dimanche 25 mai 2008

Nomination en Mauritanie : Toujours les mêmes et on recommence !


On a pensé à tort malheureusement, que le 03 août 2005 allait mettre fin à l’injustice dans les nominations aux fonctions civiles et militaires.
Et on a été quasi-sûr, que l’ère du clientélisme et du favoritisme (parce que tel est le fils de tel ou tel est le protégé de tel ou tel est de tel, etc.), était révolue, avec l’instauration de la démocratie et de la justice pour tous.
Eh oui, on a eu un Président démocratiquement élu qui a nommé des ministres sur la base des critères que lui seul peut justifier (mais que tout le monde connaît aussi !).
Puis, un an après, voilà qu’on recommence avec une nouvelle équipe politique ADIL (juste) qui, on l’espère, portera bien son nom.
La Mauritanie ne peut pas être gérée de façon indéfinie par le clientélisme, le tribalisme et tous les ismes néfastes. Mais si cela est obligatoire, prenons au moins des gens qui n’ont pas encore eu la chance de mettre leurs compétences et leurs talents au service du pays.
Une tribu ne compte pas qu’une seule personne, comme aussi la Nation ne compte pas que les mêmes cadres !
Les conseillers qui meublent actuellement la Présidence de façon inflationniste ont été choisis également sur des critères révolus. Ils constituent un gouvernement parallèle et ils doivent partir avec le gouvernent de Zeine Ould Zeidane dont le mandat a confirmé de façon flagrante l’échec de la technocratie dont il se réclamait. Ley
Ces conseillers pléthoriques ont déjà servi et mal servi dans les régimes précédents (Moctar Ould Daddah, Haidalla, Moaouiya) et ont trempé dans des scandales.
Dans le sillage de cet immobilisme et de ce clientélisme déplorables, on parle de plus en plus de la nomination d’Ahmed Salem Ould Ndary à la CNAM, et on oublie que c’est ce même Ndary qui a mis à genoux l’hôpital National en l’équipant avec la casse et la pacotille, puis il dirigea la CAMEC en la recyclant en chamelles laitières et en villas cossues. A Dieu la CNAM !
Il est aussi ridicule de nommer Mohameden l’ex Ministre des Transports à la tête du Port Autonome de Nouadhibou dont il fut la tutelle. On aurait du encourager les promotions internes en nommant Ould Bneijara (actuellement DGDA), parce que ce cadre connaît parfaitement l’institution portière de Nouadhibou qui a toujours eu besoin de lui et de son talent. Ç’aurait été mieux pour la capitale économique et pour le pays tout entier.
Espérons que ces exemples ne soient que des erreurs et non le chemin qui sera suivi lors des prochains changements tant attendus.
"Là-haut" et surtout le nouveau Premier ministre, doivent savoir que les compétences mauritaniennes ne se limitent pas aux courtisans qui les entourent.
Il y’a des nombreux diplômes archi compétents qui sont marginalisés parce que n’ayant pas des papas comme Mahfoudh Ould Khattri, ni de protecteurs comme Boidiel Ould Houmeid, ni de Cheikhs Tijani comme celui de Kaolack (Médina).

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