dimanche 19 avril 2009

Situation politique après la démission du général : Quand la cellule africaine de l’Elysée s’en mêle


Au lendemain de la démission du général Mohamed Ould Abdel Aziz de ses fonctions de chef d’Etat et de président du HCE, des grandes manœuvres ont marqué la scène politique, durant ces derniers jours de mois d’Avril.
En effet, un groupe de politiciens, tous courants confondus, aurait amorcé un dialogue avec Ahmed Ould Daddah, président du RFD, comme si c’était pour combler le vide laissé par les opportunistes comme Kane Hamidou Baba, le fils d’éleveurs sénégalais et Ould Ahmedouwah, l’homme des TAPLE (tapes-l’œil) politiques. Il s’agirait de Louleid Ould Wedad, de Kaba Ould Aleiwa, du député Ahmed Cherif et de Baba Ould Sidi comme chef de file, entre autres vautours.
Au même moment, Ely Ould Mohamed Vall, se serait déplacé en urgence à Ouagadougou, la nouvelle antenne de la cellule africaine de l’Elysée.
Dans la capitale Burkinabée, et sur insistance de Blaise Compaoré, l’ex-président du CMJD aurait eu des longs entretiens avec Chaavi, l’agent polyvalent. De quoi a-t-ont parlé ? Seul Ely.com peut répondre à cette question, même si le colonel, ex-inamovible de DGSN, n’a pas l’air de vouloir dire son dernier mot, pour l’instant.
Ce qui est sûr, c’est que depuis l’avènement de l’ère Sarkozy, la cellule africaine de l’Elysée a été déplacée à Ouagadougou, pour faire de Blaise Compaoré le nègre de corvée, dans la facilitation de certaines opérations stratégiques ponctuelles dans le continent africain (coups d’Etat, provocation de crises politiques, résolutions de conflits, octroi de marchés de gros sous, isolement de régimes hostiles, etc.). Tout cela est une façon de faire une coopération triangulaire : conception française, exécution burkinabée avec l’agent Libyen. Et la Mauritanie semble rentrer dans ce micmac ouagalais.
Ould Limam Chaavi, fera certainement plusieurs fois le voyage entre les trois capitales : Paris-Nouakchott-Ouagadougou et retour, pour recruter des complices mauritaniens dans l’énigme la plus totale.
Quant aux coalitions politiques qui se font et défont chaque jour à Nouakchott, depuis l’annonce de la candidature du président du HCE au pouvoir, cela n’est pas de nature à faciliter la situation politique, déjà très compliquée et antagonique.
On parle aussi de la possibilité de prolonger le mandat constitutionnel de Ba Mbaré à trois mois. Pourquoi faire ? Seul Paris connaît la réponse à cette question.
En attendant, vive le général pour trois mandats successifs (deux prévus par la constitution, et le troisième sera une exigence de l’Elysée.). Messaoud, ente vem ?

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