mardi 27 mai 2008

Confédération Nationale du Patronat Mauritanien (CNPM) : Le retour de la dictature du Gouvernement.


Depuis que Mohamed Ould Bouamatou a annoncé son départ du patronat mauritanien, deux noms ont circulé avec Ould Hamoud représentant la vieille garde et Sid'Ahmed Ould Abeidna, de la mouvance des rénovateurs.
Aucun autre nom n’a été avancé jusqu’à ce samedi 24 mai 2008, quand la présidence sortit la tête de Mohamed Ali Ould Deyah, comme un pigeon de magicien. Aujourd’hui, tout le monde sait que le Gouvernement vient d’imposer l’administrateur général de la SNIM en l’occurrence Ould Deyah comme le patron du patronat (CNPM) qui acquiesce comme au bon vieux temps de Moaouiya. Le patronat applaudit et la chose est avalée.
Rappelons cependant, pour la petite histoire, que Ould Deyah qui était employé de l’ex CGM (patronat), en devient aujourd’hui le patron ! C’est du jamais vu, mais en Mauritanie tout peut se passer, et on a vu des esclaves devenir maîtres de leurs anciens maîtres ! Pourquoi alors un patron ne devient-il pas le patron de son ex employeur ? Ça, c’est la Mauritanie... En tout cas, le progrès ne nous viendra pas de notre patronat. La seule chose dont il est capable reste l’augmentation des prix et l’encouragement à la corruption.
Nous attirons l’attention de nos visiteurs que Ould Deyah n’a pas chômé depuis qu’il est à la tête de la SNIM, en construisant, en moins de trois mois, un château côté à 200 millions d’ouguiya à la bourse.
Pour ceux qui veulent satisfaire leur curiosité, le palace de Ould Deyah se trouve juxtaposé à la résidence du chefemouss, le ceressimouss, l’ambassadeurimouss, le banquiemouss, l’intriguimouss, ahmed salimouss Ould Bouna Moctarimouss.
Mais Ould Deyah aura-t-il le temps de s’occuper du patronat ? Peut-être que oui en bradant la SNIM à l’indo-britannique. Ne le perdons pas de vue, il est rapide comme un pigeon de sorcier.

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