Mouvement diplomatique : Est-ce pour caser Zahave , le boxeur ?

Le mouvement diplomatique qui vient de toucher trois postes, ne tient compte d’aucun critère d’efficacité, ni de rendement, ni de compétence, ni de talent spécifique.
En effet, Chekh Ahmed Ould Zahave n’a rien à faire à Genève auprès de l’office des Nations Unies, à cause de son passé récent : cet homme a été nommé ambassadeur en Arabie Saoudite par l’ancien président Moawiya ould Sid’ Ahmed Taya , et le royaume n’ a pas accepté cette nomination .
Puis après le coup d’Etat contre Moawiya , le CMJD a relancé l’ Arabie Saoudite , en demandant l’ agrément pour la même nomination , au même Zahave . L’Arabie saoudite persiste et signe dans son refus …
La convention de Vienne sur les relations diplomatiques n’oblige pas le pays accréditaire , de justifier son refus de la nomination d’un ambassadeur étranger.
Mais on croit savoir que Ryad , n’a pas voulu de Ould Zahave comme ambassadeur , pour avoir insulté le consul d’ Arabie saoudite à Nouakchott , au téléphone , concernant l’ arrivée de son épouse à Djeddah , sans visa entre autres , à l’ époque où il était ministre de l’ hydraulique et de l’ énergie .
D’ ailleurs, le personnel de ce département garde le plus mauvais souvenir de Ould Zahave , et lui donne le sobriquet de ministre réformant , allusion au fait qu’ il a reformé tous les véhicules du ministère au profit des siens .
Apparemment le pouvoir , ne voulant pas risquer un autre refus d’ agrément par un autre pays à l’ instar de l’ Arabie Saoudite , – les choses se communiquent facilement entre Etats, surtout en matière de refus d’ agrément et de persona non grata – a décidé de se débarrasser de Zahave , en le nommant à la mission permanente auprès de l’ office des Nations Unies à Genève , ce qui ne requiert pas de condition d’ acceptation au préalable , parce que tout simplement cette institution appartient à tous les Etats membres .
Ça , c’ est une explication mais l’ autre explication qui ne tient pas debout est que cet HAPNOL ( harnos psychologiquement non libéré ) , est l’ homme qu’ il faut pour boxer Labeid Biram , un autre HAPNOL qui rend la vie difficile au pouvoir , dans les milieux genevois .
En tout cas , c’ est une bataille perdue d’ avance , parce que Labeid est devenu un tribun qui maitrise maintenant , les méandres du conseil des droits de l’ homme des Nations Unies , et des ONG internationales qui couvrent ce domaine .
Zahave (le paralysé), doit savoir qu’il ne peut compter que sur lui-même, parce que tous les diplomates mauritaniens ont été déplacés de Genève, et il y a des nouveaux éléments qui ne cassent rien, d’ après leurs collègues de l’administration centrale …
Quant à Ahmed Ould Bah à Ryad, c’est un petit gros ex employé de la BNM, devenu éphémère ministre de l’éducation nationale, made in HCE recyclé du RFD , pour les besoins du mouvement rectificatif provisoire !
Avant cette nomination, il aurait été en attente d’être recasé à la BNM, par Ould Noueygued . Mais, que sait –il de la diplomatie ? Rien du tout ! Ce sera un libertin dans les lieux saints ? NAAWDHOU BILLAH MIN KADHABILLAH …
Si maintenant, on rentre dans le cycle de caser les anciens ministres, on n’aura pas assez de places pour tous, parce qu’anciens ministres, il y en a plein et rien n’oblige à les nommer ambassadeurs. Nous qui croyons que cette pratique à la Maawiya était révolue ! Apparemment, ce n’est pas le cas. Dommage !
S’agissant de Ould Boyé à Madrid, il est sanctionné parce qu’il y sera plus que dépaysé et il aura un problème de langue. Avec la présence d’un interprète à chaque moment, on ne peut pas tisser des relations fiables avec le pays hôte. Ce qui est pourtant , l’ objectif principal de tout ambassadeur , s’ il ya objectif , d’ ailleurs !
On nomme des gens qui ne sont pas faits pour être diplomates, à la tête de nos missions et on se plaint après, du rendement de notre action diplomatique !
Il faut avoir des normes et des critères pour ce métier. Même les brigands en ont, pour réussir dans leurs coups …