jeudi 17 juillet 2008

Gouvernement cuvée Beddaâ


Décidemment, n’importe qui est ministrable en Mauritanie. Même Killou Ould Belkhair aurait pu être chargé de former un gouvernement ! Quant à Baba Ghoura, n’en parlons pas ; il est même présidentiable.
C’est, certes un gouvernement qui est très représentatif de la Mauritanie actuelle (dosage régional, tribal, ethnique et forces de la majorité politique en présence).
De ce coté là, rien à dire. Mais, parmi les nouveaux, certains n’arrivent pas à croire qu’ils sont nommés ministres, comme c’est le cas du nouveau ministre de la culture et de la communication, monsieur Abdellahi Salem Ould El Moualla, le Beddaâ modérateur du concours de TVM pour le prix du prince des poètes hassanya (meilleur gaaveur ou poète des poètes). Ley.
Quand Ould El Waghef le consulta pour le nommer ministre, il lui aurait dit : « faire de moi un ministre, c’est de la perfection dans la créativité imaginaire. Que les journalistes comme Ould Oumer ou Echtari s’écrasent sous le flot de mes salives ! »
Une chose est sûre dans ce gouvernement, c’est que les députés jadis frondeurs n’auront plus rien à dire, parce que tout simplement aucun des membres actuels de ce gouvernement n’a fait l’objet de scandale dans la gestion des affaires publiques.
Mais, mieux vaut tard que jamais, ils ont maintenant l’occasion de le faire.
Cinq ministres des plus minables à savoir Koréra Issagha, Mohamed Ould Bilal, Ould Rais, Yahya Ould Kebd et Fatimetou Mint Khattry sont inamovibles depuis le gouvernement de zinzin, jusqu’à celui de Waghef II. Pour quelle raison ?
Il parait que Sidioca les a adoptés comme ses propres enfants et Amal, mounir, et Mohamed dont la mère est KB dite Première Dame pigeonne voyageuse, sont jaloux de ces ministres favoris.
Quant à Ould Hama Vezaz qui guignait la primature, il s’est fait écraser comme un cafard de fosse septique. Mais il laisse derrière lui un orphelin au ministère de l’Economie, en l’occurrence le petit Mouhidine Ould Sidi Baba, son acolyte de béni-oui-oui.
S’il y’a quelqu’un de très content qui danse aujourd’hui la guira sans pantalon (danse populaire ataroise de Mbarka we Amara et de Ebdih), c’est le tikno-rgueibi Hassana Ould Mahmoudi Ould Boukhreiss et de Mariem Mint Moulaye Ely.
En effet, malgré son expérience de directeur adjoint de financement pendant dix ans et sa maîtrise des dossiers, Ould Hama Vezaz l’avait injustement et arbitrairement écarté de son poste, en le faisant remplacer par un voleur de bétail.
Ould Hama Vezaz se cache aujourd’hui en pleurs dans sa chambre, alors que Hassana raffole de Leksours en exécutant une guira plus qu’animée. Rira bien qui rira le dernier !
Jusqu’où ira la traversée du désert de ce Hama Vezaz ? Ira-t-il peut être pleurnicher chez ses oncles maternels les idewali qu’il a délaissés, depuis qu’il est devenu ministre, à l’époque même de Ould Taya.
Attention messieurs les nouveaux ministres, sachez que Lakhbaar tebgue vi dar vous suit de près, alors ne faites pas de faux pas. Surtout, soyez moins gourmands, coté finances publiques.
Par ailleurs, monsieur Ould Horma, l’inspecteur jadis respectable et honnête, comment pouvez-vous accepter d’être le complice de Moissa Fall le plus grand malhonnête kadihine qui survit actuellement à ce coup de balai ? Horma DAF de l’agence de mon œil, comprenez Moissa Fall Ould Sidioca.

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