lundi 28 juillet 2008

Fiesta du tir à la cible : du gaspillage à Atar pendant qu’on meurt de famine ailleurs, dans le pays.


Si vous êtes venus ces derniers jours à Atar, vous ne manquerez pas de noter que les habitants de cette cité on été traumatisés une semaine durant, par la présence d’une armada de riches vulgaires venus exhiber leurs fortunes, en assassinant des centaines de chevreaux (jidiane).
C’était, ce qu’on appelle la fête du tir à la cible (tournoi, soi-disant), une sorte de fiesta à laquelle ont participé des voleurs des deniers publics et d’autres repris de justice pour malversations diverses.
Cet événement malvenu, accompagné d’un cortège de dizaines de véhicules 4x4 (VX, Touareg, etc.), conduits par des gens habillés en boubous de 200 mille ouguiya, rappelle bien le poète qui a dit : « ehel Atar, el khataar yedhawaw ou zeinine
We ehel Atar ehlatar dhouk mchaw mseikinine »
On dit souvent dans les salons, que le tir à la cible est un sport comme les autres ; c’est vrai pourvu qu’il y ait des tireurs professionnels ayant une expérience de maniement des armes.
Ce qui n’est pas le cas des zygotes mauritaniens qui se disent tireurs alors qu’ils ne savent même pas charger les armes qu’ils utilisent.
On meurt de rire quand on voit Khattri Ould Die, dit le président gargotier des douanes, qui se fait passer pour le capitaine de l’équipe de l’Assaba, sous les youyous de femmes troubadours payées pour la circonstance par le même Khattri Ould Die. Quand son tour arrive, il y’a plus de bruits et de youyous commandés, qu’on n’entend même pas le retentissement du projectile de son tir.
Que font également dans cette histoire de tir, des gens comme Ahmed Salem Ould Ely Vall dit l’émir arrivage Taiwan, ou encore Ould Boudida, le notaire des tieb-tieb ; ou monsieur Khaddad le député bidon de F’Derrick qui ne porte plus dans son véhicule les sachets Marlboro bourrés de centaines de mille ouguiya à la recherche d’une épouse sirya de circonstance ?
Que fait également Zeidane Ould Hmeida dans tout ça, avec l’argent des fameux avenants de Woodside ?
Chacun de ce beau monde, a quelque chose à se reprocher et, ils ont tous un dénominateur commun : c’est qu’ils ne savent pas tirer sauf sur une seule cible : les deniers publics et par tous les moyens…
Pendant qu’on engloutissait les jidiane par centaines à Atar, les réfugiés de Tintanes crèvent de faim et de moustiques. Ley.

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