samedi 19 juillet 2008

Le Gouvernement Waghef II, est-il une "Moucharya" ?


La façon dont chacun a exigé sa part dans le gouvernement de Ould El Waghef II, ressemble beaucoup à une dispute autour de ce qu’on appelle chez nous, une Moucharya (partage d’une carcasse de mouton ou de chameau entre plusieurs personnes qui l’ont achetée ensemble).
Mais les dirigeants des partis politiques gourmands de la majorité, semblent oublier la règle d’or de la Moucharya : illi bakah aoudou laskett, cela veut dire que chacun doit accepter la part qui lui revient au hasard.
Ce qui ne semble pas, en tout cas, avoir été le cas pour Ghrini et d’autres, qui ont exigé le choix de leurs parts en imposant, la reconduction de Dahmoud Ould Merzoug au Secrétariat d’Etat à l’Environnement, comme si la Mauritanie ne compte pas d’autres "Merzoug" au passé plus propre et plus compétents, pour diriger le secteur de l’environnement…
Dans ce partage du gouvernement Waghef II, les politicards ont démontré leurs vrais visages égoïstes aux appétits lancinants pour dévorer les biens publics.
L’intérêt de la Mauritanie est leur dernier souci. Pourtant, les conditions de Waghef II étaient des plus flexibles : « donnez-moi des nouveaux noms, j’en choisirais ceux ou celles qui conviennent ».
Ghrini dit non : « je veux Ould Merzoug à l’Environnement », comme s’il n’a pas participé à la Moucharya, en montrant aussi quelque chose de très étrange à l’Education Kounta : Chein echirk !
Que cela soit Ghrini ou Naha Mint Mouknass ou autre, la leçon à retenir de ce gouvernement Waghef II, est que les dirigeants politiques (ADIL, PRDR, etc.) ne cherchent que leurs propres intérêts et non celui du pays.
Ils viennent d’être démasqués par la prudence, la patience et la sagesse de Ould El Waghef, qualités nouvelles qu’il commence à bien acquérir : eh oui, il n’est jamais trop tard d’apprendre !
Quant à Sidioca, il déçoit les mauritaniens avec l’inflation galopante des conseillers pléthoriques inutiles qui l’entourent. Au lieu de les diminuer, le voila qui les augmente chaque jour : enheytou an essargue jabli mezwid ijerou.

PS : Monsieur Waghef, vous qui parlez d’avoir écarté les roumouz el vessad, vous ne pensez pas quand même, que nous ne savons pas, que vous avez remplacé chacun par son propre parent choisi par lui-même et non par vous, monsieur Waghef ? Les exemples sont nombreux. N’est-ce pas ? Ley.

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