samedi 5 juillet 2008

Vacance du pouvoir : jusqu’où ira la crise ?


Le discours musclé de sidioca du mardi 02 juillet 2008, menaçant l’Assemblée Nationale de dissolution, a volé en éclats.
En effet, la menace de dissolution du Parlement est devenue une baliverne. Ley
Assis poliment dans la salle du conseil, les ministres de Waghef premier ont appris, par une tierce personne, que ce dernier a rendu sa démission. On n’a même pas eu la politesse ni la courtoisie de leur signifier qu’ils sont chassés, avant de venir à la présidence, pour le conseil des ministres hebdomadaire. Est-ce la faute de Sidioca ou est-ce une négligence de Waghef qui s’est livré, à une conférence de presse avant qu’il n’informe les membres de son gouvernement ?
On a appris en même temps - et c’était quelque chose de tout à fait attendu - que le même Waghef a été chargé par le président de la république de former un nouveau gouvernement.
Mais il se trouve malheureusement que dans une période de suspicion et de crise de confiance, les gens sont peu enclins à faire partie du gouvernement de Waghef II dont le destin est menacé par une nouvelle motion de censure, d’un Parlement décidé, et qui a déjà gagné la première manche, d’une bataille qui ne fait que commencer.
Entrons-nous aujourd’hui dans le cycle de l’époque Lamine Zerwal d’Algérie ou bien, dans une crise assimilée à celle du Liban où la formation du gouvernement tarde à venir, malgré les différents accords conclus entre les différentes tendances ?
La question qui se pose est de savoir qui sortira vainqueur de tous ces épisodes indésirables qui entraîneraient les blocages politiques, administratifs, économiques, diplomatiques et autres.
Il y’a un perdant déjà connu : c’est la démocratie mauritanienne qu’on applaudissait comme étant le symbole à servir les pays de l’Afrique au sud du Sahara, au Maghreb, au moyen orient et même en Asie.
Il faut qu’un homme à poigne, soit aux commandes, pour sauver la Mauritanie. Le pouvoir ne peut pas être exercé avec des faiblesses et des décisions contradictoires, comme en témoigne le dernier discours du président et la suite qui lui a été réservée.

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