mercredi 31 mars 2010

Délégation à la surveillance maritime :" monsieur amende" se sucre avant la retraite .


Au-delà des activités de la SNIM , Nouadhibou vit essentiellement des impacts des activités de la pêche .
Mais aujourd’hui la ville est morte parce que rares sont les bateaux qui font mouvement dans nos eaux. Cette situation catastrophique pour les stéphanois est due à la conduite inacceptable du délégué à la surveillance maritime, monsieur Ould Baya , qui passe tout son temps à amender la flotte nationale , sans toucher la flotte étrangère qui fait pourtant plus de dégâts .
Aujourd’hui nos armateurs ont donné au délégué le sobriquet de monsieur 48%, allusion faite à la part qui lui revient de droit du montant de chaque amende perçue.
L’homme se sucre facilement en toute légalité , mais c’est la seule personne qui profite de nos jours du pouvoir sous prétexte qu’il mène une lutte sans merci contre les prédateurs de notre or bleu .
Par exemple, sur les dix bateaux qu’il amende à 50 millions d’ouguiya chacun, le délégué perçoit environ 200 millions d’ouguiyas. Donc, plus il amende, plus il remplit ses poches et toutes les raisons sont bonnes pour amender.
Ould Baya a l’air d’un policier de la circulation routière : vérification des documents et toute capture de faux vrai juvénile ou embarcation de plus ou de moins de marins, entrainent une amende de 50 millions d’ouguiyas…Un seul armateur échappe paradoxalement au peigne fin du délégué (nous reviendrons sur lui incessamment) .
L’homme passe tout son temps à se chauffer les mains à la vue de tout bateau qui passe.
Pendant ce temps, les bateaux-usines de l’Union européenne, aspirateurs de notre ressource halieutique, passent sous le nez du fameux délégué, sans le moindre dérangement.
Il ya le Ould Baya en connivence avec la flotte étrangère et le Ould Baya redoutable pour les faibles de la flotte nationale.
Il parait que le délégué s’approche de la retraite, alors il s’y prépare bien et comment !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire