mardi 21 avril 2009

Ahmed Salem Ould Merzoug en campagne contre l’agenda électoral du HCE


« Allo Moussa Fall, je suis au Bénin, je te recommande de dire à nos amis Kadhihines, particulièrement Mohamed Ould Maouloud et Ba Aliou Ibra, que je viens de réussir un coup de maître contre le coup d’Etat en Mauritanie, pendant mon séjour actuel au Bénin. Le coup d’Etat en Mauritanie ne passera pas et moi je suis protégé par Abdoulaye Wade. Donc, les généraux ne peuvent pas arrêter ma campagne, ni suspendre mon deuxième mandat à l’OMVS, parce que j’ai donné la langue de barbarie à maître Wade. ».
On se souvient en effet, que la langue de barbarie, est le secret du deuxième mandat de Mohamed Salem Ould Merzoug à l’OMVS et que beaucoup de gens se sont étonnés, tant à Nouakchott, qu’à Dakar et Bamako, en apprenant que l’homme allait être reconduit, à un deuxième mandat successif à la tête de l’OMVS. Mais, avec la langue de barbarie, on comprend au moins que Ould Merzoug, après avoir vendu la cause des haratines à Ould Taya contre le CSA, a vendu les intérêts de Mauritanie au chef de l’Etat sénégalais qui, en contre partie, l’a maintenu à la tête de l’organisation sous-régionale, en violation de règlements qui régissent l’alternance au poste de commissaire.
Jusqu’à une date récente, on se le rappelle, la ville de Saint-Louis était menacée d’inondation par les eaux du fleuve.
Alors, grâce à la complicité servile du commissaire Merzoug, le hapnol (harnos psychologiquement non libéré), le Sénégal a pu maître fin aux menaces qui pesaient sur Saint-Louis, en creusant un chenal de quatre mètre, en territoire mauritanien, vers l’océan atlantique (par la langue de barbarie).
Cette zone, puise son nom dans deux versions : les premiers français qui ont fait la carte de la région du fleuve, l’ont appelé ‘’langue de barbarie’’ en se fondant sur la présence des fugues de barbares.
La deuxième version relève de l’allusion aux tribus maures qui habitaient la région.
Donc, la langue de barbarie est bien, en territoire mauritanien et Merzoug doit répondre, un jour ou l’autre, de cette trahison, même s’il a épousé aujourd’hui une sénégalaise et acheté une villa sur la corniche, à Dakar.
Comment se fait-il, en effet, qu’un Etat membre de l’OMVS, en l’occurrence, le Sénégal, viole les règlements de l’organisation, en utilisant les services d’un traitre, qui a l’habitude de tout vendre, même sa peau. Mais, Merzoug restera toujours Merzoug, même s’il aura tout l’argent de l’OMVS, pour acheter un thorax en or (groune min edh heb) et une femme noble. Le détournement des eaux du fleuve par la langue de barbarie (territoire mauritanien), est un ouvrage de l’OMVS, qui a été fait, sans étude ni appel d’offres.
La conséquence pour la Mauritanie et le Mali est très grave, parce que d’énormes quantités d’eau du fleuve sont déversées dans l’océan atlantique, alors qu’on aurait pu utiliser ces eaux, pour le développement inter-Etats membres et sur les deux rives. Mais, ce n’est pas nouveau, la Mauritanie a toujours été lésée par ses propres fils, depuis la création de l’OMVS jusqu’à nos jours. Merzoug peut voyager là où il veut, brader les intérêts de la Mauritanie à qui il veut, mais une chose est sûre : le scandale du détournement des hangars du CSA l’attend toujours en Mauritanie.

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