 membres, doit faire attention à sa place au risque de se voir remplacer par Boubacar Ould Weiss (l’agent de police tieb-tieb reconverti en diplomate). Ley
Pendant ce temps, Teiss joue au grand seigneur de Monguel fief de sa famille et Moughataa des plus pauvres de la planète terre.
Certains salons nouakchottois proches de KB, disent que le vrai patron du protocole serait un certain Mourtada Ould Cheikh Abdellahi, qui n’est rien d’autre que le demi frère de Sidioca, spécialiste en frime.
D’ailleurs la foire de Saragoza à l’ouverture de laquelle va participer Sidioca le 27 juillet prochain, a été l’occasion de vendre au maximum des visas Schengen avec la complicité de Ould Abidine Sidi, commissaire de l’exposition mauritanienne, qui a tissé une liste artificielle de soi-disant participants à l’exposition, mention spéciale pour les faux journalistes peshmergas. Combien en reviendrons-ils ? Zéro pour cent.
Toutes les occasions sont bonnes pour que Ould Weiss et le protocole obtiennent de l’argent. Ils attendent la oumra prochaine pour faire autant.
Il n’y a plus malheureusement de normes et de respect du protocole. Sidioca est mal entouré, mais qui a choisi son entourage ? C’est Sidioca lui-même (voir le prince de Machiavel). Ley

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire