samedi 28 mars 2009

UA : est-ce le début de la fin du club des mendiants ?


L’Unité Africaine (UA), qui a remplacé l’OUA à la conférence d’Alger en 1999 sur instigation du colonel Kadhafi, a ramené l’Afrique 20 ans en arrière et, on a rien vu des belles choses promises. C’est au contraire, la désintégration économique la plus totale.

Des conflits sont allumés partout en Afrique, et se sont multipliés à une vitesse lumière (grands lacs, Erythrée-Ethiopie, Tchad-Soudan, Niger-Touaregs, Mali-Touaregs, Cote d’Ivoire, Somalie, Kenya, Zimbabwe, Centrafrique, Cameroun-Nigeria, etc.)

Les coups d’Etat, sont devenus à la mode et au lieu d’avoir une stratégie de prévention des conflits et des coups d’Etat, l’UA joue le médecin après la mort en faisant des bras de fer inutiles avec les instigateurs des putschs.

On entend souvent monsieur Jean Ping menacer les auteurs des coups d’Etat, de sanctions, qui ne verront jamais le jour.

Le patron de l’UA, monsieur Kadhafi n’a pas les moyens de sa politique, ni de ses déclarations et ses comptes sont rouges, depuis la naissance de l’UA, ce club de farfelus.

On prend du temps dans les réunions et les cérémonies fanfares, pour compléter le tableau du sous développement, à un moment où la situation planétaire à elle seule, rend plus fou que les fous eux-mêmes.

Aujourd’hui, l’Union Africaine est une union du ridicule parce que tous les Etats membres cherchent de l’argent. Si Kadhafi n’en donne pas, on se tourne vers l’Algérie ou le Nigeria.

Quand Kadhafi a refusé de donner la cotisation de tous les Etats membres, et de l’argent à l’ambassadeur du Bénin à Addis-Abeba et à Jean Ping, pour ses soirées arrosées, ces deux badauds, ont organisé une réunion extraordinaire du conseil de paix et de sécurité pour désavouer Kadhafi sur les dossiers de la Mauritanie, et ont même menacé de destituer le roi des rois qui n’a même pas encore régné sur l’Afrique "traditionnelle". Quand le ridicule ne tue plus…

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