lundi 23 mars 2009

Excuses imméritées à la presse mauritanienne et Taqadoumy continue sa publicité pour le DGSN ?


Voilà du jamais vu : on présente des excuses à un criminel en limogeant le procureur de la république !
Ould Moine, le fils à papa, a finalement trouvé quelque chose pour meubler son temps, à la présidence de la république, depuis qu’il a été débarqué du ministère de la communication.
Ce jour-là, une idée lui est venue à la tête de présenter des excuses au nom du chef de l’Etat, à la presse peshmerga en général, et à Taqadoumy en particulier…
Depuis quand et au nom de quelle déontologie, la victime présente-t-elle des excuses à son agresseur ?
De telles excuses ne feront qu’encourager les mercenaires de la presse électronique qui utilisent le principe de la libre expression, pour faire des atteintes à la sureté de l’Etat, en publiant des fausses informations sur la direction de la sureté nationale et les différents corps de l’armée.
Dans aucun pays du monde, aussi libre et démocratique soit-il, on n’accepte ce genre de publications.
Le phénomène Taqadoumy, par exemple, aurait pu provoquer une guerre entre la Mauritanie et son voisin éternel, le Mali.
De même, l’enquête sur l’armée, fausse ou vraie, doit être punie par pendaison, alors qu’on vient de présenter des excuses pour un criminel, qui a violé le secret de la défense !
Le chef de l’Etat, à beau choisir une pléthore de conseillers, mais il reste visiblement mal entouré.
Il est grand temps, on ne le répétera jamais assez, de mettre de l’ordre dans ce qu’on appelle, les conseillers et chargés de missions à la présidence.
Sur la presse mauritanienne, le chef de l’Etat n’a dit que la vérité, bien que toute vérité ne soit pas bonne à dire !
La presse est libre de publier tout ce qu’elle veut. Elle peut aussi mentir si elle le veut. Peu importe, la liberté de presse est toujours préservée…
Les propos du général, n’ont rien de méchant ni d’insultant : ils reflètent d’ailleurs, parfaitement l’état des lieux de la presse mauritanienne. Ce n’était donc plus la peine d’y revenir, pour s’excuser.
S’il y’a excuses, c’est à la presse mauritanienne de les faires à ses victimes quotidiennes. D’ailleurs, Ould Abdel Aziz sait-il que, la vraie presse mauritanienne professionnelle a baissé les bras depuis belle lurette, quand Sidioca, dans une volonté de l’étouffer, l’a fait remplacer à l’imprimerie nationale, par une presse de "pièces détachées", celle des peshmergas qui vous accompagnent actuellement, pendant vos périples à l’intérieur du pays, en "pêchant" dans les poches des membres de votre délégation et s’agrippent aux notables locaux, pour quémander un peu d’argent.
Mohamed Ould Abdel Aziz, a une vision objective sur la Mauritanie, pour construire un Etat Nation, par rupture avec l’Etat tribalo-familial clientéliste et doit, dans cette conception générale de l’Etat, encourager l’émergence d’une presse crédible, professionnelle et surtout civique. Ce sera l’occasion de se débarrasser d’abord de la HAPA et de la direction actuelle de la presse écrite, héritées des anciens régimes.
Mais la guillotine attend-t-elle inéluctablement Taqadoumy, le site fourre-tout, qui devient une tribune pour la déstabilisation de l’Etat ? Rien n’est moins sûr, si l’on sait que ce phénomène électronique vient d’étendre son intoxication aux enregistrements ultraconfidentiels, liés à la sureté de l’Etat. Mademoiselle Taqadoumy, tout n’est pas publiable, déontologie oblige. La reprise autorisée de Taqadoumy est-elle peut-être un piège pour identifier les traitres qui l’alimentent à distance et qui sont dans les secrets de l’Etat ? De toute façon, comme on dit, Lakhbaar tebgue vidar, et personne n’empêchera Taqadoumy de continuer à illustrer, preuves à l’appui, les compétences du directeur général de la sureté Nationale en matière de renseignements (enregistrements, parades et autres méthodes…). Que la guillotine ne tombe pas sur Taqadoumy, avant la consécration pour le général DGSN !

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