mardi 15 juillet 2008

Après un avortement fatiguant à la césarienne sur un gouvernement Waghef bis assaisonné d’un Beddaâ, Sidioca a besoin de se reposer.


Dans ce gouvernement Waghef bis, la montagne aura accouché cette fois, d’un Beddaâ qui fera rythmer les activités de ce gouvernement bidon au gré des gaave (poèmes hassanya) en direct de TVM. Ley.
On retrouve les mêmes personnes (Ould R’zeizim, Ould Kebd, Ould Sid El Moustaph, Koréra Issagha, Ould Rais, Mint Khattri, Mint Teguedi, Ould Mohamed Lemine, Ould Bilal et machins). Tous les kadihines sont aujourd’hui out du système, sauf Moissa Fall le redoutable qui gère encore des milliards d’ouguiyas appartenant aux pauvres contribuables mauritaniens.
Depuis sa prestation de serment, Sidioca n’a cessé de faire avancer le pays vers le gouffre et l’instabilité totale.
Déjà très âgé, et marqué par un passé surchargé de scandales (raffinerie de sucre, raffinerie de pétrole, usine de dessalement d’eau de mer à Nouakchott, scandale des bateaux de pêche de H’meida Ould Bouchraya, emprisonnement à Chinguity, etc.), Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi a voulu pratiquer la démocratie en Mauritanie à une vitesse lumière.
Entouré par une profusion de conseillers intellectuellement malhonnêtes, le président Sidioca nous a fait avaler d’abord le retour des réfugiés, en les ramenant avec des youyous pour les entasser dans des conditions des plus inhumaines, malgré des financements de plusieurs centaines de milliards d’ouguiya confiés à l’agence dite deuxième poste de Moissa Fall.
Ces réfugiés regrettent aujourd’hui de revenir du Sénégal où ils vivaient dans des conditions meilleures, alors que l’argent destiné à leur insertion est quotidiennement détourné par ce Moissa Fall qui le place dans des comptes à l’étranger et dans l’achat des maisons, au vu et au su de Sidioca.
Tout l’argent de la Mauritanie, financements extérieurs et budget national confondus, est aujourd’hui placé à l’agence pour le retour des réfugiés, laquelle agence est abusivement confiée à Moissa Fall, le kadihine lahissine de première heure.
Sidioca aurait également dans ses tiroirs, le dossier du passif humanitaire de l’ancien régime et charge Waghef II de le réveiller à tout moment pour inciter à la vengeance alors qu’on doit être dans une période d’amnistie nationale et de tolérance des uns envers les autres. L’état mental de Sidioca est-il alors en question ?
En tout cas, l’agence des réfugiés devient aujourd’hui l’enfant chéri des partenaires étrangers aux intentions dangereuses pour la Mauritanie, tels que l’université américaine ARIZONA qui est en train de décaisser un financement de 50 milliards d’ouguiya pour enrichir certains mauritaniens au détriment d’autres.
Chaque fois qu’il rencontre des bailleurs de fonds ou donateurs quelconques, Sidioca introduit exclusivement des requêtes de financement pour l’agence, rien que l’agence, toujours l’agence… Comme si la Mauritanie devient une agence de retour des réfugiés, et quels réfugiés...
Le pays s’appauvrit de jour en jour et les gens meurent de faim à tous les points cardinaux de la Mauritanie, y compris les réfugiés eux-mêmes qui font l’objet de tant de sollicitudes financières bidons.
Chargé de missions et conseiller dans l’ombre, Moissa Fall est surtout un agent double pour Sidioca et pour une super puissance étrangère bien implantée en Mauritanie.
Il serait entrain de compromettre des officiers supérieurs de l’armée mauritanienne pour les inclure dans ce qu’on appelle la liste du passif humanitaire, qu’il a tissée de toutes pièces.
L’agence et son personnel ressemble plutôt à une société multinationale où une banque internationale (sommité du siège, salaires faramineux de tous les directeurs (doubles têtes) qui ont, chacun, un traitement mensuel de plus de 700.000 UM), dont l’objet est de faire miroiter aux bailleurs de fonds des projets bien ficelés sur papiers, mais une fois que les bailleurs de fonds quittent la salle, on remet les mêmes documents dans un tiroir pour les présenter au prochain bailleur de fonds et ça continue.
Sidioca doit prendre quelques mois de vacances à Kaolack et il doit surtout emmener avec lui Moissa Fall pour lui faire des messages. Surtout n’oublie pas le nouveau ministre Beddaâ parce que vous aurez besoin des gaave. En attendant, l’agence doit être liquidée par une commission composée de réfugiés et des laissés-pour-compte des autres régions du pays.

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