lundi 13 avril 2009

Le gouvernement de Ould Lagdaf : Chaque ministre doit répondre de sa gestion devant la Cour des comptes, avant le 6 juin


Depuis le 6 août 2008, un gouvernement de nullards et de nullardes, dirigé par un soi-disant docteur en pétro-forages (hesyane), s’est installé à la Primature, pour abuser des biens publics, en couvrant derrière les applaudissements des généraux.
Ces ministres pensent qu’après les élections prochaines, ils disparaîtront dans la nature, avec leurs butins, sans rendre compte, à quiconque.
C’était bien facile du temps de Maaouya, mais ce temps là est révolu, et le général, chef de l’Etat l’a répété, plusieurs fois et l’a même dit, pendant la transition du CMJD, quand le président de ce Comité, le colonel Eli Ould Mohamed Vall, voulait perpétuer la pratique de la gabegie, sous d’autres turbans.
Moulaye Ould Mohamed Lagdaf et ses compères, auraient du déclarer leurs patrimoines, le jour de leur nomination, pour faciliter la tâche des limiers de la Cour des comptes, a posteriori.
Si le gouvernement de zinzin (Zeine Ould Zeidane) s’est distingué par l’enrichissement illicite à outrance, de ses membres, le cabinet Moulaye, ne s’est pas fait oublier pendant cette transition cuvée HCE.
Le système Rachad leur a permis de détourner par surfacturations, à une vitesse vertigineuse, en ordonnant parfois des dépenses, à partir de leurs chambres à coucher.
Les ministres de Moulaye auraient ouvert des comptes bancaires partout, en utilisant des prête-noms et en construisant des villas dans tous les coins de Nouakchott et ailleurs.
Comme ils savent que Ould Abdel Aziz ne les reprendra pas après le 6 juin 2009, ils ont profité au maximum en contournant l’Inspection général d’Etat, dont le président Sidi Ould Ahmed Deya, ne suivait que les déplacements d’Ahmed Ould Daddah à l’étranger et les humeurs de Mint El Meidah.
Les plus grands budgétivores du Cabinet Moulaye restent incontestablement Mohamed Lemine Ould Guig, suivi Ould Abeye, dit le ministre bambin de l’Hydraulique.
Viennent ensuite Sy Adama, Messouda Mint Baham (avec la connivence de son secrétaire général Ali Fall, le diambour filou protégé du général Ould Gazwani) et consorts.
Avant de chercher à réveiller les vieux dossiers, comme Air Mauritanie et autres, le HCE doit préserver ce qui reste des biens actuels de la Nation, contre cette génération de « Roumouz el vessad » version mouvement rectificatif. N’est ce pas ?

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