mardi 27 mai 2008

Etats généraux de l’Education : le Come-back du Gouvernement post-colonial.


Décidément le remède à l’éducation nationale est loin d’être trouvé, loin s’en faut.
Les mauritaniens ont appris avec stupéfaction, ce soir du 26 mai 2008, la désignation par décret présidentiel d’une commission nationale des Etats Généraux de l’Education et de la Formation quasi composée des membres du Gouvernement de feu Moctar Ould Daddah durant les années 66 (Ely Ould Alaf, Mohameden Ould Babah, Turkiya Daddah, Hasni Ould Didi, etc.).
Le président Sidioca, s’est-il trompé, une nouvelle fois d’adresse et de période ?
La Mauritanie n’est plus celle des années 60, même si le système éducatif est moribond. Ce ne seront pas des gens comme Ely Ould Alaf et Turkiya Daddah qui vont apporter quelque chose de nouveau à l’éducation nationale.
Cette initiative du Président de la République rappelle toujours le conte bien de chez nous : (nheytou an sargue, jabli mezwid ijerou = je lui ai déconseillé de voler, il revient avec un butin).
Le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi s’est entouré des vieux comme Ahmed Baba Ould Ahmed Miske et on pensait, que c’était trop. Et le voilà qui nous surcharge aujourd’hui avec une liste quasi complète du Gouvernement de feu Moctar Ould Daddah dont il faisait lui-même partie.
Ces gens auraient dû refuser cette mission de concertation sur l’éducation nationale mais, ils sont tous intellectuellement malhonnêtes.
Et si Sid'El Moctar Ould Nagi tient à sa réputation, il doit décliner cette offre qui ne lui convient pas certainement.
Certes, la plupart des membres de cette commission ont un dénominateur commun : celui d’avoir été ministre de l’éducation nationale. Mais ils ont tous échoué, n’est-ce pas ? Ley !
Bientôt Sidioca chercherait dans les cimetières, pour les futures missions difficiles qui l’attendent.

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