jeudi 29 juillet 2010

Trafiquants d' influences : en est-on au courant au palais ?


Depuis quelques temps , on assiste à une nouvelle pratique de trafic d’ influences se traduisant par un système de chantage pour faire céder les responsables de l’ administration , au plus haut niveau .
La chose est simple : ces messieurs, pour la plupart des ignorants, se présentent devant les bureaux et disent pour ceux qui ne les connaissent pas déjà : « je suis le fils à la tente du président Aziz …Je suis son cousin germain …Je suis son protégé, etc. … »
Durant la transition du HCE, ces trafiquants d’influences ont amassé des sommes faramineuses, acheté des villas, nommé des directeurs corvéables à volonté desquels ils ont largement profité et qui sont aujourd'hui ou limogés ou en prison pour détournement et obtenus d’importants contrats , en menaçant les responsables concernés par le fait de leur prétendue proximité avec le chef de l’ Etat , qui est pourtant engagé dans une lutte sans merci contre la gabegie et la malhonnêteté !
Mais personne ne pouvait dénoncer le chantage de ces trafiquants d’ influences de peur de perdre son poste .
Ils jouent ce jeu, parce qu’ils savent que personne ne vérifiera si le président de la république est au courant de ce qu’ils font …
Il faut dire qu’on a connu quand méme déjà ce phénomène sous Maouiya , avec les beaux frères de celui-ci , les beaux frères de celui-là ,les cousins , etc.
Mais aujourd’hui, les trafiquants d’influences ère nouvelle, ne reculent devant rien pour faire signer, de façon illégale un document administratif ou financier !
La lutte contre la gabegie que la direction nationale continue avec succès, doit englober la criminalisation de cette pratique, sinon le pays risque de sombrer dans le chaos et l’injustice !
Dans cette conduite de trafiquants, la responsabilité est partagée entre les maitres- chanteurs et leurs victimes qui cèdent devant une prétention verbale. Ils auraient dû exiger un écrit de celui ou de celle dont ces truands prétendent être, les parents ou les protégés.
La Mauritanie nouvelle de Mohamed Ould Abdel Aziz , doit être libre de ces créatures infectes et nuisibles qui portent un grand préjudice , non seulement au président de la république lui-même et à sa famille , mais à son programme de construction nationale . Ils doivent subir un châtiment terrible, pour que les autres ne les imitent pas !

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