jeudi 3 juillet 2008

Sidioca lâche du lest et produit un Waghef II.


En date de ce jour, mercredi 03 juillet 2008, Waghef permier n’existe plus et par décret présidentiel, en date du même jour, un Waghef II est né.
C’était certes difficile pour un sidioca affaibli de se débarrasser d’un gouvernement qui n’avait à peine que 45 jours de vie et dont le chef n’a même eu l’occasion de présenter la politique générale de son gouvernement devant l’Assemblée Nationale qui l’attendait au virage pour le renverser, en brandissant une motion de censure dont le contenu est opposable au gouvernement qui l’a précédé (celui de Zeine Ould Zeidane, parce que celui de Waghef n’a encore rien fait). Mais ça c’est un problème d’incompétence de nos députés. Ley
C’était une décision complexe compliquée, mais la dernière solution était nécessaire pour la cohésion sociale et la stabilité nationale…
Aujourd’hui, sidioca peut survivre tout en préservant l’entente autour de lui, après avoir travaillé une année durant avec un gouvernement zinzin puéril dirigé par un professeur de mathématique sans expérience politique ou administrative.
Il fallait aussi se défaire aujourd’hui, de Waghef I entouré d’une équipe qui représentait, aux yeux de tous, une coalition infernale et décriée.
La démission du gouvernement de Waghef premier était également facilitée par la crise mondiale qui ne permet pas le luxe de financement des élections législatives anticipées, et par la rupture de sidioca avec ses anciens soutiens des élections présidentielles.
En effet, une fois assis à la présidence, sidioca a complètement fermé la porte à ceux qui l’ont soutenu de façon inconditionnelle, en amenant des kadihines (lahissines), qui n’ont pour atouts qu’une expérience réelle dans le détournement des fonds de la Nation, donc une popularité artificielle fondée sur la corruption et la gabegie.
Heureusement que Sidioca ne s’est jamais départi de la concertation et du dialogue avec toutes les composantes du peuple mauritanien, avant de prendre une décision finale.
Maintenant Waghef II, doit saisir cette deuxième occasion qui lui est donnée pour composer une nouvelle équipe de gens propres et honnêtes, surtout ceux qui n’ont jamais trempé dans les scandales à rebondissements.
Monsieur le Premier ministre, Lakhbaar tebgue vi dar a donné soixante jours de sursis à votre gouvernement qui n’en a fait que quarante cinq. Aujourd’hui, on vous en donne encore autant, mais à condition que vous prenez conscience de l’importance de sang nouveau et de la justice distributive des hautes fonctions de l’Etat. Votre précédent gouvernement ne tient compte d’aucune représentativité, ni tribale, ni régionale, ni ethnique. Certaines wilayas comme le Tiris Zemour, sont mêmes lésées, à cause, dit-on du député Khadad dont l’élection est plus que controversée. Mais cela est loin d’être une raison. Et c’est même ridicule…
Quand on a l’occasion de faire des longues et studieuses consultations, on doit choisir des hommes qu’il faut à la place qu’il faut.
Les citoyens mauritaniens sont en mesure d’espérer et de s’attendre à une nette amélioration de la vie administrative et politique avec des ministres pleins de courage et d’expérience. Ley

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