dimanche 22 février 2009

Scission au sein des députés frondeurs et la candidature de Kaba se dessine.


Rien ne va plus entre les députés frondeurs de l’ex majorité présidentielle.
Deux mouvances sont en effet nées au sein de cette nébuleuse des arrivistes, secrétés par les votes sanctions lors des élections législatives dernières.
La première mouvance est dirigée par Kaba Ould Alewa, le député pas très indépendant de Kankossa, alors que l’autre tendance est chapotée par Mohamed EL Moctar Ould Zamel, le député très profitard d’Aoujeft.
Cette division au sein des indépendants frondeurs, tombeurs de Sidioca, est suivie par le FNDD, avec la plus grande attention. Allez-y savoir pourquoi !
Il est à préciser que, tous les deux hommes, qui se disputent le leadership du futur parti politique de la majorité présidentielle version HCE, ont un dénominateur commun très déconcertant : celui d’avoir été ministres de Ould Taya, donc tous les deux appartiennent à la race des ROUMOUZ-EL-VESSAD.
Si Ould Zamel entretient le mystère autour de cette démarche divisionniste, Kaba quant à lui, ne cache plus ses ambitions présidentielles.
L’homme miserait sur sa double appartenance aux deux Hodhs et à l’Assaba, pour cueillir éventuellement les suffrages de ces wilayas populeuses (2/3 de la population environ).
Malgré leur division, les deux députés politicards restent de façon ingrate, à proximité du général Ould Abdel Aziz, potentiellement candidat probable au prochain scrutin du 06 juin, mais qui ne cherche pas pour l’instant, des solutions pour lui-même, tant l’incertitude traverse encore l’avenir du pays miné par les égoïsmes des uns et des autres et les appétits lancinants de l’occident en pleine crise.
Ould Abdel Aziz qui a déjà envoyé des signaux forts pour montrer qu’il n’aime pas les ROUMOUZ-EL-VESSAD, n’arrive pas cependant à être radical sur cette question de "philosophie générale", parce que tout son entourage actuel, commençant par les parlementaires, en passant pas le cabinet, jusqu’au secrétaire général du HCE, est l’incarnation de cette race de prédateurs (moufsidines).
Il ne sert à rien, de garder le Trésor Public et de surveiller le budget de Zeini le sympa le liquidateur du CDHLCPI, encore faut-il éliminer ceux qui les menacent.
Après des réalisations jugées exemplaires et perçues de manière positive par la majorité de mauritaniens (baisse des prix et sécurité dans les milieux urbains et à la frontière), Ould Abdel Aziz, doit continuer dans ce sens pour assainir nos ressources humaines corrompues et amorcer l’alternance aux fonctions de l’Etat, seul fondement de la justice distributive. La communauté internationale et son Jean Ping, ne le fera pas à sa place.

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