jeudi 24 juillet 2008

Pendant qu’on trafique les enfants au fleuve, Sidioca change d’air en Andalousie.


Qui sont-ils ? Combien sont-ils ? Qui les vend et qui les achète ? Voila un échantillon de questions que posent les observateurs à propos d’un trafic d’enfants que couvre actuellement le retour des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali.
Les autorités de Sidioca ne semblent pas prêter attention à ce phénomène qui constitue une violation flagrante de tous les droits internationaux et nationaux.
On voit souvent par exemple, une femme octogénaire amener dans le bac de Rosso, six enfants en bas âges (3 à 5 ans).
C’est très facile de dire : « ce sont mes petits enfants ». Mais qui êtes vous madame grand-mère ?
Pendant ce temps Sidioca se paye une randonnée culinaire et culturelle en Andalousie.
Les gens de Tintane s’étonnent de l’absence injustifiée chez eux, du président de la république qu’ils ont élu.
Bien de mauritaniens regrettent d’ailleurs aujourd’hui d’avoir choisi "l’homme qui rassure", mais c’est trop tard. Ils doivent le supporter encore trois ans.
Les déplacements de Sidioca à l’étranger sont quasi-hebdomadaires. Alors qui traite les affaires du pays ?
C’est d’ailleurs cette bougeotte présidentielle, qui a provoqué entre autres, la fronde des députés et l’humiliation qu’a subi le gouvernement Waghef premier.
Aujourd’hui, certains ministres regrettent d’avoir fait partie du gouvernement Waghef Premier, comme Ould Benane de Nouadhibou qui vient de refuser l’offre de Waghef II.
Avant le phénomène Waghef et Sidioca, les anciens romouz el vassad se la coulaient douce en pratiquant le principe "vivons cachés, vivions heureux" en profitant des biens mal acquis de l’époque de l’ancien système.

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